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Oxybutynine accord 5 mg, comprimé sécable, boîte de 60

Oxybutynine accord est un médicament générique sous forme de comprimé sécable (60) à base de Oxybutynine (5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 16/11/2012 par ACCORD HEALTHCARE FRANCE au prix de 2,83€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Oxybutynine

    Excipients

  • Cellulose (E460)
  • Lactose
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • médicaments urologiques

        • autres médicaments urologiques, antispasmodiques inclus

          • antispasmodiques urinaires

            • oxybutynine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/11/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hyperactivité vésicale

Indications thérapeutiques

Adultes

Traitement de l'incontinence urinaire, de l'impériosité et de la pollakiurie en cas d'hyperactivité de la vessie, secondaire à une vessie neurogène (hyperréflexie du détrusor) ou une hyperactivité idiopathique du détrusor.

Population pédiatrique

Le chlorhydrate d'oxybutynine est indiqué chez les enfants de plus de 5 ans en cas :

·         d'incontinence urinaire, d'impériosité et de pollakiurie, dues à une hyperactivité de la vessie secondaire à une vessie hyperactive idiopathique ou une atteinte vésicale neurogène (hyperactivité du détrusor).

·         d'énurésie nocturne associée à une hyperactivité du détrusor, en association à un traitement non médicamenteuse, en cas d'échec des autres traitements.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité à l'oxybutynine ou à l'un de ses excipients.

·         Myasthénie grave.

·         Glaucome à angle fermé ou chambre antérieure peu profonde.

·         Obstruction gastro-intestinale fonctionnelle ou organique y compris sténose pylorique, iléus paralytique et atonie intestinale.

·         Patients ayant subi une iléostomie, une colostomie, ou présentant une colectasie ou une rectocolite hémorragique grave.

·         Patients souffrant d'une obstruction de l'écoulement de la vessie pouvant accélérer la rétention urinaire.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie et administration

Adultes : La posologie devra être déterminée individuellement, en commençant par une dose initiale de 2,5 mg trois fois par jour. Une posologie minimale efficace devra être ensuite utilisée.

La posologie quotidienne peut varier entre 10 et 15 mg (la dose maximale est de 20 mg par jour), répartie en deux ou trois prises (au maximum quatre prises).

Sujets âgés : La demi-vie d'élimination est augmentée chez les sujets âgés. Ainsi, chez certains sujets à risque, une posologie de 2.5 mg deux fois par jour peut être suffisante.

Cette posologie peut être augmentée progressivement jusqu'à 5 mg deux fois par jour afin d'obtenir une réponse clinique, à condition que les effets indésirables sont bien tolérés.

Enfants (en-dessous de 5 ans) : L'efficacité et la sécurité d'emploi du chlorhydrate d'oxybutynine chez les enfants âgés de moins de 5 ans n'a pas été établie. Aucune donnée n'est disponible.

Enfants (au-dessus de 5 ans) : La posologie devra être déterminée individuellement.

La dose initiale recommandée est de 2,5 mg deux fois par jour. Une posologie minimale efficace devra ensuite être utilisée.

La posologie maximale sera établie en fonction du poids corporel (0,3 à 0,4 mg/kg/jour) comme suit :

Age

Posologie

5-9 ans

2,5 mg trois fois par jour

9-12 ans

5 mg deux fois par jour

Plus de 12 ans

5 mg trois fois par jour

Les comprimés peuvent être pris à jeun. Le comprimé doit être avalé entier, avec la quantité d'eau appropriée.

Comprimés non enrobés, blancs à blanc cassé, inodores, biconvexes, ronds, de 7,9 mm de diamètre, portant les inscriptions « B » et « R » de chaque côté de la barre de cassure sur une face et lisses sur l'autre.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Le chlorhydrate d'oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les sujets âgés ou les enfants faibles, qui peuvent se révéler plus sensibles aux effets de l'oxybutynine, et chez les patients atteints de neuropathie autonome, d'insuffisance hépatique ou rénale, ou de troubles de la motilité gastro-intestinale graves. 

En raison de l'effet anticholinergique du chlorhydrate d'oxybutynine, des symptômes atropiniques sérieux peuvent survenir pendant le traitement par l'oxybutynine, en particulier chez les enfants. La sévérité des ces symptômes peut exiger un ajustement de la posologie ou l'interruption du traitement. Le chlorhydrate d'oxybutynine peut aggraver les symptômes d'hyperthyroïdie, d'insuffisance cardiaque congestive, d'arythmie cardiaque, de tachycardie, d'hypertension et d'hypertrophie prostatique.

