Navigation

Gentamicine dakota pharm 160 mg/2 ml, solution injectable en ampoule, boîte de 10 ampoules de 2 ml

Gentamicine dakota pharm est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (10) à base de Gentamicine (160 mg/2 mL).
Mis en vente le 23/11/1987 par SANOFI-AVENTIS FRANCE et retiré du marché le 05/04/2011. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Gentamicine

    Excipients

  • Sodium disulfite (E222)
  • Sodium édétate (E385)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • aminosides antibactériens

          • autres aminosides

            • gentamicine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 23/11/1987 et le 05/04/2011.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection rénale à bacilles Gram -
  • Infection urologique à bacilles Gram -
  • Prophylaxie d'infection en chirurgie urologique
  • Prophylaxie d'infection post-opératoire en chirurgie digestive sous-mésocolique
  • Prophylaxie d'infection en chirurgie carcinologique ORL
  • Prophylaxie d'infection en chirurgie gynécologique
  • Prophylaxie d'infection au cours d'amputation de membre
  • Prophylaxie de l'endocardite infectieuse

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la gentamicine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées :
- aux infections à bacilles Gram négatif définis comme sensibles ci-dessus, notamment dans leurs manifestations rénales et urologiques.
- prophylaxie des infections post-opératoires :
. en chirurgie urologique (résections endoscopiques de prostate, tumeurs endovésicales),
. pour les patients allergiques aux bêtalactamines en :
    . chirurgie digestive sous mésocolique en association à un imidazolé ou à la clindamycine,
    . chirurgie carcinologique ORL avec ouverture du tractus oropharyngé en association à la clindamycine,
    . chirurgie gynécologique en association à la clindamycine,
    . amputation de membre en association à la clindamycine.
- prophylaxie médicale :
prophylaxie de l'endocardite infectieuse au cours des interventions urologiques et digestives, en association à l'amoxicilline, ou à un glycopeptide en cas d'allergie aux bêtalactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Allergie aux antibiotiques de la famille des aminosides.
- Insuffisance rénale.
- Hypo-acousie préexistante.
- Malade pesant moins de 50 kg.
- Myasthénie.
DECONSEILLE :
Grossesse : l'utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse en raison d'un risque potentiel d'ototoxicité et de néphrotoxicité foetales. Son utilisation sera strictement limitée aux pathologies infectieuses graves. En effet, en clinique quelques cas d'atteinte cochléovestibulaire néonatale ont été décrits avec les aminosides, notamment la streptomycine et la kanamycine, et, les études animales ont mis en évidence une atteinte cochléaire et rénale. Dans le cas d'une exposition à ce médicament en cours de grossesse, une évaluation de la fonction auditive (autoémissions) et rénale du nouveau-né est recommandée.

 

Posologie et mode d'administration

Dose unique journalière : 1 ampoule de 160 mg en une seule injection, par voie IM.
- prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie : l'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
. chirurgie urologique : 2 à 3 mg/kg, soit habituellement chez l'adulte 160 mg en perfusion unique IV de 30 minutes, 30 minutes avant le début de l'intervention, ou par voie IM, 1 heure avant le début de l'intervention.
. autres chirurgies : 1,5 mg/kg en dose unique IV de 30 minutes, 30 minutes avant l'intervention, ou en IM, 1 heure avant l'intervention, en association à un imidazolé, ou à la clindamycine.
- prophylaxie de l'endocardite infectieuse :
1,5 mg/kg en IV de 30 minutes, 30 minutes avant le geste, ou en IM, 1 heure avant le geste, en association.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
L'utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse en raison d'un risque potentiel d'ototoxicité et de néphrotoxicité foetales. Son utilisation sera strictement limitée aux pathologies infectieuses graves.
En effet, en clinique quelques cas d'atteinte cochléovestibulaire néonatale ont été décrits avec les aminosides, notamment la streptomycine et la kanamycine, et, les études animales ont mis en évidence une atteinte cochléaire et rénale.
Dans le cas d'une exposition à ce médicament en cours de grossesse, une évaluation de la fonction auditive (autoémissions) et rénale du nouveau-né est recommandée.
Allaitement :
Le passage des aminosides dans le lait maternel est documenté, cependant les concentrations retrouvées dans le lait sont faibles voire négligeables. Le risque majeur consisterait en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de traitement bref (quelques jours) par ce médicament et si la fonction rénale maternelle est normale. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- Curare, myorelaxants, certains anesthésiques.
- Eviter de mélanger la gentamicine dans un même flacon ou une même seringue avec un autre médicament, en particulier avec un antibiotique de la famille des bêtalactamines.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

