Ofloxacine mylan 200 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 10
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ofloxacine mylan est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé sécable (10) à base de Ofloxacine (200 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 23/09/2002 par MYLAN au prix de 10,41€.
À propos
- Ofloxacine
Principes actifs
- Noyau :
- Amidon de maïs
- Lactose
- Hydroxypropylcellulose (E463)
- Croscarmellose sodique (E468)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Talc (E553b)
- Opadry blanc Y-1-7000 :
- Hypromellose (E464)
- Titane dioxyde (E171)
- Macrogol
- Présence de :
- Sodium
Excipients
anti-infectieux generaux à usage systémique
antibactériens à usage systémique
quinolones antibactériennes
fluoroquinolones
ofloxacine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 23/09/2002.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Infection urinaire haute
- Infection urinaire basse
- Prostatite
- Urétrite gonococcique
- Urétrite non gonococcique
- Infection gynécologique haute
- Infection ostéo-articulaire
- Suppuration bronchique chez le sujet à risque
- Suppuration bronchique chez le bronchitique chronique
- Sinusite chronique
- Surinfection d'otite chronique
- Surinfection des cavités d'évidement
- Préparation pré-opératoire d'otites
- Infection septicémique sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection respiratoire sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection ORL chronique sévère à bacilles Gram - et à staphylocoques
- Infection urinaire sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection de l'appareil génital sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection osseuse sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection articulaire sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection cutanée sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection abdominale sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Infection hépatobiliaire sévère à bacilles Gram - et staphylocoques
- Maladie du charbon
- Infection à Pseudomonas aeruginosa
- Infection à Staphylococcus aureus
Indications thérapeutiques
OFLOXACINE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé sécable est indiqué dans le traitement des infections suivantes (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques). Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la résistance bactérienne à l'ofloxacine avant d'initier le traitement.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Chez l'adulte :
· Infections urinaires hautes et basses, compliquées ou non; prostatites sévères ;
· infections de l'appareil génital :
o urétrites gonococciques dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae sensibles et urétrites non gonococciques,
o infections gynécologiques hautes, y compris les infections dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae sensibles;
· en traitement de relais des infections ostéoarticulaires;
· suppurations bronchiques, en l'absence de toute atteinte parenchymateuse:
o chez le sujet à risque (éthylique chronique, tabagique, sujet de plus de 65 ans),
o chez le bronchitique chronique lors de poussées itératives;
· infections ORL:
o sinusites chroniques,
o poussées de surinfection des otites chroniques (quelle que soit leur nature) et des cavités d'évidement,
o préparations pré-opératoires d'otites chroniques ostéitiques ou cholestéatomateuses ;
· infections sévères dues à des bacilles à Gram négatif et à des staphylocoques sensibles dans leurs manifestations:
o septicémiques;
o respiratoires;
o O.R.L. chroniques;
o urinaires,
o de l'appareil génital,
o osseuses et articulaires;
o cutanées;
o abdominales et hépatobiliaires.
Situations particulières
Traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif de la maladie du charbon.
Au cours du traitement d'infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l'émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l'association d'un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d'une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas de suspicion d'échec.
L'emploi d'ofloxacine dans les infections graves, notamment bactériémiques à Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter, est déconseillé.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit jamais être utilisé:
· chez les patients ayant une hypersensibilité à l'ofloxacine, à d'autres quinolones ou à l'un des composants de ce médicament (voir rubrique Composition),
· chez les patients épileptiques,
· chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée à l'administration de quinolones,
· chez les enfants ou adolescents en période de croissance*,
· chez les femmes enceintes ou qui allaitent*.
*à partir des données observées en expérimentation animale, un risque d'atteinte du cartilage chez des êtres en croissance ne peut pas être complètement exclu.
