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Enoxor 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Enoxor est un médicament sous forme de comprimé pelliculé (10) à base de Enoxacine (200 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 03/05/1988 par PIERRE FABRE MEDICAMENT et retiré du marché le 17/12/2015.

 

À propos

    Principes actifs

  • Enoxacine

    Excipients

  • Magnésium stéarate (E572)
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Croscarmellose sodique (E468)
  • Silice (E551)
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Pelliculage :
  • Opadry YS-1-4252 :
  • Hypromellose (E464)
  • Macrogol 400
  • Polysorbate 80 (E433)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Carmin d'indigo (E132)
  • Opadry YS-2-7013 :
  • Hypromellose (E464)
  • Macrogol 4000

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • quinolones antibactériennes

          • fluoroquinolones

            • enoxacine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 03/05/1988 et le 17/12/2015.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Cystite aigüe non compliquée de la femme non ménopausée
  • Cystite compliquée de la femme
  • Urétrite gonococcique aiguë non compliquée
  • Prostatite
  • Infection génito-urinaire à Staphylococcus aureus
  • Infection génito-urinaire à Pseudomonas aeruginosa

Indications thérapeutiques

ENOXOR 200 mg comprimé pelliculé est indiqué chez l'adulte dans le traitement des infections suivantes (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques). Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la résistance bactérienne à l'énoxacine avant d'initier le traitement.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Chez l'adulte :

·         cystites aiguës simples non compliquées de la femme non ménopausée,

·         cystites compliquées de la femme,

·         urétrites gonococciques aiguës non compliquées de l'homme dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae sensibles. L'énoxacine doit être administrée pour le traitement des urétrites gonococciques seulement si la présence d'une souche de Neisseria gonorrhoeae résistante à l'énoxacine peut être exclue (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi),

·         prostatites à bactéries sensibles.

Au cours du traitement d'infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l'émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l'association d'un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d'une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas de suspicion d'échec.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament ne doit jamais être utilisé :

·         chez les patients ayant une hypersensibilité à l'énoxacine, à d'autres quinolones ou à l'un des composants de ce médicament (voir rubrique Composition),

·         chez les patients épileptiques,

·         chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée à l'administration de quinolones,

·         chez les enfants ou adolescents en période de croissance (en raison du risque d'arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations),

·         en cas d'allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement),

·         en cas d'administration concomitante d'énoxacine et de duloxétine, et en cas d'administration concomitante d'énoxacine et de théophylline (et par extrapolation aminophylline) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes 

Chez le sujet aux fonctions rénales normales

·         Cystites aiguës simples non compliquées de la femme non ménopausée : 400 mg par jour, en une prise quotidienne vespérale de deux comprimés dosés à 200 mg pendant 5 jours.

·         Cystites compliquées de la femme: 400 mg par jour, en deux prises de 1 comprimé dosé à 200 mg.

·         Prostatites : 800 mg par jour, en deux prises de 2 comprimés dosés à 200 mg.

·         Urétrites gonococciques aiguës non compliquées de l'homme: 200 ou 400 mg selon le poids du patient, en dose unique.

Chez le sujet insuffisant rénal

Clairance de la créatinine (ml/min)

Posologie

> 80

 

Pas de modification du schéma posologique ; voir la posologie habituelle

30 - 80

Pas de modification du schéma posologique ; voir la posologie habituelle

< 30

Utilisation de l'énoxacine uniquement dans le traitement des prostatites : 400 mg toutes les 24 heures

Mode d'administration

Voie orale.

Les comprimés d'énoxacine doivent être avalés avec un grand verre d'eau. Ils sont à prendre de préférence au cours des repas pour éviter les troubles digestifs.

Comprimé rond pelliculé bleu pâle.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Infections urinaires

La résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones (pathogène le plus fréquemment responsable des infections urinaires) varie au sein de l'Union Européenne. Les prescripteurs  doivent prendre en considération la prévalence locale de la résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones.

