Navigation

Roxithromycine zydus 150 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Roxithromycine zydus est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (10) à base de Roxithromycine (150 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 16/07/2003 par ZYDUS FRANCE au prix de 5,92€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Roxithromycine

    Excipients

  • Noyau :
  • L-hydroxypropylcellulose (E463)
  • Amidon de maïs
  • Poloxamère
  • Silice (E551)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Carboxyméthylamidon
  • Pelliculage :
  • Propylèneglycol (E1520)
  • Glucose
  • Titane dioxyde (E171)
  • Hypromellose (E464)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • roxithromycine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/07/2003.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Angine à streptocoque A bêta-hémolytique
  • Sinusite aiguë
  • Bronchite aiguë
  • Exacerbation de bronchite chronique
  • Pneumopathie communautaire
  • Pneumopathie atypique
  • Impétigo
  • Impétiginisation des dermatoses
  • Ecthyma
  • Dermohypodermite infectieuse
  • Erythrasma
  • Infection génitale non gonococcique

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la roxithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
. angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêtalactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
. sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêtalactamine est impossible.
. surinfections des bronchites aiguës,
. exacerbations des bronchites chroniques,
. pneumopathies communautaires chez des sujets :
* sans facteurs de risque,
* sans signes de gravité clinique,
* en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
. infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma.
. infections génitales non gonococciques.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
. Allergie aux macrolides.
. Association avec :
* les alcaloïdes de l'ergot de seigle : dihydroergotamine, ergotamine,
* le cisapride (voir interactions).
- En raison de la présence de glucose, ce médicament est contre-indiqué en cas de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
DECONSEILLE :
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE :
en association avec :
la bromocriptine, la cabergoline et le pergolide (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
Adultes : 300 mg par jour, 1 comprimé à 150 mg matin et soir, de préférence avant les repas.
Durée de traitement :
La durée de traitement des angines est de 10 jours.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- En raison de la présence de glucose, ce médicament est contre-indiqué en cas de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
- En cas d'insuffisance hépatique, l'administration de la roxithromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
- L'élimination rénale de la molécule active est faible, ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.
- Chez les sujets âgés, la demi-vie est allongée. Cependant, après administration répétée de 150 mg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques maximales et l'aire sous la courbe, à l'état d'équilibre entre les 2 prises de roxithromycine, ne sont pas différentes de celles obtenues chez les sujets jeunes. Il n'est donc pas nécessaire de modifier la posologie chez les sujets âgés.
- Grossesse : il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la roxithromycine au cours de la grossesse. En effet, bien que les données animales ne mettent pas en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique, les données cliniques sont insuffisantes.
- Allaitement : le passage des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités restent faibles. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement ou le médicament.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la roxithromycine au cours de la grossesse. En effet, bien que les données animales ne mettent pas en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique, les données cliniques sont insuffisantes.
Allaitement :
Le passage des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités restent faibles. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement ou le médicament.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine) par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
- Cisapride (Par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Agonistes dopaminergiques : bromocriptine, cabergoline, pergolide (par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine).
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'agoniste dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Anticoagulants oraux :
Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
- Ciclosporine :
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de l'immunodépresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l'immunodépresseur. Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Midazolam :
Légère augmentation des effets sédatifs du midazolam.
- Théophylline (base et sels) et aminophylline :
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de théophylline, particulièrement chez l'enfant.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE I'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées très rarement sanglantes.
- Sensations vertigineuses, céphalées, paresthésies.
- Augmentation transitoire possible des transaminases ASAT-ALAT, exceptionnellement hépatite cholestatique, ou atteinte hépatique cytolytique.
- Réactions d'hypersensibilité : rash, urticaire, exceptionnellement purpura.
- Exceptionnellement, accidents d'hypersensibilité grave à type d'oedème de Quincke, de bronchospasme, de réactions anaphylactoïdes.