Posologie et mode d'administration
posologie
La posologie et le mode d'administration dépendent du type et de la sévérité de l'infection, et sont généralement basés sur les recommandations ci-dessous :
Chez le sujet aux fonctions rénales normales (clairance de la créatinine > 50 ml/min)
Le tableau ci-dessous présente les schémas posologiques en accord avec les indications autorisées :
INDICATIONS | Dose unitaire (voie orale ou I.V.) (mg) | Nombre de doses/24h | Intervalle entre chaque dose* (h) | Dose quotidienne** (mg) |
Infections des organismes sensibles | 200 | 2 | 12 | 400 |
* Les doses quotidiennes supérieures à 400 mg doivent être divisées en 2 doses et prises à intervalles approximativement identiques.
** La dose peut être augmentée à 600 mg (voire 800 mg pour les comprimés) pour le traitement des infections sévères ou chez les patients en surpoids.
· Pour le traitement de la suppuration bronchique, la posologie est de 400 mg/jour en une seule prise.
· Cette posologie peut être augmentée jusqu'à 600 mg ou 800 mg/jour chez des malades de poids élevé et/ou en cas d'infections sévères notamment chez l'immunodéprimé ou en cas d'infection d'origine nosocomiale dues à germes à Gram négatif multirésistants tels que Pseudomonas, Acinetobacter et Serratia. Pour ces derniers germes ainsi que pour Staphylococcus aureus, l'association à un autre antibiotique adapté au germe causal est recommandée.
· Pour le traitement des infections gynécologiques hautes, la durée du traitement sera de 3 semaines.
· Dans les infections urinaires basses de la femme, trois situations sont envisageables:
o Cystites aiguës simples non compliquées de la femme adulte non ménopausée : 2 comprimés dosés à 200 mg en une seule prise.
o Cystites de la femme présentant les facteurs de risque suivants: cystites récidivantes, âge supérieur à 65 ans, le traitement est de 5 jours.
o Dans les autres cas d'infection urinaire basse (stase ou dilatation des voies urinaires par anomalie anatomique ou fonctionnelle, infection sur sonde, immunodépression, diabète, échec d'un traitement antibiotique antérieur), les schémas raccourcis ne s'appliquent pas.
Situations particulières
Maladie du charbon: traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif des personnes symptomatiques pouvant recevoir un traitement per os, soit d'emblée, soit en relais d'un traitement parentéral: 800 mg/jour en deux prises.
La durée de traitement est de 8 semaines lorsque l'exposition au charbon est avérée.
Chez le sujet âgé
L'âge en lui-même n'impose pas une adaptation posologique de l'ofloxacine. Cependant, il convient de surveiller particulièrement la fonction rénale de ces patients, et d'adapter la posologie en conséquence (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi Allongement de l'intervalle QT).
Chez le sujet insuffisant rénal
Chez le sujet insuffisant rénal, les doses orales ou IV recommandées sont les suivantes :
CLAIRANCE DE LA CREATININE | Dose unitaire mg* | Nombre / 24 h | Intervalle h |
50 - 20 ml/min | 100 - 200 | 1 | 24 |
< 20 ml/min** | 100 | 1 | 24 |
ou hémodialyse | ou |
|
|
ou dialyse péritonéale | 200 | 1 | 48 |
* Selon l'indication ou intervalle entre les doses
** Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques du principe actif chez les insuffisants rénaux sévères et les hémodialysés.
Quand la clairance de la créatinine ne peut être mesurée, celle-ci peut être estimée en se référant au taux de créatinine sérique et en utilisant la formule de Cockcroft pour les adultes :
Homme : | ClCr (ml/min) = | Poids (kg) x (140 - âge en année) |
72 x créatinine sérique (mg/dl) | ||
| ||
| ClCr (ml/min) = | Poids (kg) x (140 - âge en année) |
0,814 x créatinine sérique (µmol/l) |
Femme : ClCr (ml/min) = 0,85 x (valeur calculée selon la formule ci-dessus)
Chez le sujet insuffisant hépatique (par exemple, cirrhose avec ascite)
Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale journalière de 400 mg d'ofloxacine en raison d'une possible diminution de l'excrétion.