Infections de l'appareil  génital

Les urétrites gonococciques peuvent être dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux fluoroquinolones.

L'énoxacine doit donc être administrée pour le traitement des urétrites gonococciques seulement si la présence d'une souche de Neisseria gonorrhoeae résistante à l'énoxacine peut être exclue.

Photosensibilité

L'énoxacine peut provoquer des réactions de photosensibilité. Les patients traités par énoxacine doivent éviter l'exposition au soleil ou aux rayonnements ultraviolets pendant la durée du traitement par énoxacine (voir rubrique Effets indésirables).

Hypersensibilité

Des réactions d'hypersensibilité et d'allergie, y compris des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes, ont été rapportées avec des quinolones. Elles peuvent survenir dès la première prise et peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Des manifestations allergiques ont été rapportées avec ENOXOR (voir rubrique Effets indésirables). Si de tels symptômes se produisent avec ENOXOR, le traitement doit être interrompu et un traitement médical adapté doit être mis en place.

Système musculo-squelettique

Les tendinites, exceptionnellement observées, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le tendon d'Achille. Ces tendinopathies, parfois bilatérales, peuvent survenir dès les premières 48 heures de traitement jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du traitement par les fluoroquinolones. Le risque de tendinopathie peut être accru chez les patients âgés ou les patients traités simultanément par des corticostéroïdes ou ceux exerçant une activité sportive intense.

L'apparition de signes de tendinite demande un arrêt du traitement, la mise au repos des deux tendons d'Achille par une contention appropriée ou des talonnettes, et un avis en milieu spécialisé (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).

Système nerveux central

L'énoxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs prédisposant à la survenue de convulsions (voir rubrique Effets indésirables).

Myasthénie

Les quinolones peuvent aggraver les signes d'une myasthénie et entraîner une faiblesse des muscles respiratoires mettant en jeu le pronostic vital. L'énoxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients atteints de myasthénie (voir rubrique Effets indésirables).

Troubles cardiaques

D'autres substances de la classe des fluoroquinolones ont été associées à des cas d'allongement de l'intervalle QT.

Patients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD)

Chez les sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD, des cas d'hémolyse aiguë ont été rapportés avec des quinolones. Bien qu'aucun cas d'hémolyse n'ait été rapporté avec l'énoxacine, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d'une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Infections secondaires

Comme avec d'autres antibiotiques, l'utilisation d'énoxacine, en particulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance de souches non sensibles. Une évaluation répétée de l'état du patient est essentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises.

Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d'infections nosocomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas.

Associations déconseillées

L'utilisation d'énoxacine et de la caféine est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

L'utilisation d'énoxacine et de fenbufène est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'énoxacine pendant la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes, bien que les études effectuées chez l'animal n'aient pas mis en évidence d'effet tératogène. Des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour, aucun cas d'arthropathie secondaire à une exposition in utero n'est rapporté.

Allaitement

L'administration de ce médicament fait contre-indiquer l'allaitement, en raison du passage des quinolones dans le lait maternel et du risque articulaire pour le nouveau-né allaité.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations contre-indiquées

+        Duloxétine

Risque d'augmentation des effets indésirables de la duloxétine par diminution de son métabolisme hépatique par l'énoxacine.

+ Théophylline (et par extrapolation, aminophylline)

Surdosage en théophylline par diminution importante de son métabolisme.

Associations déconseillées

+        Caféine

Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine, pouvant entraîner excitations et hallucinations par diminution de son métabolisme hépatique.

+        Fenbufène

Risque d'apparition de convulsions par addition des effets indésirables neurologiques.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+        Fer

Diminution de l'absorption digestive de l'énoxacine. Prendre les sels de fer à distance de l'énoxacine  (plus de 2 heures, si possible).

+        Zinc

Diminution de l'absorption digestive de l'énoxacine. Prendre les sels de zinc à distance de l'énoxacine (plus de 2 heures, si possible).

+        Sucralfate

Diminution de l'absorption digestive de l'énoxacine. Prendre le sucralfate à distance de l'énoxacine (plus de 2 heures, si possible).