OXYBUTYNINE ACCORD peut provoquer une diminution de la sudation; dans un environnement où les températures sont élevées, ceci peut conduire à un épuisement dû à la chaleur.

En cas d'infection urinaire, un traitement antibactérien approprié doit être initié.

Le chlorhydrate d'oxybutynine est considéré comme dangereux chez les patients atteints de porphyrie car des effets porphyrinogéniques ont été démontrés chez les animaux et dans les systèmes in vitro.

Une utilisation prolongée peut provoquer l'apparition de caries dentaires, dues à la diminution ou la suppression des secrétions salivaires. Des examens dentaires réguliers sont donc conseillés pendant les traitements à long terme.

Il convient d'exercer la prudence chez les patients présentant une hernie hiatale associée à une oesophagite par reflux, les médicaments anticholinergiques pouvant aggraver cette condition.

Population pédiatrique

Le chlorhydrate d'oxybutynine n'est pas recommandé chez les enfants de moins de cinq ans en raison de données insuffisantes sur son innocuité et son efficacité. Les données concernant l'utilisation d'Oxybutynine chez les enfants souffrant d'énurésie nocturne monosymptomatique (non liée à une hyperactivité du détrusor) sont limitées.

Chez les enfants de plus de cinq ans, le chlorhydrate d'oxybutynine doit être utilisé avec prudence, ceux-ci pouvant se révéler plus sensibles aux effets du médicament, en particulier les réactions indésirables du SNC et psychiatriques.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'oxybutynine chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité mineure sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). L'oxybutynine ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas d'absolue nécessité.

Allaitement

Une petite quantité d'oxybutynine est excrétée dans le lait maternel des animaux qui allaitent. Il n'est donc pas recommandé d'allaiter en cas de traitement par oxybutynine.

Fécondité

Il n'existe aucune donnée concernant les effets sur la fécondité chez l'homme. Des études sur les animaux ont montré une diminution de la fécondité chez les femelles (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Il convient d'être prudent lors de l'administration d'autres agents anticholinergiques avec OXYBUTYNINE ACCORD, une potentialisation des effets anticholinergiques pouvant survenir.

Des cas ponctuels d'interaction entre les anticholinergiques et la clozapine, les phénothiazines, les butyrophénones, la lévodopa, la digitale et les antidépresseurs tricycliques ont été rapportés et il faudra user de prudence si OXYBUTYNINE ACCORD est administré de façon concomitante avec de tels médicaments.

En diminuant la motilité gastrique, OXYBUTYNINE ACCORD pourrait affecter l'absorption d'autres médicaments.

L'oxybutynine étant métabolisée par l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P 450, il n'est pas possible d'exclure de possibles interactions avec les médicaments qui inhibent cette isoenzyme. Ceci doit être pris en compte lors de l'utilisation concomitante d'antifongiques azolés (ex : le kétoconazole) ou d'antibiotiques macrolides (ex : l'érythromycine) et de l'oxybutynine. L'utilisation concomitante de l'oxybutynine et de l'itraconazole a conduit à des taux plasmatiques d'oxybutynine doublés, mais à une augmentation de seulement 10 % du métabolite actif. Cette interaction est probablement moins significative sur le plan clinique.

 

Effets indésirables

Dans des essais cliniques incluant plus de 3000 patients exposés au chlorhydrate d'oxybutynine, les effets indésirables provenaient principalement des effets anticholinergiques du chlorhydrate d'oxybutynine. Un assèchement buccal était l'effet indésirable le plus communément observé.

La fréquence des effets indésirables est basée sur les données d'innocuité des études cliniques avec le chlorhydrate d'oxybutynine 2,5 mg et 5 mg, et l'expérience acquise après la commercialisation du médicament.

Les réponses ont été classées par systèmes d'organes et par fréquences lorsque c'est possible, comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et <1/100), rare (≥ 1/10 000 et <1/1000), très rare (<1/10 000), indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).

Les effets indésirables suivants (marqués d'un astérisque *), qui n'ont pas été observés dans les essais cliniques mais rapportés après la commercialisation du médicament, ont été classés dans la fréquence « rare ».

Systèmes d'organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Indéterminé

Métabolisme et nutrition

 

 

Perte de l'appétit / anorexie

 

 

Affections psychiatriques

 

 

 

Hallucinations, excitation / agitation *, * cauchemars, confusion, anxiété *, * paranoïa, agitation * désorientation, difficultés de concentration.

