Dalacine 300 mg, gélule, boîte de 16
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Dalacine est un médicament sous forme de gélule (16) à base de Clindamycine (300 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 04/06/1996 par PFIZER PFE FRANCE au prix de 7,34€.
À propos
- Clindamycine
Principes actifs
- Amidon de maïs
- Talc (E553b)
- Magnésium stéarate (E572)
- Lactose
- Enveloppe de la gélule (couleur lavande) :
- Indigotine (E132)
- Erythrosine (E127)
- Titane dioxyde (E171)
- Gélatine
Excipients
anti-infectieux generaux à usage systémique
antibactériens à usage systémique
macrolides et lincosamides
lincosamides
clindamycine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 04/06/1996.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Infection ORL
- Infection bronchopulmonaire
- Infection stomatologique
- Infection cutanée
- Infection génitale
- Infection ostéo-articulaire
- Infection abdominale post-chirurgicale
- Infection septicémique
- Prophylaxie de l'endocardite infectieuse
Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la clindamycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
En curatif
Elles sont limitées aux infections sévères, dues à des germes définis comme sensibles dans leurs manifestations:
· ORL,
· bronchopulmonaires,
· stomatologiques,
· cutanées,
· génitales,
· ostéoarticulaires,
· abdominales post-chirurgicales,
· septicémiques,
à l'exception des infections méningées, même à germes sensibles, en raison d'une diffusion insuffisante de cet antibiotique dans le LCR.
En prophylaxie
Prophylaxie de l'endocardite infectieuse au cours des soins dentaires et d'actes portant sur les voies aériennes supérieures lors de soins ambulatoires en cas d'allergie aux bêta-lactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit jamais être utilisé:
· en cas d'hypersensibilité à la substance active, clindamycine, ainsi qu'à la lyncomycine ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition
· chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison de la forme pharmaceutique,
· en cas d'allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Posologie et mode d'administration
Traitement curatif
· Adultes: 600 à 2400 mg/24 heures, en 2, 3 ou 4 prises.
· Enfants de plus de 6 ans: 8 à 25 mg/kg/24 heures, en 3 à 4 prises.
Traitement prophylactique
· Adultes: 600 mg per os dans l'heure qui précède le geste.
· Enfants de plus de 6 ans: 15 mg/kg per os dans l'heure qui précède le geste.
Gélule parme avec inscription UPJOHN 395 sur le corps et la tête de la gélule.
Mises en garde et précautions d'emploi
Colites associées aux antibiotiques
Des colites pseudo-membraneuses et des colites associées aux antibiotiques ont été observées avec pratiquement tous les agents antibactériens dont la clindamycine (voir rubrique Effets indésirables) ; leur sévérité est variable, de légère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important d'envisager ce diagnostic en cas de survenue de diarrhée pendant ou après l'administration de tout antibiotique. En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques, la clindamycine doit immédiatement être arrêtée; un médecin devra être consulté et un traitement approprié notamment un traitement spécifique contre Clostridium difficile devra être instauré. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité et d'allergie, y compris des réactions anaphylactiques, peuvent survenir (voir rubrique Effets indésirables) et mettre en jeu le pronostic vital. Dans ces cas, la clindamycine doit être interrompue et un traitement médical adapté doit être mis en place.
La clindamycine est à utiliser avec prudence chez les malades ayant des antécédents d'asthme ou d'autres allergies.
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Effets indésirables) ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de clindamycine.
Insuffisance hépatique
Une augmentation des taux sériques et un allongement de la demi-vie d'élimination de la clindamycine ont été documentés chez l'insuffisant hépatique.
Traitement à long terme
Les traitements de longue durée ne devront être effectués que sous surveillance de la formule sanguine, des enzymes hépatiques et de la fonction rénale.
L'administration d'antibiotiques notamment en cas d'utilisation prolongée, est associée à l'émergence et à la sélection de bactéries de sensibilité diminuée ou au développement de champignons. En cas de surinfection, un traitement approprié doit être initié.
