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Lincocine 500 mg, gélule, boîte de 12

Lincocine est un médicament sous forme de gélule (12) à base de Lincomycine (500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 02/11/1982 par PFIZER PFE FRANCE au prix de 4,83€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Lincomycine

    Excipients

  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Lactose
  • Enveloppe de la gélule :
  • Gélatine
  • Indigotine (E132)
  • Erythrosine (E127)
  • Titane dioxyde (E171)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • lincosamides

            • lincomycine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 02/11/1982.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection ORL
  • Infection bronchopulmonaire
  • Infection stomatologique
  • Infection cutanée
  • Infection génitale
  • Infection ostéo-articulaire
  • Infection abdominale post-chirurgicale
  • Infection septicémique

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la lincomycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections sévères, dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles dans leurs manifestations:

·         O.R.L.,

·         bronchopulmonaires,

·         stomatologiques,

·         cutanées,

·         génitales,

·         ostéoarticulaires,

·         abdominales post-chirurgicales,

·         septicémiques.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Allergie à la lincomycine ou à la clindamycine.

·         Les infections méningées, même à germes sensibles, ne sont pas une indication, en raison d'une diffusion insuffisante de cet antibiotique dans le L.C.R.

·         Allaitement (cf rubrique Grossesse et allaitement)

 

Posologie et mode d'administration

1. VOIE ORALE

Afin d'obtenir une absorption optimale, il est conseillé de ne rien faire ingérer, excepté de l'eau, pendant une période de une à deux heures avant et après l'administration:

Adultes: 1,5 g à 2 g/24 heures,

Enfants: 30 à 60 mg/kg/24 heures.

Gélule bleu clair et bleu foncé.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde

Des diarrhées graves et persistantes peuvent survenir pendant ou après un traitement par la lincomycine. Cette complication a également été décrite avec d'autres antibiotiques. Ces diarrhées sont parfois symptomatiques d'une colite pseudo-membraneuse qui peut être mortelle. Une ou plusieurs toxines produites par les Clostridia peuvent être une cause essentielle de ces colites.

Toute diarrhée grave, survenant même plusieurs semaines après l'arrêt des médicaments, doit être à priori, imputée au traitement. L'administration de produits favorisant la stase fécale doit alors être évitée. Cette diarrhée impose l'arrêt du traitement, et les formes graves l'hospitalisation. Il est recommandé de pratiquer un examen endoscopique.

Les cas bénins présentant une altération légère de la muqueuse peuvent régresser par simple arrêt du traitement. Les cas modérés ou graves, outre un traitement symptomatique sous surveillance médicale stricte, justifient l'administration orale de vancomycine (chez l'adulte: 125 à 500 mg 4 fois/jour pendant cinq à dix jours) ou à défaut de métronidazole (750 mg 2 fois/jour pendant le même temps).

Précautions d'emploi

Voie orale

·         Ne pas administrer aux colitiques (voir "Mises en garde").

·         A utiliser avec prudence chez les malades ayant des antécédents d'asthme ou d'autres allergies.

·         Les traitements de longue durée ne devront être effectués que sous surveillance de la formule sanguine, des tests hépatiques et de la fonction rénale.

·         En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie de la lincomycine est augmentée. Il est donc recommandé d'adapter les posologies en fonction des taux sériques régulièrement dosés.

·         Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la lincomycine au cours de la grossesse. En effet, bien que les données cliniques soient rassurantes, elles sont en un nombre limité et les données animales sont insuffisantes.

Allaitement

Compte tenu du profil de tolérance de ce médicament, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament (voir rubrique Contre-indications).

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Il existe une incompatibilité- physico-chimique avec la novobiocine et la kanamycine.

Ne pas associer à l'érythromycine pour éviter un antagonisme possible.

En raison de ses propriétés curarisantes au niveau de la jonction neuromusculaire, son administration sera prudente en cas d'association avec des produits possédant la même propriété.

INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES

La lincomycine peut interférer sur le dosage des phosphatases alcalines de sérum. Les valeurs obtenues sont alors faussement élevées.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

1. TROUBLES DIGESTIFS

Les principaux troubles digestifs rapportés ont été:

·         douleurs abdominales, diarrhées persistantes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi),

·         nausées, vomissements,

·         oesophagite (voie orale).

 

2. TROUBLES HEMATOLOGIQUES

Neutropénie, leucopénie, agranulocytose, purpura thrombopénique ont été signalés.

De rares cas d'anémie aplasique ou de pancytopénie ont été rapportés sans que la responsabilité de la lincomycine n'ait pu être rejetée.

3. REACTIONS CUTANEES ET ALLERGIQUES

·         Des réactions d'hypersensibilité telles que: oedème angioneurotique, anaphylaxie ont été signalées chez quelques sujets allergiques à la pénicilline.

·         De rares cas d'érythème polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell, ont été associés à l'administration de lincomycine.