+        Strontium

Diminution de l'absorption digestive du strontium. Prendre le strontium à distance de l'énoxacine (plus de deux heures si possible).

+        Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

+        Mycophénolate mofetil

Diminution des concentrations de l'acide mycophénolique d'environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d'efficacité.

+        Ropinirole

Augmentation des concentrations plasmatiques de ropinirole avec signes de surdosage par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et réduction de la posologie du ropinirole pendant le traitement par l'énoxacine et après son arrêt.

+        Antivitamines K

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par la fluoroquinolone et après son arrêt.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR:

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-après par système classe-organe, conformément à la classification MedDRA.

La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention ci-après : très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100, 1/10) ; peu fréquent (1/1 000, 1/100) ; rare (1/10 000, 1/1000) ; très rare (1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Comme la plupart des données proviennent d'observations post marketing, les fréquences ne peuvent être estimées et sont considérées comme « indéterminées ».

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Manifestations cutanées allergiques ; photosensibilisation (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections du système immunitaire 

Réactions allergiques incluant urticaire, Œdème de Quincke et réactions anaphylactiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections du système nerveux

Convulsions (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), céphalées, troubles de la vigilance, possible aggravation de myasthénie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections musculo-squelettiques et systémiques et affections osseuses

Douleurs musculaires et/ou articulaires; rares cas de tendinites et ruptures tendineuses (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rares cas d'hyperéosinophilie.

Affections hépatobiliaires

Rares cas d'élévation des transaminases et des phosphatases alcalines.

 

Surdosage

Le traitement est symptomatique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Comme lors de tout traitement susceptible d'entraîner des manifestations neurologiques, il convient d'avertir de ce risque potentiel les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : fluoroquinolone, Code ATC: J01MA04

L'énoxacine est un antibiotique appartenant à la famille des quinolones, au groupe des fluoroquinolones.

Mode d'action

L'énoxacine agit sur la réplication de l'ADN en inhibant l'ADN gyrase.

Concentrations critiques

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :

Recommandations du Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM)

S £ 1 mg/l         et         R > 2 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Classification des espèces en fonction de la sensibilité à l'énoxacine :

Classes

ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecalis ($)

Staphylococcus méticilline-sensible

Aérobies à Gram négatif

Morganella morganii

Proteus vulgaris

Espèces inconstamment sensibles

(résistance acquise > 10%)

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus méticilline-résistant (+) (1)

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+)

Citrobacter freundii

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klebsiella

Proteus mirabilis

Providencia (+)

Pseudomonas aeruginosa (+)

Serratia

ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecium

Streptococcus

($)        Espèce naturellement intermédiaire en l'absence de mécanisme de résistance

(+)        La prévalence de la résistance bactérienne est $ 50 % en France.

(1)        La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques   et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Absorption

Après administration orale de 200 mg ou de 400 mg d'énoxacine, l'énoxacine est absorbée rapidement (temps du pic plasmatique (Tmax) observé entre 1 et 2 heures) avec une biodisponibilité absolue de 80 - 90 %, indépendante de la dose.

La valeur du pic plasmatique (Cmax) après prise unique d'énoxacine est de:

1,0 - 1,5 microgrammes/ml à la dose de 200 mg

2,5 - 3,5 microgrammes/ml à la dose de 400 mg.

Après administrations répétées de 400 mg ou 800 mg/jour, l'équilibre est atteint dès le deuxième ou troisième jour, avec des concentrations plasmatiques de:

1,0 - 2,5 microgrammes/ml à la dose de 200 mg toutes les 12 heures

1,4 - 3,7 microgrammes/ml à la dose de 400 mg toutes les 24 heures

2,5 - 5,5 microgrammes/ml à la dose de 400 mg toutes les 12 heures

Distribution

La liaison de l'énoxacine aux protéines plasmatiques est modérée, de l'ordre de 30 à 40 pour cent.

Le volume de distribution, estimé à partir de l'aire sous la courbe, est de 2 à 3 litres par kg.

