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Erapyl 50 mg, comprimé sécable, boîte de 1 plaquette thermoformée de 20

Erapyl gé est un médicament générique sous forme de comprimé sécable (20) à base de Cyprotérone (50 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 26/11/2012 par BESINS INTERNATIONAL au prix de 11,00€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Acétate de cyprotérone

    Excipients

  • Lactose
  • Amidon de maïs
  • Polyvidone (E1201)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Silice colloïdale

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale

        • anti-androgenes

          • anti-androgènes non associés

            • cyprotérone

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 26/11/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hirsutisme
  • Cancer de la prostate

Indications thérapeutiques

·         Hirsutismes féminins majeurs d'origine non tumorale (idiopathique, syndrome des ovaires polykystiques), lorsqu'ils retentissent gravement sur la vie psycho-affective et sociale.

·         Traitement palliatif du cancer de la prostate.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Affections hépatiques graves, tumeurs hépatiques (sauf métastases d'un cancer de la prostate), syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor.

·         Tuberculose et maladies cachectisantes (hors cancer de la prostate).

·         Diabète sévère de type 1 ou de type 2.

·         Existence ou antécédents d'accidents thrombo-emboliques.

·         Dépression chronique sévère.

·         Anémie à hématies falciformes.

·         Antécédents d'ictère ou de prurit persistant durant une grossesse.

·         Antécédents d'herpès gestationis.

·         Existence ou antécédents de méningiomes

·         Hypersensibilité à l'acétate de cyprotérone ou à l'un des excipients.

 

Posologie et mode d'administration

Chez l'homme:

Dans le cancer de la prostate: 200 à 300 mg, soit 4 à 6 comprimés par jour sans interruption.

Chez la femme:

Les femmes enceintes ne doivent pas prendre ERAPYL 50 mg. Il est recommandé de vérifier l'absence de grossesse avant le début du traitement.

Chez la femme en période d'activité génitale, ERAPYL 50 mg doit être associé à un estrogène.

Schémas thérapeutiques:

·         1er schéma thérapeutique:

o   du 1er au 10ème jour du cycle: prendre 2 comprimés d'ERAPYL 50 mg associés à 50 µg d'éthinylestradiol par jour.

o   du 11ème au 21ème jour du cycle: prendre 50 µg d'éthinylestradiol par jour.

o   Du 22ème au 28ème jour du cycle: ne prendre aucun traitement pendant 7 jours.

Puis reprendre le traitement selon la même séquence.

Ce schéma thérapeutique est considéré comme le schéma de référence.

Ce traitement est contraceptif dès le premier cycle de traitement.

En cas d'absence de saignement utérin pendant les 7 jours sans traitement, l'absence de grossesse devra être confirmée par un test immunologique.

En cas d'oubli, si l'heure de prise est dépassée de plus de 12 heures, l'action contraceptive d'ERAPYL 50 mg n'est plus garantie. Poursuivre le traitement selon le schéma thérapeutique prescrit mais associer des mesures contraceptives supplémentaires (préservatif ou autre) jusqu'à la fin du cycle en cours. En fin de cycle, en cas d'absence de saignement de privation, confirmer l'absence d'une grossesse avant la reprise du traitement.

·         2ème schéma thérapeutique:

Il associe 1 comprimé d'ERAPYL 50 mg par jour à une dose plus faible d'estrogène, par exemple une association fixe de 35 µg d'éthinylestradiol et d'acétate de cyprotérone à faible dose. En cas de traitement initial ou en relais d'un contraceptif oral, le schéma thérapeutique sera le suivant:

o   du1er au 20ème jour du cycle: prendre 1 comprimé par jour d'ERAPYL 50 mg et 1 comprimé de l'association fixe par jour.

o   21ème jour du cycle: prendre le dernier comprimé de l'association fixe.

o   Du 22ème au 28ème jour du cycle: ne prendre aucun traitement pendant 7 jours.

Puis reprendre le traitement selon la même séquence.

Ce schéma est contraceptif dès le 1er cycle de traitement.

·         En cas de contre-indication à un estrogène de synthèse le schéma thérapeutique suivant peut être prescrit:

o   du1er au 20ème jour du cycle: prendre 1 comprimé d'ERAPYL 50 mg par jour associé à un estrogène naturel par voie orale ou par voie percutanée.

o   Du 21ème au 28ème jour du cycle: ne prendre aucun traitement pendant 8 jours.

