Apokinon 10 mg/ml, solution injectable (s.c.), boîte de 50 ampoules de 5 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Apokinon 10 mg/ml est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable sc (50) à base de Apomorphine chlorhydrate (1 %).
Mis en vente le 30/11/2000 par AGUETTANT et retiré du marché le 29/04/2014. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Apomorphine
Principes actifs
- Sodium métabisulfite (E223)
- Chlorhydrique acide (E507)
- Eau pour préparations injectables
Excipients
système nerveux
antiparkinsoniens
dopaminergiques
agonistes dopaminergiques
apomorphine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 30/11/2000 et le 29/04/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Maladie de Parkinson
Indications thérapeutiques
Traitement d'appoint des fluctuations sévères d'activité de la dopathérapie au cours de la maladie de Parkinson (phénomène on-off).
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament est contre indiqué en cas de :
· hypersensibilité à l'apomorphine ou aux autres excipients du produit,
· insuffisance hépatique,
· déficience intellectuelle,
· confusion mentale,
· manifestations psychotiques,
· association aux neuroleptiques antiémétiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Posologie et mode d'administration
Voie sous cutanée: perfusion sous-cutanée continue.
Débit initial de 1 mg/heure, adaptable en fonction des résultats cliniques.
Mises en garde et précautions d'emploi
Une somnolence a été rapportée lors du traitement par apomorphine et des cas d'accès de sommeil d'apparition soudaine lors du traitement par agonistes dopaminergiques particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines pendant le traitement par apomorphine. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
L'apomorphine doit être utilisée avec prudence en cas d'antécédents de troubles psychiques après administration d'antiparkinsoniens, d'affections cardiovasculaires récentes et sévères.
L'apomorphine, particulièrement à doses élevées, pouvant causer un allongement de l'intervalle QT, une attention particulière est nécessaire chez les patients traités ayant un risque de présenter des « torsades de pointes ».
Les troubles digestifs et l'hypotension orthostatique seront prévenus par l'administration de dompéridone par voie orale : débuter le dompéridone 4 jours avant le début du traitement par apomorphine, à la dose de 20 mg trois fois par jour ; arrêter progressivement le dompéridone à partir de la troisième semaine à raison d'une réduction de 10 mg tous les 3 jours sauf en cas d'apparition d'effets indésirables.
En cas de perfusion sous-cutanée continue, une réduction de la posologie des autres médicaments dopaminergiques doit être prévue.
En raison de la possibilité de survenue de nodules sous-cutanés inflammatoires chez les patients en perfusion continue, le site de perfusion doit être changé chaque jour.
Une dilution du produit permettrait de limiter l'apparition de nodules.
Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés, chez des patients atteints de la maladie de Parkinson traités par des agonistes dopaminergiques, et notamment de l'apomorphine. Ces cas sont principalement survenus chez des patients traités par des posologies élevées et ont été généralement réversibles après diminution des doses ou arrêt du traitement par agoniste dopaminergique (voir rubrique Effets indésirables).
Ce médicament contient du métabisulfite de sodium et peut provoquer des réactions allergiques sévères et un bronchospasme.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'apomorphine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillée chez la femme enceinte, même si l'âge de la population concernée rend la survenue d'une grossesse improbable.
Allaitement
Ce médicament passant dans le lait maternel, l'allaitement est à éviter pendant l'utilisation de celui-ci.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
+ Neuroleptiques antiémétiques
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
Associations déconseillées
Il est recommandé d'éviter l'association d'apomorphine avec d'autres médicaments qui allongent l'intervalle QT.
+ Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).
+ Tétrabenazine
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et la tétrabenazine.
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Effets indésirables
· Une somnolence a été rapportée lors du traitement par apomorphine,
· nausées, vomissements,
· hypotension orthostatique,
· fatigue, pâleur, salivation, transpiration,
· troubles psychiques devant faire réduire la posologie, voire interrompre le traitement,
· prurit aux points d'injection,
· possibilité des nodules sous-cutanés inflammatoires (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi),
· en raison de la présence de métabisulfite de sodium, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes,
· des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Surdosage
· Dépression respiratoire sévère.
· Bradycardie : traitement par l'atropine.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIPARKINSONIEN DOPAMINERGIQUE, code ATC : N04BC07
(N : Système nerveux)
Apomorphine : agoniste dopaminergique stimulant les récepteurs D1 et D2.
Au niveau nigrostrié, en stimulant les récepteurs dopaminergiques post-synaptiques, l'apomorphine exerce une action antiparkinsonienne.
En stimulant les récepteurs dopaminergiques de l'area postrema, elle exerce un puissant effet émétique.
Par voie parentérale, le délai d'action est rapide (2 à 10 minutes), la demi-vie d'élimination est de 34 minutes. La durée d'action est courte (45 à 90 minutes selon les sujets).
L'apomorphine est métabolisée par conjugaison avec l'acide glucuronique.
Elle est excrétée dans l'urine, principalement sous forme glucurono-conjuguée.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Conserver les ampoules dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Ne pas utiliser des ampoules présentant une coloration verte.
Ce produit est à manipuler avec précaution car bien qu'incolore, il est sensible à l'oxydation et provoque des tâches indélébiles des textiles et des revêtements (apparition non-immédiate).
5 ml en ampoule (verre de type I); boîte de 50.