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Piperacilline dakota pharm 4 g, lyophilisat pour usage parentéral, boîte de 1 flacon de 4 g

Piperacilline dakota pharm est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de lyophilisat pour usage parentéral à base de Pipéracilline (4 g).
Mis en vente le 08/07/1996 par SANOFI-AVENTIS FRANCE et retiré du marché le 27/03/2014. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Pipéracilline

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • bétalactamines : penicillines

          • pénicillines à large spectre

            • pipéracilline

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 08/07/1996 et le 27/03/2014.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection septicémique
  • Infection endocarditique
  • Infection respiratoire
  • Infection rénale
  • Infection urogénitale
  • Infection gynécologique
  • Infection digestive
  • Infection biliaire
  • Infection méningée
  • Infection osseuse

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la pipéracilline. Elles tiennent compte à la fois, des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections graves dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations :
- septicémiques et endocarditiques,
- respiratoires,
- rénales et urogénitales,
- gynécologiques,
- digestives et biliaires,
- méningées,
- osseuses.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Allergie aux antibiotiques du groupe des pénicillines, tenir compte du risque d'allergie croisée avec les antibiotiques du groupe des céphalosporines.
- Mononucléose infectieuse (risque accru de phénomènes cutanés).

 

Posologie et mode d'administration

Mode d'administration :
L'administration se fait soit par injection intraveineuse directe (3 à 5 minutes), soit par perfusion veineuse d'une durée de 30 minutes et au-delà.
Chaque gramme de pipéracilline est reconstitué au minimum avec 2 ml d'eau pour préparations injectables : cette solution est soit injectée directement, soit diluée dans une solution pour perfusion veineuse.
La forme intraveineuse peut être administrée, dans certains cas, par voie intramusculaire à l'aide d'une solution aqueuse de chlorhydrate de lidocaïne (0,5 à 1 pour cent) à raison de 2 ml par gramme de pipéracilline sans jamais dépasser 2 g de pipéracilline par point d'injection intramusculaire.
Posologie :
- Adultes : la posologie moyenne est de 200 mg/kg/jour (soit 12 g par jour pour un adulte de poids moyen), en 3 ou 4 injections.
- Enfants : la posologie moyenne est de 200 mg/kg/jour, elle pourra atteindre 300 mg/kg/jour dans les cas les plus sévères en particulier la mucoviscidose.
- Insuffisant rénal : l'ajustement de la posologie est effectué en fonction de la clairance de la créatinine :
Clairance de la créatinine : Infections sans septicémie / Infections avec septicémie.
. 20-40 ml/min : 9 g/jour (3 g x 8 h) / 12 g/jour (4 g x 8 h).
. < 20 ml/min : 6 g/jour (3 g x 12 h) / 8 g/jour (4 g x 12 h).
. Lors d'une hémodialyse, la dose maximale quotidienne est de 6 g/jour (2 g x 8 h), ajouter 1 g de pipéracilline après chaque dialyse.
. Lors d'une dialyse péritonéale continue ambulatoire, la posologie de la pipéracilline est de 1 g par poche de 2 litres renouvelée toutes les 6 heures.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement. Des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observées chez des malades traités par les pénicillines.
L'administration de pénicilline nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d'allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle. L'allergie aux pénicillines est croisée avec l'allergie aux céphalosporines dans 5 à 10 pour cent des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.
- En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la créatininémie ou de la clairance de la créatinine (voir posologie et mode d'administration).
- Tenir compte de la quantité de sodium contenue dans la spécialité : 42,6 mg de sodium par gramme (1,85 mEq).
- Allaitement : bien que n'étant que faiblement excrétée dans le lait, par prudence, la pipéracilline est déconseillée chez la femme allaitante.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la pipéracilline est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, l'utilisation de la pipéracilline ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
Bien que n'étant que faiblement excrétée dans le lait, par prudence, la pipéracilline est déconseillée chez la femme allaitante.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations allergiques, notamment : urticaire, éosinophilie, oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique.
- Eruptions cutanées maculopapuleuses d'origine allergique ou non.
- Manifestations digestives : nausées, vomissements, diarrhées, candidose.
- Elévation modérée et transitoire des transaminases.
- Néphrite interstitielle aiguë.
- Anémie, leucopénie, thrombopénie réversible.
- L'administration de forces posologies de bêtalactamines en particulier chez l'insuffisant rénal peut entraîner des encéphalopathies (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des bêtalactamines, du groupe des uréidopénicillines.
(J : anti-infectieux).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. entérobactéries : S < = 8 mg/L et R > 64 mg/L,
. Pseudomonas aeruginosa : S < = 16 mg/L et R > 64 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium diphtheriae.
. Enterococcus faecalis.
. Listeria monocytogenes.
. Nocardia asteroïdes (50-80%).
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae (30-70%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter (20-80%).
. Bordetella pertussis.
. Citrobacter freundii (20-30%).
. Enterobacter (10-30%).
. Escherichia coli (25-45%).
. Haemophilus influenzae (20-35%).
. Morganella morganii (10-30%).
. Neisseria gonorrhoeae.
. Neisseria meningitidis.
. Pseudomonas aeruginosa (20-40%).
. Proteus mirabilis (10-40%).
. Proteus vulgaris (10-30%).
. Providencia (20-40%).
. Salmonella (0-40%).
. Serratia (10-30%).
. Shigella (0-30%).
. Vibrio cholerae.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes fragilis (20-30%).
. Clostridium.
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella.
- Autres :
Bartonella.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Enterococcus faecium.
. Staphylococcus.
- Aérobies à Gram négatif :
. Branhamella catarrhalis.
. Citrobacter koseri.
. Klebsiella.
. Legionella.
. Yersinia enterocolitica.
- Autres :
. Chlamydia .
. Mycobacterium.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.

