Tergynan, comprimé vaginal, boîte de 10
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Tergynan est un médicament sous forme de comprimé vaginal (10) à base de Métronidazole + néomycine + nystatine (500 mg/65 000 UI/100000UI).
Autorisation de mise sur le marché le 02/05/1997 par BOUCHARA-RECORDATI au prix de 2,74€.
À propos
- Métronidazole
- Néomycine
- Nystatine
Principes actifs
- Amidon de blé
- Carboxyméthylamidon
- Talc (E553b)
- Cellulose microcristalline (E460)
Excipients
système génito-urinaire et hormones sexuelles
anti-infectieux et antiseptiques à usage gynécologique
anti-infectieux et antiseptiques en association aux corticoïdes
antibiotiques et corticoïdes
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 02/05/1997.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Vaginite
Indications thérapeutiques
Traitement local des vaginites à germes sensibles et des vaginites non spécifiques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à l'un des constituants.
Ce médicament est généralement déconseillé :
· en association avec le disulfirame (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
· en association avec des produits spermicides.
Posologie et mode d'administration
RESERVE A L'ADULTE.
Voie vaginale
· Vaginites à germes sensibles et vaginites non spécifiques:
1 comprimé vaginal 1 à 2 fois par jour pendant 10 jours consécutifs en association avec un traitement par voie orale si nécessaire.
· Mouiller le comprimé en le trempant dans l'eau pendant 2 à 3 secondes avant de le mettre en place.
Rester ensuite allongée pendant un quart d'heure environ.
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu'il présente ou non des signes cliniques.
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
Conseils pratiques:
· Le traitement s'accompagnera de conseils d'hygiène (port de sous vêtements en coton, éviter les douches vaginales, le port de tampon interne pendant le traitement...) et dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisants.
· Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.
Comprimé blanc.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Liés au métronidazole:
· Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
· Interrompre le traitement en cas d'intolérance locale ou de réaction allergique ou si des signes tels que vertiges, confusion mentale, ataxie apparaissent.
· Tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez les malades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
· Il est préférable de modérer la prise de boissons alcoolisées durant le traitement: (effet antabuse).
Liés à la néomycine:
· La sensibilisation par voie locale aux antibiotiques peut compromettre l'utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique ou d'antibiotiques apparentés.
Précautions d'emploi
Liés au métronidazole:
· Contrôler la formule leucocytaire en cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé.
· Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Liés à la néomycine:
· La durée du traitement doit être limitée en raison du risque de sélection de germes résistants et de surinfection par ces germes.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu de la présence dans cette spécialité d'un aminoside, la néomycine, à l'origine d'un risque ototoxique, et de l'éventualité d'un passage systémique, l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage de ce médicament dans le lait maternel, l'utilisation de ce médicament est à éviter.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ spermicide : tout traitement local vaginal est susceptible d'inactiver une contraception locale spermicide.
+ alcool: effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ disulfirame: l'association au disulfirame peut entraîner des bouffées délirantes ou un état confusionnel.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine): augmentation de l'effet des anticoagulants oraux et du risque hémorragique par diminution de leur catabolisme hépatique.
Contrôle plus fréquent des taux de prothrombine et surveillance de l'INR.
Adapter la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par le métronidazole et 8 jours après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ 5 fluoro-uracile: augmentation de la toxicité du 5 FU par diminution de sa clairance.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR.
Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Effets indésirables
Les effets indésirables suivants peuvent être observés:
Rarement:
· des troubles digestifs bénins: nausées, goût métallique dans la bouche, anorexie, crampes épigastriques, vomissements, diarrhées.
Très rarement:
· des signes cutanéomuqueux: allergie: urticaire, prurit; bouffées vasomotrices; glossite avec sensation de sécheresse de la bouche;
· des signes neurologiques: céphalées, vertiges.
· des cas réversibles de pancréatite.
A forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé:
· des leucopénies modérées, réversibles à l'arrêt,
· des neuropathies sensitives périphériques qui ont toujours régressé à l'arrêt du traitement.
Par ailleurs, une coloration brun-rougeâtre des urines peut être observée, due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
Surdosage
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec Tergynan®, comprimé vaginal. Cependant, avec d'autres spécialités à base de métronidazole, des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g (par voie orale) ont été rapportés. Les symptômes se manifestent par des vomissements, ataxie et légère désorientation.
Par ailleurs, à forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé:
Des leucopénies modérées, des neuropathies sensitives périphériques ont été rapportées régressant à l'arrêt du traitement.
En cas de surdosage massif aigu, le traitement sera symptomatique car il n'existe pas d'antidote au métronidazole.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
ANTIINFECTIEUX et ANTISEPTIQUEQUES à USAGE GYNECOLOGIQUE
(G: Système génito-urinaire et hormones sexuelles)
CODE ATC : G01AA51
· Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-imidazolés.
· La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
· La nystatine est un antifongique de la famille des polyènes essentiellement actif sur le genre Candida.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
METRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Helicobacter pylori | 30 % |
Anaérobies |
|
Bacteroides fragilis |
|
Bifidobacterium | 60 - 70 % |
Bilophila |
|
Clostridium |
|
Clostridium difficile |
|
Clostridium perfringens |
|
Eubacterium | 20 - 30 % |
Fusobacterium |
|
Peptostreptococcus |
|
Porphyromonas |
|
Prevotella |
|
Veillonella |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Actinomyces |
|
Anaérobies |
|
Mobiluncus |
|
Propionibacterium acnes |
|
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE |
|
Entamoeba histolytica |
|
Giardia intestinalis |
|
Trichomonas vaginalis |
|
NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Corynebacterium |
|
Listeria monocytogenes |
|
Staphylococcus méti-S |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) | 50 - 75 % |
Branhamella catarrhalis |
|
Campylobacter |
|
Citrobacter freundii | 20 - 25 % |
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter aerogenes | ? |
Enterobacter cloacae | 10 - 20 % |
Escherichia coli | 15 - 25 % |
Haemophilus influenzae | 25 - 35 % |
Klebsiella | 10 - 15 % |
Morganella morganii | 10 - 20 % |
Proteus mirabilis | 20 - 50 % |
Proteus vulgaris | ? |
Providencia rettgeri | ? |
Salmonella | ? |
Serratia | ? |
Shigella | ? |
Yersinia | ? |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
|
(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Pasteurella |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Entérocoques |
|
Nocardia asteroides |
|
Staphylococcus méti-R * |
|
Streptococcus |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Alcaligenes denitrificans |
|
Burkholderia |
|
Flavobacterium sp. |
|
Providencia stuartii |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Stenotrophomonas maltophilia |
|
Anaérobies |
|
Bactéries anaérobies strictes |
|
Autres |
|
Chlamydia |
|
Mycoplasmes |
|
Rickettsies |
|
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques d'antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Pour le métronidazole.
Après administration par voie vaginale, le passage systémique est faible.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible, inférieure à 20%.
La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la bile, le LCR, la peau, la salive, les sécrétions vaginales. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Le métabolisme est essentiellement hépatique: deux métabolites oxydés non conjugués actifs (activité de 5 à 30 %) sont formés.
L'excrétion est principalement urinaire: le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines, représentent environ 35 à 65% de la dose absorbée.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
Film thermosoudé (Papier Kraft/PE basse densité/Aluminium) de 10 comprimés vaginaux.