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Diltiazem rpg 60 mg, comprimé, boîte de 30

Diltiazem rpg est un médicament sous forme de comprimé (30) à base de Diltiazem chlorhydrate (60 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 31/03/1992 par RANBAXY PHARMA GENERIQUES au prix de 1,84€ et retiré du marché le 07/10/2013.

 

À propos

    Principes actifs

  • Diltiazem

    Excipients

  • Lactose
  • Macrogol
  • Huile de ricin
  • Magnésium stéarate (E572)

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • inhibiteurs calciques

        • inhibiteurs calciques sélectifs a effets cardiaques directs

          • dérivés de la benzothiazépine

            • diltiazem

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 31/03/1992 et le 07/10/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Angine de poitrine
  • Angor d'effort
  • Angor spontané
  • Angor de Prinzmetal

Indications thérapeutiques

Traitement préventif des crises d'angine de poitrine, notamment dans l'angor d'effort, l'angor spontané dont l'angor de Prinzmetal.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- dysfonction sinusale,
- blocs auriculoventriculaires de degrés II et III non appareillés,
- insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,
- association au dantrolène en perfusion (voir interactions),
- en association au cisapride, au pimozide, à l'ergotamine et à la dihydroergotamine.
DECONSEILLE :
Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
- Allaitement : le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.
- Associations déconseillées : anti-arythmiques, esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche).

 

Posologie et mode d'administration

Adulte :
La posologie usuelle est de 1 comprimé (60 mg) trois fois par jour au début des repas.
Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 (soit 240 mg), voire 6 comprimés (soit 360 mg) par jour.
Le comprimé doit être avalé avec un peu de liquide, sans être croqué.


Comprimé blanc.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculoventriculaire du premier degré à l'électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement, de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.
- Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme, en début de traitement.
- En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.
- Le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrant de troubles respiratoires chroniques.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Allaitement :
Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Dantrolène (perfusion) par mesure de prudence : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
- Cisapride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Pimozide :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Ergotamine, dihydroergotamine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
- Anti-arythmiques : le diltiazem a des propriétés anti-arythmiques et du point de vue des interactions médicamenteuses, il est à considérer comme tel. La coprescription est déconseillée du fait de l'augmentation possible des effets indésirables cardiaques par effets additifs. L'association à un autre anti-arythmique est TRES DELICATE, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Alpha1 bloquants : majoration de l'effet hypotenseur et risque d'hypotension orthostatique sévère. Une surveillance clinique doit être faite avec recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament alpha1 bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci).
- Bêtabloquants : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets). Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement.
- Amiodarone : risque accru de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire notamment chez le sujet âgé. Il convient de mener une surveillance clinique et ECG.
- Ciclosporine : augmentation des taux circulants de ciclosporine. Le mécanisme invoqué est une inhibition du métabolisme de la ciclosporine. Il convient de diminuer la posologie de la ciclosporine, de contrôler la fonction rénale, de doser les taux circulants de ciclosporine et d'adapter la posologie pendant l'association et après son arrêt.
- Carbamazépine : augmentation des taux circulants de carbamazépine avec signes de surdosage (inhibition de son métabolisme hépatique). Il convient de mener une surveillance clinique et une réduction éventuelle de la posologie de carbamazépine.
- Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Il convient de mener une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
- Esmolol (en cas de fonction ventriculaire gauche normale) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets). Il faut mener une surveillance clinique et ECG.
- Midazolam (voie IV) : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation). Il convient de mener une surveillance clinique et une réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Il convient de mener une surveillance de la tension artérielle et une adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antidépresseurs imipraminiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).

 

Effets indésirables

- Les plus fréquents qui conduisent parfois à l'interruption du traitement sont : bradycardies sinusales, blocs sino-auriculaires, blocs auriculoventriculaires, oedèmes des membres inférieurs, éruptions cutanées. Ces dernières sont le plus souvent localisées et consistent en des érythèmes simples, des urticaires ou, exceptionnellement, des érythèmes desquamatifs, éventuellement fébriles, régressifs à l'arrêt du traitement.
- Les autres effets secondaires sont rares et transitoires : asthénies, somnolences, céphalées, insomnies, vertiges, troubles digestifs (dyspepsies, épigastralgies, sécheresse buccale, constipation ou diarrhées).
- De rares cas d'augmentations isolées, modérées et transitoires, des transaminases hépatiques ont été observés à la période initiale du traitement. De très exceptionnels cas d'hépatites cliniques ont été rapportés.

 

Surdosage

Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, et des troubles de la conduction auriculoventriculaire.
Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique.
Les antidotes proposés sont : l'atropine, le glucagon, l'adrénaline, voire le gluconate de calcium.

 

Propriétés pharmacologiques

INHIBITEUR CALCIQUE, DERIVE DE LA BENZOTHIAZEPINE.
(C : système cardiovasculaire).
Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la concentration intracellulaire calcique atteignant les protéines contractiles.
- Chez l'animal :
Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s'exerce de façon modérée sur les territoires artériels périphériques, s'observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives.
- Chez l'homme :
Le diltiazem augmente le débit coronaire par diminution des résistances.
Par son action bradycardisante modérée et la diminution modérée des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque.
Il n'a pas été mis en évidence d'effets inotropes négatifs même en cas d'association aux bêtabloquants.
Sur le plan électrophysiologique, chez le sujet normal, le diltiazem est modérément bradycardisant ; il allonge discrètement la conduction intradonale et n'a pas d'effet sur la conduction à l'étage hissien et infra-hissien.
L'efficacité clinique du diltiazem a été démontrée lors d'études contrôlées dans toutes les formes d'angor.
A l'effort, on a constaté :
. une amélioration des performances,
. une diminution de l'amplitude du sous-décalage de ST (maximal à charge constante, à FC constante et à double produit constant).
Sa remarquable activité dans l'angor de Prinzmetal démontre en outre son effet protecteur important vis-à-vis du spasme coronarien.

Chez l'homme, le diltiazem a une résorption intestinale rapide. Il apparaît dans le sang 30 minutes après son administration orale.
Le pic de concentration plasmatique est atteint entre la 3ème et 4ème heure. La demi-vie plasmatique apparente est de 4 à 8 heures. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80 à 85%. Le diltiazem est fortement métabolisé par le foie ; son principal métabolite actif est le désacétyldiltiazem. L'élimination est biliaire (65%) et urinaire (35%).
On ne trouve que 0,2 à 0,4% de diltiazem inchangé dans les urines.
D'une façon générale, il existe une relation significative entre la dose absorbée et la concentration plasmatique. Toute augmentation de cette dose est suivie d'une augmentation proportionnelle du taux plasmatique suggérant l'absence de phénomène de saturation.
A posologie constante, les taux plasmatiques sont relativement constants.
Il existe une relation concentration plasmatique efficacité. Les taux plasmatiques nécessaires à l'obtention d'une efficacité satisfaisante se situent en moyenne entre 70 et 200 ng/ml. Il semblerait également que ces taux plasmatiques doivent être d'autant plus élevés que l'angor est plus sévère.
Le profil pharmacocinétique n'est pas modifié en cas d'insuffisance rénale.
Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune.
Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.

30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).