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Likozam suspension buvable 1 mg/ml, étui de 1 flacon (+ seringue pour administration orale) de 150 ml

Likozam est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de suspension buvable (1 mg/mL).
Mis en vente le 03/04/2014 par ADVICENNE et retiré du marché le 17/06/2016. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Clobazam

    Excipients

  • Aluminium silicate
  • Magnésium silicate (E553a)
  • Citrique acide (E330)
  • Sodium hydrogénophosphate
  • Siméthicone
  • Sucralose (E955)
  • Polysorbate 80 (E433)
  • Arôme masquant
  • Arôme framboise
  • Gomme xanthane (E415)
  • Parahydroxybenzoate de propyle sodique (E217)
  • Maltitol
  • Parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219)
  • Eau purifiée

    Classification ATC

    • système nerveux

      • psycholeptiques

        • anxiolytiques

          • dérivés de la benzodiazépine

            • clobazam

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 03/04/2014 et le 17/06/2016.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Epilepsie partielle résistante
  • Epilepsie généralisée résistante

Indications thérapeutiques

LIKOZAM est indiqué :

 

• En association avec un autre traitement antiépileptique : traitement des épilepsies partielles simples ou complexes et des épilepsies généralisées résistantes, lorsque les autres associations appropriées se sont révélées inefficaces ou mal tolérées.

 

LIKOZAM est utilisé chez l'enfant, ainsi que chez l'adulte ayant des difficultés de déglutition.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

LIKOZAM, suspension buvable ne doit pas être utilisé en cas de :

- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients,

- Myasthénie gravis,

- Insuffisance respiratoire sévère,

- Syndrome d'apnée du sommeil,

- Insuffisance hépatique sévère aigue ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie et mode d'administration

 

La posologie du LIKOZAM doit être adaptée individuellement. Elle peut être prise en une fois ou divisée en 2-3 prises par jour.

 

Le traitement doit être réévalué après une première période ne dépassant pas 4 semaines et régulièrement ensuite, afin de réexaminer la dose et le bénéfice thérapeutique pour le patient.

 

Si un phénomène de tolérance pharmacologique apparaît, il pourra être bénéfique de suspendre le traitement, pour le reprendre ensuite à plus faible dose.

 

A l'arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement la posologie, pour éviter un phénomène de sevrage ou de rebond.

 

Chez l'adulte :

 

La dose moyenne est de 0,5 mg/kg/jour.

 

Chez l'enfant :

 

Le traitement doit être instauré à faibles doses. L'augmentation des doses doit être progressive.

 

La dose recommandée pour le début de traitement est de 0.1 mg/kg/jour. La dose d'entretien est généralement de 0,3 à 1 mg/kg par jour. Exceptionnellement les doses utilisées dépassent 1 mg/kg/j ou 30 mg/jour.

 

Chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou hépatique :

 

Il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié par exemple.

LIKOZAM est une suspension de couleur beige clair.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Chez l'enfant, plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque sera scrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.

 

L'introduction d'un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne les benzodiazépines, les causes de ces aggravations peuvent être: un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.

 

Dans le traitement des épilepsies avec des benzodiazépines - y compris le clobazam - il faut tenir compte de la possibilité d'une diminution de l'efficacité anticonvulsivante (développement de la tolérance) au cours du traitement.

 

DEPENDANCE

 

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.

 

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance:

• durée du traitement,

• dose,

• antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.

 

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.

 

Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène de sevrage.

 

Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale: insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.

 

D'autres symptômes sont plus rares: agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.

 

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement.

 

Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises. Cela n'est pas attendu avec le clobazam, compte-tenu de sa longue demi-vie (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

 

L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication, d'accroître le risque de pharmacodépendance.

 

Des cas d'abus ont également été rapportés.

 

PHENOMENE DE REBOND

 

Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'anxiété.

 

AMNESIE ET ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES

 

Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.

 

TROUBLES DU COMPORTEMENT

 

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire: Peuvent être observés:

• aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,

• idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,

• désinhibition avec impulsivité,

• euphorie, irritabilité,

• amnésie antérograde,

• suggestibilité.

 

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de:

• comportement inhabituel pour le patient,

• comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,

• conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

 

RISQUE D'ACCUMULATION

 

Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

 

Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament. Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

 

SUJET AGE

 

Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.

 

Précautions d'emploi

 

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

CHEZ LE SUJET PRESENTANT UN EPISODE DEPRESSIF MAJEUR

 

Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.

