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Oxybutynine mylan 5 mg, comprimé sécable, boîte de 60

Oxybutynine mylan est un médicament générique sous forme de comprimé sécable (60) à base de Oxybutynine (5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 28/09/1998 par MYLAN au prix de 2,83€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Oxybutynine

    Excipients

  • Lactose
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Calcium stéarate
  • Indigotine (E132)

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • médicaments urologiques

        • autres médicaments urologiques, antispasmodiques inclus

          • antispasmodiques urinaires

            • oxybutynine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 28/09/1998.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Instabilité vésicale

Indications thérapeutiques

Incontinence urinaire, impériosité urinaire et pollakiurie en cas d'instabilité vésicale pouvant résulter d'une instabilité idiopathique du détrusor ou d'atteintes vésicales neurogènes.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité à l'oxybutynine ou à l'un des excipients.
- Patients présentant une occlusion intestinale ou une importante obstruction urinaire, y compris lorsque cette obstruction est due à une hypertrophie de la prostate, en raison du risque de rétention urinaire.
- Patients présentant un mégacôlon toxique, une colite ulcéreuse sévère, une atonie intestinale, une myasthénie, un glaucome par fermeture de l'angle, une tachyarythmie, une insuffisance vasculaire cérébrale, une hernie hiatale avec reflux gastro-oesophagien.
- Enfant (de moins de 5 ans) : l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée.
- Allaitement : chez l'animal, l'oxybutynine a été retrouvée dans le lait maternel. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être administré chez la femme pendant l'allaitement.
DECONSEILLE :
Grossesse : l'innocuité de l'oxybutynine au cours de la grossesse n'a pas encore été établie. Les études animales ont mis en évidence une embryotoxicité aux doses provoquant une toxicité maternelle. Par conséquent, les comprimés de chlorhydrate d'oxybutynine ne doivent être administrés que si le médecin l'estime absolument nécessaire.

 

Posologie et mode d'administration

Voie orale.
Les comprimés d'oxybutynine peuvent être avalés à jeun avec un verre d'eau. Ils peuvent également être pris au cours des repas ou avec un verre de lait en cas d'intolérance gastrique.
- Adultes :
La dose initiale est de 2,5 mg trois fois par jour ; elle sera augmentée, si nécessaire, jusqu'à la dose minimale efficace afin d'obtenir une réponse clinique satisfaisante.
La dose usuelle est de 5 mg deux ou trois fois par jour et la dose maximale de 5 mg quatre fois par jour.
- Sujets âgés :
Chez les sujets âgés, la demi-vie d'élimination peut être augmentée ; par conséquent, la dose initiale est de 2,5 mg deux fois par jour ; elle pourra être augmentée, si nécessaire, jusqu'à la dose minimale efficace afin d'obtenir une réponse clinique satisfaisante.
Une dose usuelle de 10 mg en deux prises est généralement suffisante, notamment chez les patients de faible corpulence.
- Enfants (de plus de 5 ans) :
La posologie initiale de 2,5 mg deux fois par jour sera augmentée individuellement jusqu'à la dose minimale efficace afin d'obtenir une réponse clinique satisfaisante. La posologie recommandée est de 0,3 à 0,4 mg/kg de poids corporel et par jour ; la dose maximale adaptée au poids corporel est précisée dans le tableau ci-dessous :
Age : Posologie.
. 5-9 ans : 2,5 mg, trois fois par jour,
. 9-12 ans : 5 mg, deux fois par jour,
. 12 ans et plus : 5 mg, trois fois par jour.
- Enfants (de moins de 5 ans) :
L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée.

Comprimé sécable bleu pâle gravé "OB" et "5" de part et d'autre de la barre de fractionnement sur une face, "G" sur l'autre face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Le traitement par l'oxybutynine devra être évalué au bout de 4 à 6 semaines puisqu'une fonction vésicale normale peut être rétablie chez certains patients.
- Le chlorhydrate d'oxybutynine ne doit pas être utilisé dans le traitement de l'incontinence urinaire due au stress ou à l'effort.
- Le chlorhydrate d'oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les sujets âgés pouvant être plus sensibles aux effets de l'oxybutynine, ainsi que chez les patients présentant une neuropathie végétative, une hernie hiatale, ou une autre affection gastro-intestinale sévère, une affection hépatique ou rénale.
- Après administration de chlorhydrate d'oxybutynine, les symptômes d'une hyperthyroïdie, d'une maladie coronarienne, d'une insuffisance cardiaque congestive, d'une hypertrophie de la prostate, d'une arythmie cardiaque, d'une tachycardie, peuvent être aggravés.
- L'oxybutynine peut provoquer une baisse de la sudation ; lors d'une augmentation de la température extérieure ou à l'occasion d'une fièvre, la survenue d'un coup de chaleur est possible chez les patients sous traitement.
- L'administration prolongée d'oxybutynine peut favoriser l'apparition de caries, d'une parodontolyse, de candidoses buccales et entraîner une gêne par diminution du débit salivaire.
- En cas d'infection des voies urinaires, un traitement antibactérien approprié devra être mis en place.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
L'innocuité de l'oxybutynine au cours de la grossesse n'a pas encore été établie. Les études animales ont mis en évidence une embryotoxicité aux doses provoquant une toxicité maternelle. Par conséquent, les comprimés de chlorhydrate d'oxybutynine ne doivent être administrés que si le médecin l'estime absolument nécessaire.
Allaitement :
Chez l'animal, l'oxybutynine a été retrouvée dans le lait maternel ;par conséquent, ce médicament ne doit pas être administré chez la femme pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- La prudence est de règle lors de l'administration concomitante d'autres anticholinergiques avec le chlorhydrate d'oxybutynine, en raison d'une possible potentialisation des effets anticholinergiques.
- L'association avec les phénothiazines, l'amantadine, les butyrophénones, la lévodopa, la digitaline, la quinidine et les antidépresseurs tricycliques doit être prise en compte ; des cas d'interaction ont parfois, été rapportés.
- En diminuant la motilité gastro-intestinale, l'oxybutynine peut modifier l'absorption d'autres médicaments ; l'absorption de la digoxine, par exemple, peut être augmentée. En revanche, l'absorption de la lidocaïne, du paracétamol, du lithium, des aminopénicillines, de la tétracycline, du sulfaméthoxazole, du cotrimoxazole et des formulations à libération modifiée peut être diminuée.