ABSORPTION :
La pipéracilline n'est pas absorbée par voie orale.
DISTRIBUTION :
- Chez l'adulte : les concentrations sériques moyennes (en µg/ml) obtenues varient en fonction de la posologie.
Temps après administration : 0 min / 30 min / 1 h / 2 h / 4 h / 4,5 h / 6 h.
. 2 g voie IVD : 305,1 / 66,8 / 40,2 / 20,1 / 2,6 / - / 1,4.
. 4 g voie IVD : 412 / 116,8 / 92,5 / 33 / 8,3 / - / 3,8.
. 6 g voie IVD : 775 / 325 / 207,6 / 89,8 / 33,2 / - / 8,1.
. 4 g perf IV : - / 244,5 / 141,2 / 72,1 / - / 15,3 / 3,8.
. 6 g perf IV : - / 353,0 / 228,5 / 103,7 / - / 22,2 / 15,8.
La demi-vie est de l'ordre de 60 minutes (toutes voies).
La liaison aux protéines plasmatiques est de 21%.
Diffusion humorale et tissulaire :
DOSE (VOIE IV) / NOMBRES D'HEURES APRES INJECTION / CONCENTRATIONS (µg/g) / RAPPORT TISSU-PLASMA.
. Bile : 4 g / 1-2 / 4904 / 40,2.
. Vésicule biliaire : 4-5 g / 1-2 / 72,7-31 / 0,60-0,26.
. Foie : 4 g / 1-2 / 242 / 1,98.
. Muqueuse intestinale : 4 g / 3 / 50 / 0,50.
. Ovaire : 4 g / 0,5 / 21 / 0,11.
. Trompe de Fallope : 4 g / 0,5 / 23 / 0,12.
. Utérus : 4 g / 0,5 / 35 / 0,18.
. Prostate : 4 g / 0,8 / 71,5 / 0,39.
. Muqueuse bronchique : 4 g / 0,5-0,8 / 55,2 / 0,28.
. Rein = corticale : 4 g / 1-2 / 23-115 / 0,03-0,68.
. Rein = médullaire : 4 g / 1-2 / 4-46 / 0,03-0,68.
. Valves cardiaques : 4 g / 0,5-1 / 48 / 0,28.
. Liquide céphalorachidien : 4 g / 2 / 12,2-14,8 / 0,32-0,35.
La pipéracilline est dialysable : la fraction extraite en 4 heures est de 23,6% de la dose administrée.
- Chez l'enfant, la demi-vie sérique est plus courte que chez l'adulte.
- Chez la femme enceinte ou allaitante : le rapport concentration cordon ombilical/concentration sérique maternelle varie de 19 à 75%.
. Le rapport liquide amniotique/concentration sérique maternelle varie de 8 à 28%.
. La pipéracilline diffuse faiblement dans le lait maternel.
BIOTRANSFORMATION :
La pipéracilline n'est pas métabolisée.
ELIMINATION :
La pipéracilline est rapidement excrétée sous forme inchangée :
- dans l'urine (65% : clairance 218-238 ml/min, supposant, outre une filtration glomérulaire, une sécrétion tubulaire) ;
- dans la bile (35%, permettant le maintien d'une même posologie en cas d'insuffisance rénale modérée).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.

- La pipéracilline ne doit pas être perfusée dans une solution de bicarbonate de sodium.
- Chaque gramme de pipéracilline est reconstitué au minimum avec 2 ml d'eau pour préparations injectables : cette solution est soit injectée directement, soit diluée dans une solution pour perfusion veineuse.
La forme intraveineuse peut être administrée, dans certains cas, par voie intramusculaire à l'aide d'une solution aqueuse de chlorhydrate de lidocaïne (0,5 à 1 pour cent) à raison de 2 ml par gramme de pipéracilline sans jamais dépasser 2 g de pipéracilline par point d'injection intramusculaire.

4 g en flacon (verre de type III) de 77 ml muni d'un bouchon en bromobutyle serti par une capsule d'aluminium ; boîte de 1.