Enfants
Dans les cas exceptionnels du traitement des infections sévères (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi), le schéma posologique utilisable est le suivant:
10 à 15 mg/kg/jour en deux prises quotidiennes, sans dépasser 400 mg/jour en deux prises.
Mode d'administration
Une dose quotidienne pouvant aller jusqu'à 400 mg peut être administrée en dose unique. Dans ce cas, il est préférable de prendre l'ofloxacine le matin.
Les doses quotidiennes supérieures à 400 mg doivent être divisées en 2 doses et prises à intervalles approximativement égaux.
Les comprimés sont à avaler avec suffisamment de liquide. Ils peuvent être pris à jeun ou avec un repas. L'administration simultanée avec un antiacide doit être évitée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Durée du traitement
La durée du traitement varie en fonction de l'évolution de la maladie. Comme avec un traitement antibiotique de façon générale, l'administration de l'ofloxacine doit être poursuivie pendant un minimum de 48 à 72 heures après disparition de la fièvre ou de mise en évidence des preuves de l'éradication bactérienne.
Comprimé pelliculé sécable.
Mises en garde et précautions d'emploi
Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM)
Les Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM) possèdent souvent une co-résistance aux fluoroquinolones, dont l'ofloxacine. En conséquence, l'ofloxacine est déconseillée dans le traitement des infections à SARM connues ou suspectées à moins que les résultats bactériologiques n'aient confirmé la sensibilité de la bactérie à l'ofloxacine (et que les antibiotiques habituellement recommandés dans le traitement des infections à SARM soient jugés inappropriés).
Infections urinaires
La résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones (pathogène le plus fréquemment responsable des infections urinaires) varie au sein de l'Union Européenne. Les prescripteurs doivent prendre en considération la prévalence locale de la résistance d'Escherichia coli aux fluoroquinolones.
Réactions bulleuses graves
Des cas de réactions cutanées bulleuses sévères telles que le syndrome de Stevens-Johnson ou la nécrolyse épidermique toxique ont été rapportées avec l'ofloxacine (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin avant de continuer le traitement si surviennent des réactions au niveau de la peau et/ou des muqueuses.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité et d'allergie ont été rapportées avec les fluoroquinolones après la première administration. Des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vital même dès la première prise. Dans ces cas, l'ofloxacine doit être interrompue et un traitement adapté (par exemple traitement du choc) doit être mis en place.
Infections à Clostridium difficile
Une diarrhée, particulièrement si elle est sévère, persistante et/ou hémorragique, survenant pendant ou après un traitement par ofloxacine (y compris plusieurs semaines après le traitement), peut être symptomatique de colite pseudomembraneuse (DACD). La DACD peut être de gravité légère à potentiellement mortelle, la forme la plus grave étant la colite pseudomembraneuse (voir rubrique Effets indésirables). Il est donc important d'envisager ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée sévère pendant ou après un traitement par ofloxacine. Si une colite pseudo-membraneuse est suspectée, l'ofloxacine doit être immédiatement interrompue.
Une antibiothérapie spécifique adaptée doit être initiée dans les meilleurs délais (par exemple de la vancomycine, de la téicoplanine ou du métronidazole par voie orale). L'utilisation de médicaments inhibant le péristaltisme est contre-indiquée dans cette situation.
Patients prédisposés aux convulsions
Les quinolones peuvent abaisser le seuil épileptogène et peuvent déclencher des crises. L'ofloxacine est contre-indiquée chez les patients ayant des antécédents d'épilepsie (voir rubrique Contre-indications) et, comme avec d'autres quinolones, l'ofloxacine doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients prédisposés aux convulsions.