 

Effets indésirables

- Effets indésirables les plus fréquemment rapportés : sécheresse buccale, constipation, vision floue, anorexie, mydriase, tachycardie, nausées, gêne abdominale, rougeur du visage (plus prononcée chez l'enfant que chez l'adulte), agitation, impuissance, et troubles de la miction. Une réduction de la dose diminue l'incidence de ces effets indésirables.
- Effets indésirables moins fréquemment rapportés : céphalées, rétention urinaire, étourdissements, somnolence, peau sèche, diarrhée et arythmies cardiaques.
- Ont également été signalés : hypertension intra-oculaire et survenue d'un glaucome (glaucome par fermeture de l'angle).
Des effets cognitifs (confusion, anxiété, paranoïa, hallucinations) ont été signalés chez les personnes âgées.
- Rares cas de réactions allergiques cutanées.

 

Surdosage

- Les symptômes de surdosage sont la conséquence d'une majoration des effets indésirables possibles neurologiques (allant de l'agitation jusqu'à l'excitation ou un comportement psychotique), troubles circulatoires (bouffées vasomotrices, chute de la pression artérielle, insuffisance circulatoire, etc...), insuffisance respiratoire, paralysie et coma.
- En cas de surdosage, prendre les mesures suivantes :
1) lavage d'estomac immédiat.
2) injection IV lente de 1,0 à 2,0 mg de physostigmine, renouvelée si besoin jusqu'à une quantité totale de 5 mg. La dose de physostigmine recommandée chez l'enfant est de 30 microgrammes/kg en injection intraveineuse lente, répétée, si nécessaire, jusqu'à une quantité totale maximale de 2 mg.
. Traiter la fièvre avec des vessies de glace ou un linge.
. En cas d'agitation importante ou d'excitation, injecter 10 mg de diazépam par voie intraveineuse.
. En cas de tachycardie, injecter du propanolol par voie intraveineuse.
. La rétention urinaire sera contrôlée par cathétérisme.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les comprimés de chlorhydrate d'oxybutynine peuvent provoquer une somnolence ou une vision trouble. L'attention des patients doit être attirée sur ce risque potentiel, notamment lors de la conduite de véhicules, la manipulation de machines ou l'exécution de travaux dangereux.

 

Propriétés pharmacologiques

- L'oxybutynine exerce un effet antispasmodique direct sur le muscle lisse du détrusor vésical.
- L'oxybutynine inhibe également les effets de l'acétylcholine sur le muscle lisse en bloquant les récepteurs muscariniques. Les modèles pharmacologiques ont mis en évidence des différences d'affinité vis-à-vis des sous-types de récepteurs muscariniques.
- Par ses propriétés pharmacodynamiques, l'oxybutynine provoque un relâchement du détrusor vésical. En conséquence, chez les patients ayant une vessie instable, le volume vésical est augmenté et la fréquence des contractions spontanées du détrusor vésical est diminuée.

- Après administration orale, l'oxybutynine est rapidement absorbée par le tube digestif (tmax 0,5 à 1,4 heure).
- Les études ont mis en évidence une Cmax de 8-12 ng/ml après administration d'une dose de 5 à 10 mg chez des sujets sains jeunes. D'importantes variations interindividuelles des taux plasmatiques ont été observées.
- L'oxybutynine subissant un important effet de premier passage, il en résulte une biodisponibilité systémique absolue de 6,2%.
- Le principal métabolite produit est la déséthyloxybutynine, pharmacologiquement active. Plusieurs autres métabolites sont produits, dont l'acide phénylcyclohexylglycolique, mais ils sont inactifs.
Moins de 0,02% de la dose administrée est éliminée dans les urines.
- L'oxybutynine est liée à 83-85% à l'albumine plasmatique.
- L'oxybutynine est éliminée de façon biexponentielle. La demi-vie d'élimination est de 2 heures.
- L'administration répétée conduit à une faible accumulation du produit.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.

60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).