Puis reprendre le traitement selon la même séquence.

Cependant dans ce cas, il est nécessaire de prendre des mesures contraceptives locales pendant les deux premiers cycles de traitement, ce schéma n'ayant pas été démontré contraceptif avant le 3ème cycle.

·         Après la ménopause: ERAPYL 50 mg sera prescrit à la dose de 1/2 à 1 comprimé par jour, si possible en association à une estrogénothérapie substitutive.

Comprimé blanc, rond, plat avec une barre de sécabilité sur une face et gravé « 50 » sur l'autre face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Pendant le traitement, la fonction hépatique, la fonction corticosurrénale et la numération globulaire doivent être contrôlées régulièrement.

ERAPYL peut entraîner à fortes doses une toxicité hépatique dose-dépendante. Cette toxicité apparaît habituellement plusieurs mois après le début du traitement.

Plus rarement, une pathologie tumorale hépatique bénigne et exceptionnellement maligne a été observée.

Un bilan biologique hépatique doit être effectué avant le démarrage du traitement et au cours du traitement si survient une symptomatologie évoquant une possible hépatotoxicité.

Une surveillance biologique est nécessaire avant traitement et toutes les 4 à 6 semaines chez les malades atteints:

·         d'affections hépatiques chroniques (voir rubrique Effets indésirables).

·         de diabète ou de prédiabète.

La survenue d´événements thrombo-emboliques a été rapportée chez des patients sous ERAPYL. Les patients ayant des antécédents d´évènements thrombotiques/thromboemboliques artériels ou veineux (comme une thrombose veineuse profonde, une embolie pulmonaire, un infarctus du myocarde) ou d'accidents cérébro-vasculaires ou souffrant de maladie maligne avancée ont un risque thromboembolique augmenté (voir rubrique Contre-indications).

Dans tous les cas, il est impératif d'interrompre le traitement en cas de survenue de:

·         ictère ou d'élévation des transaminases,

·         troubles oculaires (perte de vision, diplopie, lésions vasculaires de la rétine),

·         accidents thrombo-emboliques veineux ou artériels,

·         céphalées importantes.

Chez l'homme adulte en période de maturité sexuelle, il est conseillé d'effectuer un spermogramme avant le démarrage du traitement.

Chez la femme, une surveillance médicale et gynécologique (poids, tension artérielle, seins, utérus) est nécessaire. Si des spotting surviennent pendant le traitement combiné, la prise des comprimés ne doit pas être interrompue.

Des cas de méningiomes (multiples) ont été rapportés en cas d'utilisation prolongée (plusieurs années) d'ERAPYL à des doses de 25 mg par jour et plus.

Si un méningiome est diagnostiqué chez un patient traité par ERAPYL, le traitement devra être arrêté (voir rubrique Contre-indications)

L'utilisation d'ERAPYL est déconseillée au cours de la grossesse et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive (voir rubrique Grossesse et allaitement).

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence chez le foetus mâle, un effet féminisant dose dépendant de l'acétate de cyprotérone.

En clinique, chez le foetus de sexe masculin, on ne peut exclure ce risque en cas d'administration d'ERAPYL 50 mg après le début de la différenciation sexuelle (8 semaines d'aménorrhée jusqu'à environ 17 semaines d'aménorrhée). Toutefois, aucun effet de ce type n'a été rapporté à ce jour sur un nombre limité de grossesses exposées.

Par ailleurs, aucune anomalie particulière des organes génitaux externes n'est décrite à ce jour chez la petite fille exposée in utero.

En conséquence l'utilisation d'ERAPYL est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.

Il n'y a pas d'argument pour conseiller une interruption de grossesse en cas d'exposition accidentelle. Une surveillance prénatale des organes génitaux des foetus de sexe masculin est recommandée.

Allaitement

Il existe peu de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter d'administrer ce médicament chez la femme qui allaite.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations déconseillées

+ Millepertuis

Diminution de l'efficacité du progestatif, par augmentation de son métabolisme hépatique par le millepertuis.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Antidiabétiques (insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants)

Effet diabétogène des progestatifs macrodosés.

Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement et après son arrêt.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, fosphenytoine, phénobarbital, phenytoine, primidone)

Diminution de l'efficacité du progestatif, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.

+ Oxcarbazépine

Diminution de l'efficacité du progestatif, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'oxcarbazépine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant le traitement par l'oxcarbazépine et après son arrêt.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus sévères associés à la prise d'ERAPYL sont repris dans la rubrique « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi ».