 

MODALITES DARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT

 

Elles doivent être énoncées au patient ou à la personne responsable de façon précise. Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.

Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.

 

SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL OU HEPATIQUE

 

Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi Mises en garde). Lors d'un traitement à long terme, les fonctions rénale et hépatique doivent être vérifiées régulièrement.

 

INSUFFISANT RESPIRATOIRE

 

Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

 

Ce médicament contient :

- du parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219) et du parahydroxybenzoate de propyle sodique (E217) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées) et, exceptionnellement, des réactions immédiates avec urticaire et bronchospasmes.

- du sirop de glucose hydrogéné (ou maltitol liquide). Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose. Valeur calorique 2,3 kcal/g de sirop de glucose hydrogéné. Ce médicament peut provoquer un effet laxatif modéré.

- 2,3 mg de sodium par ml administré. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

 

Grossesse et allaitement

A ce jour, aucun effet malformatif n'est attribué à l'exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse.

 

En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs foetaux et de la variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits.

 

Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépine même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.

 

Compte tenu de ces données, l'utilisation de clobazam est envisageable au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme, dans le strict respect des indications et des posologies.

 

En fin de grossesse, s'il s'avère nécessaire d'instaurer un traitement par clobazam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.

 

Allaitement

L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations déconseillées

 

+ Alcool

 

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

 

Associations nécessitant des précautions d'emploi

 

+ Stiripentol

 

Augmentation des concentrations plasmatiques de ces anticonvulsivants, avec risque de surdosage, par inhibition de leur métabolisme hépatique.

Surveillance clinique, dosage plasmatique lorsque cela est possible du clobazam et éventuelle adaptation de sa posologie.

 

Associations à prendre en compte

 

+ Autres médicaments sédatifs

 

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); des neuroleptiques; des barbituriques; des benzodiazépines (par exemple le méprobamate); des hypnotiques; des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramide); des antihistaminiques H1 sédatifs; des antihypertenseurs centraux; du baclofène et du thalidomide. Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

 

+ Barbituriques

 

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

 

+ Clozapine

 

Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.

 

+ Buprénorphine

 

Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.

Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.

 

+ Morphiniques

 

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

 

Effets indésirables

Ils sont en rapport avec la dose ingérée, la sensibilité individuelle du patient.

 

Effets indésirables neuro-psychiatriques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

• amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose,

• troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation,

• dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,

• sensations ébrieuses, céphalées, ataxie,

• confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,

• modifications de la libido.

 

Effets indésirables cutanés

• éruptions cutanées, prurigineuses ou non.

 

Effets indésirables généraux

• hypotonie musculaire, asthénie.

 

Effets indésirables oculaires

• diplopie.

 

Surdosage

Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).

 

En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.

 

Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.

 

Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.

 

En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.

 

Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.

 

L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.

 

L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.

 

L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : benzodiazépines, code ATC : N05BA09

Le clobazam appartient à la classe des 1-5 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe:

• myorelaxante,

• anxiolytique,

• sédative,

• hypnotique,

• anticonvulsivante,

• amnésiante.

Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.

Absorption

L'absorption du clobazam est rapide: leTmax est voisin de 2 heures.

 

Distribution

Le volume de distribution varie de 0,9 à 1,4 l/kg.

 

La clairance totale plasmatique du clobazam, calculée après administration intraveineuse, est en moyenne de 45 ml/min.

 

La liaison aux protéines est supérieure à 85 %.

 

La demi-vie d'élimination plasmatique du clobazam est de 20 heures. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 4 à 5 jours.

 

Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.

 

Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique. Il existe aussi un passage dans le placenta et le lait maternel.

 

Métabolisme et Elimination

 

Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable de clobazam inchangé retrouvé au niveau urinaire.

 

Le métabolite principal du clobazam est le desméthylclobazam, également actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule-mère (environ 50 heures). L'équilibre des concentrations en métabolite actif est atteint en une dizaine de jours.

 

Après hydroxylation du clobazam ou du desméthylclobazam, l'inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.

 

Populations à risque

 

Sujet âgé:

Le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe de diminuer les doses.

 

Insuffisant hépatique:

On note une diminution de la clairance totale.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

 

Avant ouverture : 2 ans.

Après première ouverture : 28 jours.


Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique Durée de conservation.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Flacon de couleur ambre (verre de type III).

Fermeture : PEHD, EPE, système de fermeture sécurisé résistant aux enfants. Présentation de 150 ml.

Seringue : corps et embout en polypropylène d'une contenance de 5 ml. Adaptateur de flacon.