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans le traitement de la méningite car la clindamycine ne diffuse pas de manière suffisante dans le liquide céphalo-rachidien (voir rubrique Indications thérapeutiques).
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Dans les études de développement embryo-foetal réalisées (voir rubrique Données de sécurité précliniques), aucune toxicité n'a été observée sur le développement à l'exception des doses produisant une toxicité chez la mère.
La clindamycine traverse la barrière placentaire.
Les données d'exposition de la clindamycine par voie systémique ou topique chez la femme enceinte au premier trimestre de grossesse sont limitées.
Les données disponibles lors d'une exposition lors des seconds et troisièmes trimestres sont nombreuses et il n'a pas été signalé d'augmentation du risque foetal.
Ainsi, compte tenu des données disponibles, il est préférable par mesure de prudence d'éviter d'utiliser la clindamycine au cours du premier trimestre de grossesse.
Lors du deuxième et troisième trimestre de grossesse, la clindamycine peut être utilisée si nécessaire.
Allaitement
La clindamycine passe en faible quantité dans le lait maternel. Il existe un risque de troubles digestifs chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.
Fertilité
Les études de fertilité menées chez le rat recevant de la clindamycine n'ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité ou la capacité de reproduction.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes de la vitamine K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par clindamycine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Les topiques gastro-intestinaux, le charbon et les antiacides (sels d'aluminium, de calcium et de magnésium), associés ou non aux alginates, diminuent la résorption digestive de certains autres médicaments ingérés simultanément. Les médicaments pour lesquels une réduction de l'absorption digestive a été objectivée sont notamment l'acide acétylsalicylique, les antihistaminiques H2 et le lansoprazole, les bisphosphonates, les catiorésines, certaines classes d'antibiotiques (fluoroquinolones, cyclines, lincosanides) et certains antituberculeux, les digitaliques, les glucocorticoïdes, les hormones thyroïdiennes, les neuroleptiques phénothiaziniques, le sulpiride, certains bêta-bloquants, la pénicillamine, des ions (fer, phosphore, fluor), la chloroquine, l'ulipristal, la fexofénadine.
Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacides à distance de tout autre médicament (plus de 2 heures, si possible).
+ Ciclosporine
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.
+ Tacrolimus
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguins de tacrolimus et augmentation éventuelle de sa posologie.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Effets indésirables
Le tableau ci-dessous répertorie les effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques et de la surveillance post-commercialisation, par système organe-classe et fréquence.
Selon le système de classification par organe, les effets indésirables sont listés ci-dessous par ordre de fréquence puis par importance clinique en utilisant les catégories suivantes: très fréquent ((≥1/10); fréquent (≥1/100 à <1/10); peu fréquent (≥1/1000 à <1/100); rare (≥1/10000 à <1/1000); très rare (<1/10000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau des effets indésirables
Système organe-classe | Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10 | Peu fréquent ≥ 1/1000 à < 1/100 | Rare ≥ 1/10000 à < 1/1000 | Très rare < 1/10000 | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Infections et infestations |
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| Infection vaginale |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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| Agranulocytose, Leucopénie, Neutropénie, Thrombopénie, Eosinophilie purpura thrombopénique |
Affections du système immunitaire |
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| Réactions d'hypersensibilité telles qu'oedème de Quincke et anaphylaxie chez quelques sujets allergiques à la pénicilline* ; Syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) |
Affections du système nerveux |
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| Dysgueusie |
Affections gastro-intestinales | Diarrhées, Douleurs abdominales Colite pseudo-membraneuse* | Nausées, Vomissements |
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| Oesophagite, Ulcère oesophagien |
Affections hépatobiliaires | Anomalies des tests de la fonction hépatique |
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| Ictère |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
| Eruption maculopapuleuse, Urticaire |
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| Nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), Syndrome de Stevens Johnson, Dermatite exfoliative, Dermatose bulleuse, Eruptions morbilliformes, Pustulose exanthématique aigüe généralisée (PEAG), Erythème polymorphe, Prurit |
* Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ne permettent pas d'éliminer efficacement la clindamycine du plasma.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
DALACINE n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Propriétés pharmacologiques
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des lincosamides.
