Alkocortenbioform, crème, tube de 15 g
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Alkocortenbioform est un médicament sous forme de crème à base de Flumétasone + clioquinol (0,02 %/3 %).
Autorisation de mise sur le marché le 07/07/1997 par PRIMUS LAB LTD. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Flumétasone
- Clioquinol
Principes actifs
- Cétylique alcool
- Stéarylique alcool
- Blanc de baleine
- Vaseline
- Glycérol (E422)
- Sodium laurylsulfate (E487)
- Eau purifiée
Excipients
médicaments dermatologiques
corticoïdes, préparations dermatologiques
corticoïdes, associations avec des antiseptiques
corticoïdes d'activité modérée et antiseptiques
flumétasone et antiseptiques
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 07/07/1997.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Eczéma de contact
- Dermite atopique
- Dermite de stase
- Psoriasis
- Dermite séborrhéique à l'exception du visage
- Piqûre d'insecte
- Prurigo parasitaire
Indications thérapeutiques
1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
- Eczéma de contact.
- Dermite atopique.
2. Indications où la corticothérapie locale est l'un des traitements habituels :
- Dermite de stase.
- Psoriasis en relais, dans les plis ou chez l'enfant.
- Dermite séborrhéique à l'exception du visage.
3. Indications de circonstance pour une durée brève :
piqûres d'insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
Remarque : Chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveau le mieux approprié en sachant qu'en fonction des résultats on peut être conduit à lui substituer un produit d'une activité plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lésions.
La forme crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës, suintantes.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
- Hypersensibilité à l'un des composants de la préparation,
- infections primitives bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires,
- lésions ulcérées,
- acné,
- rosacée,
- application sur les paupières (risque de glaucome).
Posologie et mode d'administration
Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.
Une augmentation du nombre d'applications quotidiennes risquerait d'aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Le traitement de grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
II est conseillé d'appliquer le produit en touches espacées, puis de l'étaler en massant légèrement jusqu'à ce qu'il soit entièrement absorbé.
Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique...) rendent souhaitable un arrêt progressif. II peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l'utilisation d'un corticoïde moins fort ou moins dosé.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- L'utilisation prolongée sur le visage de corticoïdes à activité modéré expose à la survenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement corticosensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
- En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d'une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l'enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l'arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Chez le nourrisson, il est préférable d'éviter les corticoïdes d'activité modérée. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d'occlusion spontanée pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
- En cas d'infection bactérienne ou mycosique d'une dermatose corticosensible, faire précéder l'utilisation du corticoïde d'un traitement spécifique.
- Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
- Allaitement : lors d'un traitement per os, l'allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel. Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d'excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d'altération épidermique et de la durée de traitement.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Aucune étude de tératogénicité n'a été effectuée avec des corticoïdes locaux.
Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
Allaitement :
Lors d'un traitement per os, l'allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.
Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d'excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d'altération épidermique et de la durée de traitement.
Effets indésirables
Dus au corticoïde :
- L'utilisation prolongée de corticoïdes d'activité modérée peut entraîner une atrophie cutanée, des télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), des vergetures (à la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), un purpura ecchymotique secondaire à l'atrophie, une fragilité cutanée.
- Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bien aggraver une rosacée (voir mises en garde et contre-indications).
- Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe (voir contre-indications).
- Possibilité d'effets systémiques (voir mises en garde : syndrome cushingoïde, ralentissement de la croissance, insuffisance surrénale aiguë).
- Des éruptions acnéiformes ou pustuleuses, une hypertrichose, des dépigmentations ont été rapportées.
- Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans des plis et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l'utilisation de corticoïdes locaux.
Dus à l'antiseptique :
- risque d'hypersensibilité,
- coloration jaune de la peau, disparaissant rapidement.
Propriétés pharmacologiques
Association d'un DERMOCORTICOIDE d'activité modérée et d'un ANTISEPTIQUE.
(D : dermatologie).
Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
Le Locacortène Vioforme contient un corticoïde d'activité modérée et un antiseptique, le clioquinol.
Le pivalate de flumétasone est le principe actif essentiel.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.
Tube en aluminium operculé de 15 g recouvert intérieurement d'un vernis époxyphénolique et fermé par un bouchon en polyéthylène haute densité.