·         Affection des organes de reproduction et du sein
Chez l'homme:

o   inhibition de la spermatogenèse habituellement réversible à l'arrêt du traitement (pouvant entraîner une stérilité temporaire);

o   gynécomastie;

o   impuissance;

o   baisse de la libido.

Chez la femme:

o   l'activité progestative de l'acétate de cyprotérone peut entraîner des troubles des règles du type saignements intercurrents ou aménorrhée;

o   inhibition de l'ovulation;

o   tension mammaire;

o   augmentation ou diminution de la libido.

·         Affections endocriniennes

o   variation de poids;

o   comme décrit avec d'autres antiandrogènes, l'utilisation chez l'homme d'ERAPYL 50 mg peut induire une perte osseuse laquelle constitue un facteur de risque d'une éventuelle ostéoporose. De très rares cas ont été rapportés lors d'un traitement prolongé par ERAPYL 50 mg à la posologie moyenne de 100 mg par jour. Cet effet n'a pas été observé lors d'un traitement de courte durée.

·         Affections psychiatriques

o   états d'agitation, humeur dépressive.

·         Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

o   dyspnée.

·         Affections vasculaires

o   aggravation d'une insuffisance veineuse des membres inférieurs;

o   événements thrombo-emboliques.

·         Affections du système nerveux

o   migraines et céphalées.

·         Affections hépatobiliaires

o   ictères, hépatites cytolytiques, hépatites fulminantes, insuffisance hépatique;

o   des tumeurs hépatiques bénignes ont pu être observées, voir des tumeurs hépatiques malignes conduisant à des cas isolés d'hémorragie abdominale.

·         Troubles généraux et anomalies au site d'administration

o   fatigabilité, asthénie;

o   bouffées de chaleur et sudation (chez l'homme)

·         Affections de la peau et du tissu sous-cutané

o   éruption (rash).

·         Affections du système immunitaire

o   réaction d'hypersensibilité.

Des cas de méningiomes (multiples) ont été rapportés en cas d'utilisation prolongée (plusieurs années) d'ERAPYL à des doses de 25 mg par jour et plus.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

Les études de toxicité aiguë n'ont pas mis en évidence de toxicité particulière de l'acétate de cyprotérone.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Possibilité de sensation de fatigue pouvant altérer les facultés de concentration.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIANDROGENES NON ASSOCIES

Code ATC G03HA01

L'acétate de cyprotérone est un progestatif de synthèse anti-androgène et anti-gonadotrope.

L'acétate de cyprotérone, dérivé de la 17 α-hydroxyprogestérone, possède avant tout une action antiandrogène. Cet effet spécifique antiandrogénique s'exerce par inhibition compétitive de la liaison de la 5α-dihydrotestostérone à son récepteur cytosolique dans les cellules cibles.

Chez l'homme, l'acétate de cyprotérone empêche l'action des androgènes sécrétés par les testicules et les cortico-surrénales sur les organes cibles androgéno-dépendants tels que la prostate.

Chez la femme, l'hyperpilosité pathologique que l'on rencontre dans l'hirsutisme est très réduite, de même que l'hyperfonctionnement des glandes sébacées.

L'action progestative s'exerce au niveau des récepteurs mammaires et endométriaux, en particulier par une importante transformation sécrétoire de l'endomètre. Il possède également une action antigonadotrope relativement puissante, puisqu'il suffit d'une dose de 1 mg par jour pendant 21 jours par cycle pour inhiber l'ovulation chez la femme.

L'acétate de cyprotérone ne possède pas d'action oestrogénique mais un effet antioestrogène. Il n'a pas d'action nocive sur la fonction du cortex surrénalien.

L'acétate de cyprotérone passe dans la circulation plasmatique, l'effet de premier passage hépatique est peu important.

La Cmax est atteinte au bout de 3 à 4 heures.

La demi-vie plasmatique est d'environ 4 heures. L'acétate de cyprotérone présente une certaine affinité pour le tissu adipeux, d'où il est libéré régulièrement pour rejoindre la circulation générale. Il est éliminé avec une demi-vie de 2 jours environ, après métabolisation principalement hépatique. L'élimination complète, pour 1/3 urinaire et 2/3 fécale, se fait à 80 % sous forme de métabolites dont le plus important est la 15β-hydroxycyprotérone.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

20 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).