(J: Anti-infectieux)
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en france est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
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Aérobies à Gram positif |
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Bacillus cereus | ? |
Corynebacterium diphtheriae |
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Enterococcus faecium | 50 - 70 % |
Erysipelothrix |
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Staphylococcus méti-S |
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Staphylococcus méti-R * | 70 - 80 % |
Streptococcus B |
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Streptococcus non groupable | 30 - 40 % |
Streptococcus pneumoniae | 35 - 70 % |
Streptococcus pyogenes | 16 - 31 % |
Aérobies à Gram négatif |
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Campylobacter |
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Anaérobies |
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Actinomyces |
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Bacteroides | 5 - 30 % |
Capnocytophaga |
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Clostridium (autres que perfringens et difficile) | 25 - 35 % |
Clostridium perfringens |
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Eubacterium |
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Fusobacterium |
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Gardnerella vaginalis |
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Mobiluncus |
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Peptostreptococcus | 20 - 30 % |
Porphyromonas |
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Prevotella |
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Propionibacterium acnes | 5 - 15 % |
Veillonella |
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Autres |
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Chlamydia trachomatis |
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Leptospires |
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Mycoplasma hominis |
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Mycoplasma pneumoniae |
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Catégories |
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| ESPÈCES RÉSISTANTES |
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| Aérobies à Gram positif |
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| Corynebacterium jeikeium |
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| Entérocoques (autres que Enterococcus faecium) |
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| Listeria |
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| Nocardia asteroïdes |
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| Rhodococcus equi |
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| Aérobies à Gram négatif |
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| Bacilles à Gram négatif non fermentaires |
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| (Acinetobacter, Pseudomonas, ... ) |
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| Branhamella catarrhalis |
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| Entérobactéries |
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| Haemophilus |
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| Legionella |
| ||
| Neisseria |
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| Pasteurella |
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| Anaérobies |
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| Clostridium difficile |
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| Autres |
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| Mycobactéries |
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| Ureaplasma urealyticum |
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La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Absorption
Après administration orale, la clindamycine est absorbée rapidement et presque complètement (90 % de la dose ingérée).
L'administration simultanée de nourriture ne modifie pratiquement pas les concentrations plasmatiques obtenues.
Distribution
· Concentration sérique: chez l'adulte sain, un pic sérique de concentration plasmatique de l'ordre de 2 - 3 mg/l est obtenu une heure après la prise orale de 150 mg de chlorhydrate de clindamycine et de 4 - 5 mg/l après administration orale de 300 mg. La concentration plasmatique décroît ensuite lentement mais reste au-dessus de 1 mg/l pendant plus de 6 heures.
La concentration plasmatique augmente de façon linéaire avec la dose ingérée.
Chez les diabétiques, il a été signalé des concentrations sériques légèrement plus basses que chez le sujet sain.
La demi-vie biologique moyenne est de 2,5 heures.
· Liaison aux protéines plasmatiques
Elle est importante: de l'ordre de 80 à 94 %.
· Diffusion humorale et tissulaire
La clindamycine est distribuée dans les liquides extra et intra-cellulaires et à une très forte concentration tissulaire.
La diffusion dans le liquide céphalorachidien est très faible.
Biotransformation
Le métabolisme de la clindamycine est hépatique.
Excrétion
Environ 10 % de composés actifs sont éliminés dans les urines et 3,6 % dans les fécès; le reste est excrété sous forme de composés inactifs.
Les concentrations sériques de la clindamycine ne sont pas modifiées par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 30° C.
Il existe une incompatibilité physico-chimique avec les médicaments suivants: ampicilline, phénytoïne, barbituriques, aminophylline, gluconate de calcium, sulfate de magnésium.
16 gélules sous plaquette thermoformée (Aluminium/PVC).