Il peut s'agir de patients présentant des lésions pré-existantes du système nerveux central ou recevant un traitement concomitant par le fenbufène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables ou des médicaments abaissant le seuil épileptogène comme la théophylline (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
En cas de crises convulsives, le traitement par ofloxacine doit être interrompu.
Tendinites
Les tendinites, rarement observées avec les quinolones, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le tendon d'Achille. Les tendinites et la rupture du tendon, parfois bilatérales, peuvent survenir dans les 48 heures suivant le début du traitement avec l'ofloxacine et ont été rapportés jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Les personnes âgées de plus de 60 ans sont plus sujettes aux tendinites ainsi que chez les personnes prenant des corticoïdes.
La dose quotidienne doit être adaptée chez les patients âgés, en fonction de leur clairance à la créatinine (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Une surveillance étroite de ces patients est donc nécessaire si de l'ofloxacine leur est prescrit. Tous les patients doivent consulter leur médecin s'ils éprouvent les symptômes d'une tendinite.
Si une tendinite est suspectée, le traitement par ofloxacine doit être arrêté immédiatement et un traitement approprié (par exemple immobilisation) doit être initié sur le tendon atteint (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
Patients insuffisants rénaux
Du fait de l'excrétion essentiellement rénale de l'ofloxacine, la posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Patients avec antécédents de troubles psychotiques
Des réactions psychotiques ont été rapportées chez des patients prenant des fluoroquinolones dont l'ofloxacine. Dans certains cas, ces réactions ont évolué vers des idées suicidaires ou vers des attitudes de mise en danger du patient lui-même incluant des tentatives de suicide parfois après une seule dose d'ofloxacine (voir rubrique Effets indésirables). Dans les situations où un patient développe ces réactions, l'ofloxacine doit être arrêtée et des mesures appropriées doivent être instituées.
L'ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients aux antécédents de troubles psychotiques ou chez les patients ayant des troubles psychiatriques.
Patients insuffisants hépatiques
L'ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique car le traitement peut provoquer des lésions du foie. Des cas d'hépatites fulminantes pouvant conduire à une insuffisance hépatique (y compris à issue fatale) ont été rapportés avec les fluoroquinolones. Les patients doivent être avisés d'arrêter le traitement et de contacter leur médecin si des signes et des symptômes de maladie hépatique apparaissent tels qu'une anorexie, un ictère, une coloration foncée des urines, un prurit ou un abdomen douloureux à la palpation (voir rubrique Effets indésirables).
Patients traités par antivitamine K
Compte tenu de l'augmentation éventuelle des résultats de tests de coagulation (Temps de Quick/INR) et/ou des saignements chez des patients traités par fluoroquinolone dont l'ofloxacine, en association avec des traitements antivitamine K (par exemple la warfarine), les tests de coagulation doivent être contrôlés lorsque ces médicaments sont administrés de façon concomitante à l'ofloxacine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Exacerbation d'une myasthénie
Les fluoroquinolones, dont l'ofloxacine, ont une activité de blocage neuromusculaire et peuvent exacerber la faiblesse musculaire chez les patients atteints de myasthénie. Des effets indésirables graves, notamment des décès et le recours à une assistance respiratoire, rapportés depuis la mise sur le marché des fluoroquinolones ont été associés à leur utilisation chez des patients atteints de myasthénie. L'ofloxacine est déconseillée chez les patients ayant des antécédents connus de myasthénie.
Prévention de la photosensibilité
Des réactions de photosensibilité ont été rapportées avec l'ofloxacine (voir rubrique Effets indésirables). Il est recommandé aux patients de ne pas s'exposer inutilement à une lumière solaire forte ou à des rayons UV artificiels (par exemple lampe à bronzer, solarium) pendant le traitement et dans les 48 heures suivant l'arrêt du traitement afin d'éviter une photosensibilisation
Surinfection
Comme avec d'autres antibiotiques, l'utilisation d'ofloxacine, en particulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance de souches non sensibles. Une évaluation répétée de l'état du patient est essentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises.
Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d'infections nosocomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas.
Allongement de l'intervalle QT
De très rares cas de prolongation de l'intervalle QT ont été rapportés chez des patients prenant des fluoroquinolones.
La prudence est recommandée lors d'un traitement par fluoroquinolones, y compris l'ofloxacine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l'intervalle QT tels que :
· les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles aux médicaments qui prolongent l'intervalle QT. Par conséquent, la prudence devrait être prise lors de l'utilisation des fluoroquinolones, y compris l'ofloxacine, dans ces populations,
· un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l'hypokaliémie, l'hypomagnésémie),
· un syndrome du QT long congénital,
· des manifestations cardiaques (telles qu'une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde ou une bradycardie),
· un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques),
(voir rubrique Posologie et mode d'administration chez le patient âgé, rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions, rubrique Effets indésirables et rubrique Surdosage).
Dysglycémie
Comme avec toutes les quinolones, des troubles de la glycémie, y compris des cas d'hypoglycémie et d'hyperglycémie ont été rapportés généralement chez des patients diabétiques recevant un traitement concomitant par un anti-diabétique oral (par exemple glibenclamide) ou par insuline. Des cas de coma hypoglycémique ont été rapportés. Chez ces patients diabétiques, une surveillance attentive de la glycémie est recommandée (voir rubrique Effets indésirables).
Neuropathies périphériques
Des neuropathies périphériques sensitives ou sensitivo-motrices, qui peuvent survenir rapidement, ont été rapportées chez des patients recevant des fluoroquinolones dont l'ofloxacine. Le traitement par ofloxacine doit être arrêté si le patient présente des symptômes de neuropathie afin de minimiser le risque possible d'une évolution irréversible (voir rubrique Effets indésirables).
Patients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase
Les patients ayant un déficit enzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase latent ou diagnostiqué, peuvent être prédisposés à des réactions d'hémolyse s'ils sont traités par quinolones. Par conséquent, si l'ofloxacine doit être utilisé chez ces patients, la survenue éventuelle d'une hémolyse doit être surveillée.
Troubles de la vision
En cas de survenue de troubles de la vision ou de toute autre manifestation oculaire, un ophtalmologiste doit être consulté immédiatement (voir rubriques Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines et Effets indésirables).
Interférence avec les examens biologiques
Chez les patients traités par ofloxacine, la recherche d'opiacés dans les urines peut donner des résultats faussement positifs. Il peut être nécessaire de confirmer la présence d'opiacés par une méthode de détection plus spécifique.
Patients avec des désordres héréditaires rares
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Sur la base de données limitée chez l'Homme, l'utilisation des fluoroquinolones au cours du premier trimestre de la grossesse n'a pas été associée à une augmentation des risques de malformations majeures ou d'autres effets indésirables sur l'issue de la grossesse. Les études chez l'animal ont montré des lésions du cartilage articulaire chez les animaux immatures, mais pas d'effet tératogène. Par conséquent, l'ofloxacine ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse (voir rubrique Contre-indications).
Des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour, aucun cas d'arthropathie secondaire à une exposition in utero n'est rapporté.
Allaitement
L'ofloxacine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités. A cause du risque d'arthropathie et d'autres toxicités graves chez l'enfant allaité, l'allaitement doit être interrompu pendant le traitement avec l'ofloxacine (voir rubrique Contre-indications).
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Antiacides, sucralfate, cations métalliques
Des antiacides contenant l'aluminium (dont le sucralfate) et les hydroxydes de magnésium, le phosphate d'aluminium, le zinc, le fer, sont responsables de la réduction de l'absorption des comprimés d'ofloxacine. L'ofloxacine doit être administrée dans un délai approximativement de deux heures des antiacides.
