Diprolene 0,05 pour cent, crème, tube de 15 g
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Diprolene est un médicament sous forme de crème à base de Bétaméthasone (0,05 %).
Autorisation de mise sur le marché le 05/09/1994 par MSD FRANCE et retiré du marché le 11/03/2013.
À propos
- Bétaméthasone
Principes actifs
- Vaseline
- Sorbitol (E420)
- Cire d'abeille blanche (E901)
- Cyclométhicone
- Propylèneglycol (E1520)
- Glycéryle oléate
- Propylèneglycol (E1520)
- Carbomère
- Sodium hydroxyde (E524)
- Chlorocrésol
- Eau purifiée
- Mélange de :
- Polyoxyéthylène cétylique éther
- Polyoxyéthylène stéarylique éther
Excipients
médicaments dermatologiques
corticoïdes, préparations dermatologiques
corticoïdes non associés
corticoïdes d'activité forte (groupe iii)
bétaméthasone
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 05/09/1994 et le 11/03/2013.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Psoriasis palmoplantaire
- Névrodermite
- Lupus érythémateux discoïde
- Lichen
- Cicatrice hypertrophique
- Lésion corticosensible
Indications thérapeutiques
- Plaques limitées et résistantes de psoriasis particulièrement dans leurs localisations palmoplantaires, de lichénifications (névrodermites), de lupus érythémateux discoïde, de lichens.
- Cicatrices hypertrophiques.
- Lésions corticosensibles, limitées en surface, ayant résisté à un corticoïde de la catégorie inférieure.
Remarque : Après un traitement d'attaque généralement bref, le relais est éventuellement assuré par un corticoïde d'une classe inférieure.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
- Hypersensibilité à l'un des constituants.
- Infections bactériennes, virales, fongiques primitives et parasitaires même si elles comportent une composante inflammatoire.
- Lésions ulcérées.
- Acné.
- Rosacée.
- Nourrisson (voir mises en garde).
Posologie et mode d'administration
La posologie est de 1 ou 2 applications par jour. Une augmentation du nombre d'applications quotidiennes risquerait d'aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
En cas de traitement de grandes surfaces il est nécessaire de surveiller le nombre de tubes utilisés.
Etaler le produit sur les lésions et faire pénétrer par un léger massage.
L'arrêt du traitement se fera de façon progressive en espaçant les applications et/ou par l'utilisation d'un corticoïde moins fort ou moins dosé.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- L'utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes de classe I, expose à la survenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement corticosensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
- En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d'une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l'enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance ; ces accidents disparaissent à l'arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
- Chez l'enfant de moins de 12 ans, le traitement ne peut être qu'exceptionnel et sous stricte surveillance médicale.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En cas d'infection bactérienne ou mycosique d'une dermatose corticosensible, il convient de faire précéder l'utilisation du corticoïde d'un traitement spécifique, soit éventuellement et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde et traitement spécifique.
- Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
- En cas d'application palpébrale, la durée du traitement doit être limitée. Une application prolongée expose en effet à des risques de ptosis par atteinte musculaire du releveur de la paupière, de glaucome, d'effet rebond.
- Allaitement : l'allaitement est à éviter chez les patientes recevant un traitement par les corticoïdes per os car ils sont excrétés dans le lait maternel. Par voie locale, le passage transdermique des corticoïdes, et donc le retentissement métabolique chez le nouveau-né, sera fonction de la surface traitée, du degré d'altération épidermique et de la durée du traitement.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Aucune étude de tératogénicité n'a été effectuée avec des corticoïdes locaux.
Néanmoins, dans l'espèce humaine, les études concernant la prise de corticoïdes per os n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui de la population générale.
Allaitement :
L'allaitement est à éviter chez les patientes recevant un traitement par les corticoïdes per os car ils sont excrétés dans le lait maternel.
Par voie locale, le passage transdermique des corticoïdes, et donc le retentissement métabolique chez le nouveau-né, sera fonction de la surface traitée, du degré d'altération épidermique et de la durée du traitement.
Effets indésirables
- Sont à craindre en cas d'usage prolongé : atrophie cutanée, télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), vergetures (à la racine des membres notamment et survenant plus volontiers chez les adolescents) ; purpura ecchymotique secondaire à l'atrophie, fragilité cutanée.
- Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatose péri-orale ou bien créer ou aggraver une rosacée (voir mises en garde et contre-indications).
- Peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe (voir contre-indications).
- Possibilité d'effets systémiques (voir mises en garde : syndrome cushingoïde, ralentissement de la croissance ; insuffisance surrénale aiguë).
- Ont été rapportées : éruptions acnéiformes ou pustuleuses, hypertrichose, dépigmentation.
Propriétés pharmacologiques
DERMOCORTICOIDE d'activité très forte : classe I selon les tests de vasoconstriction cutanée.
Cette très forte activité résulte de la solubilisation du dipropionate de bétaméthasone dans du propylèneglycol.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié.
Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface à traiter, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Tube de 15 g (Aluminium).