1. Néphrotoxicité :
Ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés. Ils étaient, la plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l'hémodynamique ou des associations à des produits réputés néphrotoxiques.
2. Ototoxicité :
Ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d'atteinte cochléovestibulaire ont été signalés. Ils étaient favorisés par une posologie trop élevée, une longue durée du traitement, une insuffisance rénale préexistante ou par des associations à des produits ototoxiques.
- Des réactions allergiques mineures (rash, urticaire) ont été décrites. Ces phénomènes ont cessé à l'arrêt du traitement.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBIOTIQUE DE LA FAMILLE DES AMINOGLYCOSIDES.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. streptocoques, entérocoques : S < = 250 mg/L et R > 500 mg/L.
. autres bactéries : S < = 4 mg/L et R > 8 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium.
. Listeria monocytogenes.
. Staphylococcus méti-S.
. Staphylococcus méti-R* (40-60%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (50-75%).
. Branhamella catarrhalis.
. Campylobacter.
. Citrobacter freundii.
. Citrobacter koseri.
. Enterobacter aerogenes (40-70%).
. Enterobacter cloacae (0-15%).
. Escherichia coli.
. Francisella.
. Haemophilus influenzae.
. Klebsiella (0-10%).
. Morganella morganii.
. Proteus mirabilis (0-20%).
. Proteus vulgaris.
. Pseudomonas aeruginosa (5-40%).
. Salmonella.
. Serratia (5-30%).
. Shigella.
. Yersinia.
- Autres :
Bartonella.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Aérobies à Gram négatif :
Pasteurella.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Entérocoques**.
. Nocardia asteroïdes.
. Streptococcus.
- Aérobies à Gram négatif :
. Alcaligenes denitrificans.
. Burkholderia.
. Flavobacterium sp..
. Providencia stuartii.
. Stenotrophomonas maltophilia.
- Anaérobies :
Bactéries anaérobies strictes.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycoplasmes.
. Rickettsies.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
**Dans certaines indications, la gentamicine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêtalactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la gentamicine (5-20% des souches).

ABSORPTION :
Administrée par voie orale, la gentamicine ne franchit pratiquement pas la barrière digestive, aux doses thérapeutiques.
DISTRIBUTION :
1. Concentrations sériques :
Chez le sujet présentant une fonction rénale normale :
Après administration par voie IM à la dose unitaire de 160 mg, le pic sérique, atteint au bout de 30 à 60 minutes, est de l'ordre de 9 mcg/ml. Des concentrations plasmatiques actives persistent au moins 8 heures.
Il est possible de procéder, toutes les 24 heures, à des réinjections de la dose unitaire de 160 mg sans qu'il en résulte d'accumulation sérique.
2. Demi-vies plasmatiques :
La demi-vie de la gentamicine est d'un peu plus de 2 heures chez l'adulte normorénal.
Elle est de 3,0-3,30 h chez le nourrisson et de 5,25-5,50 h chez le nouveau-né.
En présence d'un déficit de la fonction rénale, cette demi-vie est d'autant plus allongée que le déficit est plus important.
3. Diffusion tissulaire et humorale :
Après administration par voie parentérale, la gentamicine est retrouvée dans la plupart des tissus et liquides biologiques.
Des taux thérapeutiques sont présents dans le sérum.
Les concentrations dans le parenchyme rénal sont très supérieures aux taux plasmatiques.
La gentamicine ne pénètre pas dans la prostate.
Elle traverse la barrière foetoplacentaire.
Le passage dans le lait maternel est négligeable.
La gentamicine diffuse à travers les membranes utilisées dans les hémodialyses.
4. Liaison aux protéines plasmatiques :
Aux taux thérapeutiques et dans des conditions physiologiques normales la liaison de la gentamicine aux protéines plasmatiques est faible, comprise entre 0 et 3 pour cent.
BIOTRANSFORMATION :
La gentamicine ne subit pas de transformation métabolique.
EXCRETION :
L'excrétion de l'antibiotique se fait essentiellement au niveau du rein par filtration glomérulaire sous forme non métabolisée et, par conséquent, active. Il existe une petite réabsorption tubulaire.
Après une injection de gentamicine 160 mg, les taux urinaires sont, en moyenne, de 188 mcg/ml pendant les 8 heures qui suivent l'injection, de 60 mcg/ml de la 8ème à la 16ème heure et de 34 mcg/ml de la 16ème à la 24ème heure.
La clairance rénale de la gentamicine est légèrement inférieure à celle de la créatinine endogène.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.

Eviter de mélanger la gentamicine dans un même flacon ou une même seringue avec un autre médicament, en particulier avec un antibiotique de la famille des bêtalactamines.


Ampoule (verre) de 2 ml ; boîte de 10.