Théophylline, fenbufène ou anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été retrouvée entre l'ofloxacine et la théophylline au cours d'une étude clinique. Cependant une diminution prononcée du seuil épileptogène peut survenir lorsque les quinolones sont administrées simultanément à la théophylline, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène.
Probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate
Le probénécide diminue la clairance totale de l'ofloxacine de 24 %, et augmente l'ASC de 16 %. Le mécanisme proposé est une compétition ou une inhibition du transport actif à l'excrétion tubulaire rénale. Il faut être prudent lorsque l'ofloxacine est co-administré avec des médicaments qui affectent la sécrétion tubulaire rénale comme le probénécide, la cimétidine, le furosémide et le méthotrexate.
Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT
Comme avec d'autres fluoroquinolones, l'ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez des patients recevant des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Antivitamine K
Une augmentation des tests de coagulation (PT / INR) et / ou des saignements, pouvant être graves, ont été rapportés chez des patients traités avec l'ofloxacine en association avec un antagoniste de la vitamine K (warfarine). Par conséquent, les tests de coagulation doivent être surveillés chez les patients traités par antivitamine K (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Glibenclamide
L'ofloxacine peut provoquer une légère augmentation des concentrations sériques de glibenclamide si celui-ci est administré de façon concomitante. Il est par conséquent recommandé que les patients traités simultanément par l'ofloxacine fassent l'objet d'une surveillance particulièrement étroite.
Effets indésirables
L'information ci-dessous est basée sur les données provenant des essais cliniques et sur la longue expérience acquise après la mise sur le marché.
Classe de systèmes d'organes | Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) | Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) | Très rare (< 1/10 000) | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Infections et infestations | Infections fongiques, Résistance bactérienne | ||||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Anémie, Anémie hémolytique, Leucopénie, Eosinophilie, Thrombocytopénie | Agranulocytose, Insuffisance médullaire | |||
Affections du système immunitaire | Réaction anaphylactique*, Réaction anaphylactoïde*, Angiooedème* | Choc anaphylactique*, Choc anaphylactoïde* | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie | Hypoglycémie chez les patients diabétiques traités par des hypoglycémiants (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), Hyperglycémie, Coma hypoglycémique | |||
Affections psychiatriques | Agitation, Troubles du sommeil, Insomnie | Troubles psychotiques (par exemple hallucination), Anxiété, Etat confusionnel, Cauchemars, Dépression | Troubles psychotiques et dépression mettant en danger le patient lui-même, notamment idées suicidaires ou tentatives de suicide* (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), Nervosité | ||
Affections du système nerveux | Sensations vertigineuses, Céphalées | Somnolence, Paresthésies, Dysgueusie, Parosmie | Neuropathie sensorielle périphérique*, Neuropathie sensitivomotrice périphérique*, Convulsions*, Symptômes extra-pyramidaux ou autres troubles de la coordination musculaire | Tremblements, Dyskinésie, Agueusie, Syncope | |
Affections oculaires | Irritation oculaire | Troubles visuels | Uvéite | ||
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Vertiges | Acouphènes, Perte de l'audition | Troubles de l'audition | ||
Affections cardiaques | Tachycardie | Arythmies ventriculaires, Torsades de pointes (événements observés majoritairement chez des patients présentant des facteurs de risques d'allongement de l'intervalle QT), Allongement de l'intervalle QT confirmé par l'ECG (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Surdosage). | |||
Affections vasculaires | Hypotension | ||||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux, Rhinopharyngite | Dyspnée, Bronchospasme | Pneumonie allergique, Dyspnée sévère | ||