Les concentrations tissulaires à l'état d'équilibre (posologie de 400 mg deux fois par jour) sont les suivantes:

·         parenchyme rénal: le rapport entre les concentrations maximales rein sur plasma est de 3 à 4.

·         parenchyme prostatique: le rapport entre les concentrations maximales prostate sur plasma est proche de 2.

·         parenchyme pulmonaire: des concentrations de 7 à 12 microgrammes/g ont été observées.

·         sécrétions bronchiques: le rapport des concentrations maximales sécrétions sur plasma est de 1 à 1,3.

Elimination

L'énoxacine est principalement éliminée par voie urinaire, principalement sous forme inchangée.

Sa demi-vie plasmatique est proche de 4 à 5 heures après administration unique et proche de 6 à 7 heures après prises répétées.

Métabolisme

L'énoxacine est faiblement métabolisée (20 % de la dose administrée); le principal métabolite est l'oxo-énoxacine.

Excrétion

L'élimination rénale du produit inchangé représente 40 à 50 pour cent de la dose ingérée, contre 10 à 15 pour cent pour l'oxo-énoxacine.

Après administration unique d'énoxacine, les concentrations urinaires de produit inchangé durant les intervalles 0 - 2 h et 8 - 12 h sont les suivantes:

o        51 - 169 microgrammes/ml et 9 - 50 microgrammes/ml après administration de 200 mg

o        101 - 436 microgrammes/ml et 27 - 163 microgrammes/ml après administration de 400 mg.

La clairance rénale est de 300 ml/min et 200 ml/min après administration de 200 et 400 mg en dose unique, respectivement.

Après administrations répétées, les concentrations urinaires du produit inchangé durant les intervalles 0 - 2 heures et 8 - 12 heures sont les suivantes:

o        64 - 410 microgrammes/ml et 47 - 129 microgrammes/ml après administration de 200 mg toutes les 12 heures

o        118 - 1502 microgrammes/ml et 160 - 484 microgrammes/ml après administration de 400 mg toutes les 12 heures.

Après administrations répétées de 400 mg une fois par jour, les concentrations urinaires durant les intervalles 0 - 4 heures et 20 - 24 heures sont respectivement de 71 - 730 microgrammes/ml et 12 - 115 microgrammes/ml.

La clairance rénale après administration répétée est de:

o        200 ml/mn après administration de 200 mg toutes les 12 heures,

o        150 ml/mn après administration de 400 mg toutes les 12 heures,

o        200 ml/mn après administration de 400 mg toutes les 24 heures.

Pharmacocinétique chez les patients à risque

Insuffisants rénaux.

Le pic plasmatique observé chez des patients en insuffisance rénale est comparable à celui observé chez le patient à fonction rénale normale, même si un retard à l'absorption peut être constaté. La demi-vie est plus longue (7 à 10 heures) chez l'insuffisant rénal que chez le sujet sain. La valeur de la demi-vie n'est pas corrélée au degré d'insuffisance rénale (clairance à la créatinine), vraisemblablement à cause d'une élimination extra-rénale.

Les concentrations urinaires diminuent en fonction du degré d'insuffisance rénale; lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/mn, elles deviennent trop faibles pour espérer une activité thérapeutique dans le traitement de l'infection urinaire. L'énoxacine n'est pas dialysable (environ 3 % de la dose administrée est épuré durant une séance de dialyse).

Sujets âgés

Bien qu'il existe chez le sujet âgé une diminution de la clairance rénale, une augmentation du pic plasmatique (Cmax) et de l'aire sous la courbe par rapport aux sujets jeunes, il n'est pas nécessaire de modifier la posologie du médicament chez le sujet âgé.

Influence de l'alimentation

Un repas, riche en hydrates de carbone ou en graisses, peut retarder légèrement l'absorption de l'énoxacine, le temps du pic plasmatique (Tmax) étant augmenté. En revanche, les autres paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par rapport au sujet en état de jeûne.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à température ambiante.

10 comprimés pelliculés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).