 

Surdosage

Conduite en cas de surdosage :
Lavage gastrique et traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidote spécifique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de sensations vertigineuses attachés à l'emploi de ce médicament.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE.
Code ATC : J01FA06.
(J : anti-infectieux).
La roxithromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 1 mg/L et R > 4 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Bacillus cereus.
. Corynebacterium diphtheriae.
. Entérocoques (50-70%).
. Rhodococcus equi.
. Staphylococcus méti-S.
. Staphylococcus méti-R* (70-80%).
. Streptococcus B.
. Streptococcus non groupable (30-40%).
. Streptococcus pneumoniae (35-70%).
. Streptococcus pyogenes (16-31%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Bordetella pertussis.
. Branhamella catarrhalis.
. Campylobacter.
. Legionella.
. Moraxella.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes (30-60%).
. Eubacterium.
. Mobiluncus.
. Peptostreptococcus (30-40%).
. Porphyromonas.
. Prevotella.
. Propionibacterium acnes.
- Autres :
. Borrelia burgdorferi.
. Chlamydia.
. Coxiella.
. Leptospires.
. Mycoplasma pneumoniae.
. Treponema pallidum.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram négatif :
. Haemophilus.
. Neisseria gonorrhoeae.
- Anaérobies :
Clostridium perfringens.
- Autres :
Ureaplasma urealyticum.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium jeikeium.
. Nocardia asteroïdes.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Entérobactéries.
. Pseudomonas.
- Anaérobies :
Fusobacterium.
- Autres :
Mycoplasma hominis.
La roxithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
La roxithromycine a in vitro une activité modérée sur Mycobacterium avium.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

ABSORPTION :
L'absorption est rapide. La roxithromycine se révèle stable en milieu acide et l'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 15ème minute. Le pic sérique se situe à 2,2 heures après la prise de 150 mg à jeun. Il a été montré que la prise d'un comprimé 1/4 d'heure avant le repas n'entraîne pas de modifications de la pharmacocinétique chez le sujet sain.
DISTRIBUTION :
- Les paramètres pharmacocinétiques, après prise unique d'un comprimé de 150 mg de roxithromycine chez le sujet normal sont les suivants :
. Concentration plasmatique maximale en moyenne : 6,6 mg/L.
. Concentration (12 heures après 1 prise) en moyenne : 1,8 mg/L.
. Demi-vie d'élimination moyenne : 10,5 heures.
- Après administration de doses répétées chez le sujet normal (150 mg toutes les 12 heures pendant 10 jours), au niveau plasmatique, l'état d'équilibre est atteint entre le 2ème et le 4ème jour. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont les suivantes :
. Concentration maximale : 9,3 mg/L.
. Concentration minimale : 3,6 mg/L.
- En raison de l'absence d'accumulation du produit, la dose journalière peut donc être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle, ce qui assure une concentration plasmatique de l'antibiotique efficace sur les germes sensibles pendant 24 heures.
LIAISON AUX PROTEINES :
Le pourcentage de liaison aux protéines plasmatiques de la roxithromycine est de 96%. La roxithromycine se fixe essentiellement sur l'alpha1 glycoprotéine acide. Cette liaison est saturable et diminue pour une concentration de roxithromycine supérieure à 4 mg/L.
DIFFUSION TISSULAIRE :
- La diffusion est bonne, notamment dans le tissu pulmonaire, les amygdales, le tissu prostatique, 6 heures et 12 heures après prises répétées de roxithromycine.
- Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
- Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
- Ces propriétés expliquent l'activité de la roxithromycine sur les bactéries intracellulaires.
- Il a été constaté un très faible passage de la roxithromycine dans le lait maternel : inférieur à 0,05% de la quantité présente dans la dose administrée.
BIOTRANSFORMATION :
- La roxithromycine est relativement peu biotransformée, plus de la moitié du produit étant excrétée inchangée.
- Trois structures ont été identifiées dans l'urine et les matières fécales : la des-cladinose roxithromycine, dérivé le plus abondant, et les N-mono et N-didéméthyl roxithromycine, métabolites mineurs.
- Les proportions de roxithromycine et de ses trois dérivés sont voisines dans l'urine et les matières fécales.
EXCRETION :
L'élimination est essentiellement fécale :
Après administration orale de roxithromycine-C14, la radioactivité urinaire ne représente en 72 heures que 12% de l'ensemble excrété dans l'urine et les matières fécales.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

10 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).