Affections gastro- intestinales | Douleurs abdominales, Diarrhée, Nausées, Vomissements | Entérocolites, parfois hémorragiques | Colites pseudomembraneuses*, Ictère cholestatique | Dyspepsie, Flatulence, Constipation, Pancréatite | |
Affections hépatobiliaires | Elévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatases alcalines), Augmentation de la bilirubine sanguine |
| Hépatite pouvant être sévère * | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit, Rash | Urticaire, Bouffées de chaleur, Hyperhidrose, Eruption pustuleuse | Erythème polymorphe, Nécrolyse épidermique toxique, Réaction de photosensibilisation*, Eruption médicamenteuse, Purpura vasculaire, Vascularite, pouvant conduire exceptionnellement à une nécrose cutanée | Syndrome de Stevens-Johnson, Pustulose exanthématique aiguë généralisée, Eruption médicamenteuse, Stomatite, Dermatite exfoliative | |
Affections musculo- squelettiques et systémiques et affections osseuses | Tendinites | Arthralgies, Myalgies, Rupture tendineuse (par exemple, tendon d'Achille) qui peut survenir dans les 48 heures après le début du traitement et peut être bilatérale | Rhabdomyolyse et/ou myopathie, Faiblesse musculaire, Déchirure musculaire, Rupture musculaire, Rupture ligamentaire, Arthrites | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Augmentation de la créatinine sérique | Insuffisance rénale aiguë | Néphrite interstitielle aiguë | ||
Affections congénitales, familiales et génétiques | Crises de porphyrie chez les patients atteints de porphyrie | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
|
|
|
| Asthénie, Fièvre, Douleurs (notamment douleurs dans le dos, la poitrine et les extrémités) |
*expérience post-commercialisation
Des cas de lésions hépatiques graves, notamment des cas d'insuffisance hépatique aiguë, parfois mortelle, ont été signalés avec l'ofloxacine, principalement chez des patients souffrants d'affections hépatiques sous-jacentes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Chez l'enfant: arthropathies (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Les signes les plus fréquents observés suite à un surdosage d'ofloxacine sont des symptômes du système nerveux central (SNC) tels qu'une confusion, des sensations vertigineuses, des troubles de la conscience et des crises convulsives, un allongement de l'intervalle QT, ainsi que des réactions gastro-intestinales telles que des nausées et des érosions de la muqueuse gastrique.
Des effets sur le système nerveux central, dont un état confusionnel, des convulsions, des hallucinations et des tremblements ont été rapportés depuis la commercialisation du médicament.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être mis en place. Un suivi électrocardiographique (ECG) doit être effectué en raison de la possibilité d'allongement de l'intervalle QT.
Des anti-acides peuvent être utilisés pour protéger la muqueuse gastrique. Une fraction de l'ofloxacine peut être éliminée par hémodialyse. La dialyse péritonéale et la dialyse péritonéale continue ambulatoire, ne sont pas efficaces pour éliminer l'ofloxacine. Il n'existe pas d'antidote spécifique.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des réactions (par exemple sensations vertigineuses/vertiges, somnolence, troubles visuels) peuvent altérer la capacité du patient à se concentrer et à réagir, et par conséquent constituent un risque dans les situations où ces capacités sont d'une importance particulière (par exemple conduire un véhicule ou utiliser une machine).
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : fluoroquinolone, code ATC : J01MA01.
L'ofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones.
Mécanisme d'action
Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l'ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l'ADN chromosomique bactérien.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes.
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies par l'European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sont présentées ci-dessous.