 

Affections du système nerveux

 

 

Maux de tête, étourdissements, somnolence / fatigue, assoupissement

Convulsions *, dysfonctionnement cognitif *

 

Affections oculaires

 

Vision trouble

Hypersensibilité à la lumière

Diminution de la production de larmes / yeux secs, mydriase, glaucome à angle fermé *, tension oculaire élevée

 

Affections cardiaques

 

 

Tachycardie, arythmies cardiaques

 

 

Affections gastro-intestinales

Assèchement buccal

Nausées, gêne / douleurs abdominales, constipation, dyspepsie

Diarrhée, vomissements

Reflux gastro-oesophagien

 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

 

Bouffée congestive

Diminution de la sudation / assèchement de la peau

Phototoxicité *, réactions allergiques comme les éruptions cutanées, l'urticaire et l'angioedème

 

Affections rénales et urinaires

 

 

Rétention urinaire

 

 

Système reproductif et affections mammaires

 

 

 

Dysfonctionnement érectile

 

Affections générales

 

 

 

Coup de chaleur

 

 

Surdosage

Les symptômes du surdosage à l'oxybutynine vont d'une intensification des effets indésirables habituels des problèmes du SNC (de l'agitation et l'excitation au comportement psychotique), à des modifications de la circulation (bouffée congestive, diminution de la pression artérielle, insuffisance circulatoire, etc.), une insuffisance respiratoire, la paralysie et le coma.

Mesures à prendre :

1) Lavage gastrique immédiat.

2) Physostigmine par injection intraveineuse lente.

Adultes : 0,5 à 2,0 mg de physostigmine, lentement par IV, répété après 5 minutes si nécessaire, jusqu'à une dose totale maximale de 5 mg.

Enfants : 30 microgrammes/kg de physostigmine, lentement par IV, répété après 5 minutes si nécessaire, jusqu'à une dose totale maximale de 2 mg.

La fièvre doit être traitée de manière symptomatique avec des compresses à l'eau tiède ou de la glace.

Dans les cas d'agitation ou d'excitation prononcés, on pourra administrer 10 mg de diazépam par injection intraveineuse, la tachycardie pourra être traitée par injection intraveineuse de propanolol, et la rétention  urinaire prise en charge par la cathétérisation.

En cas de progression de l'effet curarimimétique jusqu'à la paralysie des muscles respiratoires, une ventilation mécanique sera nécessaire.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Ce médicament peut entraîner somnolence ou vision trouble. En conséquence, les patients ne doivent pas conduire ou utiliser de machines à moins que l'absence d'effets sur les aptitudes physiques et mentales n'ait été démontrée.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments urologiques, incluant les antispasmodiques,  Antispasmodiques urinaires

Code ATC : G04 BD04.

L'oxybutynine possède non seulement une action antispasmodique directe sur le muscle lisse du détrusor de la vessie, mais aussi une action anticholinergique par le blocage des effets muscariniques de l'acétylcholine sur le muscle lisse.

Ces propriétés entraînent le relâchement du muscle détrusor de la vessie. Chez les patients souffrant d'instabilité vésicale, l'oxybutynine augmente la capacité de la vessie et diminue l'incidence des contractions spontanées du muscle détrusor.

Absorption

L'oxybutynine est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal à la suite de l'administration orale, les concentrations plasmatiques atteignant un maximum en moins d'une heure. L'effet de premier passage est élevé et moins de 10 % de la dose administrée atteint la circulation sous forme inchangée.

Distribution

L'oxybutynine est largement distribué dans les tissus corporels après absorption systémique. Le volume de distribution a été estimé à 1931 après administration intraveineuse de 5 mg de chlorhydrate d'oxybutynine.

Métabolisme

L'oxybutynine est métabolisé considérablement par le foie, principalement par le système enzymatique du cytochrome P450, et en particulier par le CYP3A4, que l'on trouve essentiellement dans le foie et la paroi intestinale. Les métabolites incluent l'acide phénylcyclohexylglycolique, qui est pharmacologiquement inactif, et la N-déséthyloxybutynine, qui est pharmacologiquement active

Elimination

L'oxybutynine est métabolisé considérablement dans le foie (voir ci-dessus), moins de 0,1 % de la dose administrée étant éliminée sous forme inchangée dans les urines. De même, moins de 0,1 % de la dose administrée est éliminée sous la forme du métabolite N-déséthyloxybutynine.

Sujets âgés

La biodisponibilité est plus élevée chez les patients âgés ; l'aire sous la courbe est de deux à quatre fois plus élevée après administration répétée et la demi-vie est de trois à cinq fois plus longue (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans.

Précautions particulières de conservation :

À conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.

À conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité.

60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).