·         Prurit, éruption cutanées, urticaire.

 

4. HEPATOTOXICITE

Bien qu'aucune relation directe entre administration de lincomycine et dysfonctionnement hépatique n'ait pu être établie, quelques exemples d'ictères et de perturbation des fonctions hépatiques (transaminases) ont été signalés.

 

Surdosage

En cas de surdosage, des réactions gastro-intestinales peuvent apparaître, incluant douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées. De plus, des cas légers et transitoires de fatigue, vertige, étourdissement, hypotension, dyspnée, paresthésie périorale, somnolence, démangeaison ont également été rapportés.

Il n'existe pas d'antidote connu. Le traitement doit être symptomatique et adapté.

L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ne sont pas efficaces pour éliminer la lincomycine du sérum.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Il n'y a pas d'effets délétères sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

La lincomycine est un antibiotique de la famille des Lincosamides.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 2 mg/l         et         R > 8 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

 

Corynebacterium diphtheriae

 

Enterococcus faecium

50 - 70 %

Erysipelothrix

 

Staphylococcus méti-S

 

Staphylococcus méti-R *

70 - 80 %

Streptococcus B

 

Streptococcus non groupable

30 - 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 - 70 %

Streptococcus pyogenes

16 - 31 %

Aérobies à Gram négatif

 

Campylobacter

 

Anaérobies

 

Actinomyces

 

Bacteroides

5 - 30 %

Capnocytophaga

 

Clostridium (autres que perfringens et difficile)

25 - 35 %

Clostridium perfringens

 

Eubacterium

 

Fusobacterium

 

Gardnerella vaginalis

 

Mobiluncus

 

Peptostreptococcus

20 - 30 %

Porphyromonas

 

Prevotella

 

Propionibacterium acnes

5 - 15 %

Veillonella

 

Autres

 

Chlamydia trachomatis

 

Leptospires

 

Mycoplasma hominis

 

Mycoplasma pneumoniae

 

 

Catégories

 

 

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

 

Aérobies à Gram positif

 

 

Corynebacterium jeikeium

 

 

Entérocoques (autres que Enterococcus faecium)

 

 

Listeria

 

 

Nocardia asteroïdes

 

 

Rhodococcus equi

 

 

Aérobies à Gram négatif

 

 

Bacilles à Gram négatif non fermentaires

(Acinetobacter, Pseudomonas, ...)

 

 

Branhamella catarrhalis

 

 

Entérobactéries

 

 

Haemophilus

 

 

Legionella

 

 

Neisseria

 

 

Pasteurella

 

 

Anaérobies

 

 

Clostridium difficile

 

 

Autres

 

 

Mycobactéries

 

 

Ureaplasma urealyticum

 

*    La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

1. ABSORPTION

La lincomycine administrée per os est rapidement absorbée.

L'administration concomitante de nourriture conduit à une absorption plus lente et à un pic de concentration plasmatique réduit.

Après administration de 500 mg par voie orale, la concentration sérique maximale est obtenue au bout de quatre heures. Elle varie entre 2,0 et 7,0 mcg/ml.

Après administration par voie intramusculaire de 600 mg de lincomycine, la concentration sérique maximale est obtenue au bout de une à deux heures Elle varie entre 8,0 et 18,0 mcg/ml.

2. DISTRIBUTION

La lincomycine se distribue largement dans tout l'organisme, sans, semble-t-il, se concentrer dans un organe particulier.

La demi-vie est comprise entre quatre et six heures en moyenne.

La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 70 %.

Le taux dans le L.C.R. est faible (voir rubrique Contre-indications).

La lincomycine passe la barrière placentaire.

Passage dans le lait maternel: la lincomycine est retrouvée dans le lait maternel à des concentrations de 0,5 à 2,4 mcg/ml.

La diffusion dans l'os est excellente.

3. BIOTRANSFORMATION

Le métabolisme de la lincomycine se situe au niveau du foie.

4. ELIMINATION

La lincomycine est excrétée par les urines et la bile, et est retrouvée dans les fécès.

L'excrétion biliaire est très importante, et les concentrations obtenues sont deux à six fois plus importantes que la concentration sanguine.

Elles diminuent en cas d'insuffisance hépatique.

L'excrétion urinaire varie selon le mode d'administration:

1 à 31 % après dose orale unique de 500 mg (moyenne 4 %),

1,8 à 24,8 % après dose I.M. unique de 600 mg (moyenne 17,3 %),

4,9 à 20,3 % après perfusion de 600 mg en 2 heures (moyenne 13,8 % ).

L'élimination dans les fécès est de 40 % de la dose ingérée, et seulement de 4 à 14 % d'une dose administrée par voie parentérale.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

Pas de condition particulière de conservation.

Il existe une incompatibilité physico-chimique avec la novobiocine et la kanamycine.

12 gélules sous plaquettes thermoformées (Aluminium - P.V.C.).