Concentrations critiques établies par l'EUCAST pour l'ofloxacine (2012.01.01, v.2.0) | ||
Organismes | Sensible (S) (mg/l) | Résistant (R) (mg/l) |
Enterobacteriaceae | # 0.5 | > 1 |
Staphylococcus spp. | # 1 | > 1 |
Streptococcus pneumoniae | # 0.12 | > 4 |
Haemophilus influenzae | # 0.5 | > 0.5 |
Moraxella catarrhalis | # 0.5 | > 0.5 |
Neisseria gonorrhoeae | # 0.12 | > 0.25 |
Concentrations critiques non liées à l'espèce* | # 0.5 | > 1 |
* Les concentrations critiques non liées aux espèces ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes de la distribution des CMI d‘espèces spécifiques. Elle s'appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles aucune concentration critique propre à l'espèce n'a été définie et non à celles pour lesquelles un test de sensibilité n'est pas recommandé. |
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
Classification des espèces en fonction de la sensibilité à l'ofloxacine :
Classes |
ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES |
Aérobies à Gram positif |
Bacillus anthracis (1) |
Corynébactéries ($) |
Staphylococcus méticilline-sensible |
Streptococcus ($) |
Aérobies à Gram négatif |
Bordetella pertussis |
Campylobacter |
Francisella tularensis |
Haemophilus influenzae |
Legionella |
Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis) |
Morganella morganii |
Neisseria |
Pasteurella |
Proteus vulgaris |
Salmonella |
Shigella |
Vibrio |
Yersinia dont Yersinia pestis |
Anaérobies |
Mobiluncus |
Propionibacterium acnes |
Autres |
Chlamydiae ($) |
Mycoplasma hominis |
Mycoplasma pneumoniae ($) |
Ureaplasma urealyticum ($) |
Classes |
Espèces inconstamment sensibles |
(résistance acquise > 10%) |
Aérobies à Gram positif |
Staphylococcus méticilline-résistant (2) |
Aérobies à Gram négatif |
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+) |
Citrobacter freundii |
Enterobacter cloacae |
Escherichia coli |
Klebsiella oxytoca |
Klebsiella pneumoniae |
Proteus mirabilis |
Providencia (+) |
Pseudomonas aeruginosa (+) |
Serratia |
ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES |
Aérobies à Gram positif |
Enterococcus spp. |
Listeria monocytogenes |
Nocardia asteroides |
Anaérobies |
à l'exception de Mobiluncus et Propionibacterium acnes |
($) Espèce naturellement intermédiaire en l'absence de mécanisme de résistance.
(+) La prévalence de la résistance bactérienne est $ 50 % en France.
(1) Bacillus anthracis : aucune étude animale d'infection expérimentale dans la maladie du charbon n'a été réalisée.
(2) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Mycobactéries
L'ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium fortuitum, moindre sur Mycobacterium kansasii et encore moindre sur Mycobacterium avium.
Chez le sujet aux fonctions rénales normales
Absorption
Après administration orale d'ofloxacine chez le sujet à jeun, l'absorption est importante et rapide, le pic sérique apparaissant au bout d'une heure en moyenne.
Distribution
La concentration sérique maximale, après une prise unique de 200 mg est comprise entre 2,5 et 3 µg/ml en moyenne et après une prise unique de 400 mg, est de 4,7 à 6,5 µg/ml en moyenne.
La demi-vie sérique d'élimination est de 7 heures et est indépendante de la dose.
Après administrations répétées, la concentration sérique n'est pas notablement augmentée (facteur multiplicatif de l'ordre de 1,5), ce qui traduit une faible accumulation plasmatique du produit.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, environ 10 %. Le volume apparent de distribution est élevé: environ 1,5 l/kg.
L'ofloxacine présente une forte affinité tissulaire, les taux dans les tissus étant supérieurs aux concentrations sériques notamment au niveau du parenchyme pulmonaire, des glandes salivaires, de la muqueuse oropharyngée, de la peau, du muscle, de l'os, de la prostate, des ganglions, des tissus de la sphère gynécologique, ainsi que dans la salive et le mucus bronchique.
Elimination
La biotransformation est très faible (moins de 5 % de métabolites retrouvés dans les urines). L'excrétion est essentiellement rénale (80 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée).
Chez le sujet âgé
Après une prise unique de 200 mg ou 400 mg, la demi-vie est allongée sans modification importante de la concentration sérique maximale.
Chez le sujet insuffisant rénal
La demi-vie est allongée et les clairances totale et rénale sont diminuées en fonction du degré de l'atteinte rénale.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.
Pas d'exigences particulières.
10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).