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Sevoflurane baxter 1 ml/ml, liquide pour inhalation par vapeur, boîte de 6 flacons de 250 ml

Sevoflurane baxter est un médicament générique mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de liquide pour inhalation par vapeur (6) (1 mL/mL).
Mis en vente le 20/10/2005 par BAXTER. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Sévoflurane

    Classification ATC

    • système nerveux

      • anesthésiques

        • anesthésiques generaux

          • hydrocarbures halogènes

            • sévoflurane

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 20/10/2005.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Anesthésie générale par inhalation

Indications thérapeutiques

Induction et entretien d'une anesthésie générale chez l'adulte et l'enfant.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité connue au sévoflurane ou à d'autres anesthésiques halogénés.

·         Antécédents d'anomalies inexpliquées modérées à graves de la fonction hépatique, avec ictère, fièvre et éosiniphilie après une anesthésie par sévoflurane.

·         Risque connu ou suspecté d'hyperthermie maligne.

 

Posologie et mode d'administration

Le sévoflurane doit être administré avec un évaporateur spécifiquement calibré pour le sévoflurane pour permettre un contrôle précis de la concentration délivrée. La concentration alvéolaire minimale (CAM) du sévoflurane diminue lorsque l'âge du patient augmente et lors de l'ajout de protoxyde d'azote. La concentration doit être individualisée et ajustée pour obtenir l'effet souhaité en fonction de l'âge du patient et de l'état clinique du patient.

Valeurs de CAM du sévoflurane en fonction de l'âge

Age du patient (années)

Sévoflurane (%) dans l'oxygène

Sévoflurane (%) dans 60 % N2O/40  % O2

0 -1 mois *

3,3

ND**

1 - < 6 mois

3,0

ND

6 mois - < 1 an

2,8

ND

1 an - < 3 ans

2,6

2,0

3 - < 5

2,5

ND

5 - 12

2,4

ND

25

2,5

1,4

35

2,2

1,2

40

2,05

1,1

50

1,8

0,98

60

1,6

0,87

80

1,4

0,70

* Nouveau-nés nés à terme. La valeur CAM n'a pas été déterminée chez les prématurés.

** ND = Non disponible

Induction de l'anesthésie

Un barbiturique d'action courte ou un autre agent d'induction par voie intraveineuse peut être administré préalablement à l'inhalation de sévoflurane.

L'induction par le sévoflurane seul est obtenue par inhalation de 0,5 à 1,0 % de sévoflurane dans l'oxygène avec ou sans protoxyde d'azote, par paliers de 0,5 à 1,0 % de sévoflurane, pour atteindre un maximum de 8 % chez l'adulte et chez l'enfant, jusqu'à l'obtention de la profondeur d'anesthésie souhaitée.

Chez l'adulte, l'inhalation de concentration de sévoflurane allant jusqu'à 5 % produit généralement une anesthésie chirurgicale en moins de deux minutes. Chez l'enfant, l'inhalation de concentration de sévoflurane allant jusqu'à 7 % produit généralement une anesthésie chirurgicale en moins de deux minutes.

Entretien de l'anesthésie

Le niveau de l'anesthésie est entretenu par une concentration inhalée de 0,5 à 3 % de sévoflurane dans l'oxygène, avec ou sans protoxyde d'azote.

Liquide limpide et incolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Le sévoflurane ne doit être administré que par une personne dûment formée à la pratique de l'anesthésie générale en présence de l'anesthésiste réanimateur.

Tout l'équipement permettant l'accès et le contrôle des voies aériennes supérieures, la ventilation artificielle, la mise sous oxygène enrichi et la réanimation cardiaque doit être disponible immédiatement. Tous les patients anesthésiés avec du sévoflurane doivent faire l'objet d'une surveillance continue, notamment de l'électrocardiogramme (ECG), de la pression artérielle, de la saturation en oxygène et de la capnométrie télé-expiratoire. Le sévoflurane doit être administré avec un évaporateur spécifiquement calibré pour le sévoflurane pour permettre un contrôle précis de la concentration délivrée. Plus l'anesthésie est profonde, plus l'hypotension et la dépression respiratoire sont importantes.

Pendant la phase d'entretien de l'anesthésie, l'augmentation de la concentration en sévoflurane se traduit par une baisse de la pression sanguine en fonction de la concentration. Une chute excessive de la pression sanguine peut être corrigée par une diminution de la concentration en sévoflurane. La récupération après une anesthésie générale doit être soigneusement évaluée avant le départ du patient de la salle de réveil.

Le choix des concentrations à administrer chez les patients hypovolémiques, hypotendus ou fragilisés doit être effectué avec une attention particulière.

Compte tenu du peu d'expérience chez les patients insuffisants rénaux (créatininémie ≥ 1,5 mg/dl ou 135 micromol/l), le sévoflurane doit être administré avec prudence chez ce type de patient. Par ailleurs, la fonction rénale doit être contrôlée après l'intervention chirurgicale.

La plus grande attention est recommandée dans le cas d'une anesthésie obstétricale, en raison de l'effet relaxant du sévoflurane sur l'utérus et de l'augmentation du risque d'hémorragie utérine (voir rubrique Grossesse et allaitement).

Une utilisation répétée doit être accompagnée de précautions particulières.

Le maintien de la stabilité hémodynamique est essentiel pour prévenir une ischémie myocardique chez les patients atteints de maladies coronariennes.

Chez les patients présentant un risque d'élévation de la pression intracrânienne, il est recommandé d'administrer le sévoflurane avec précaution et conjointement à des procédures de réduction de la pression intracrânienne, telle qu'une hyperventilation.

Hyperthermie maligne

Chez les patients sensibles prédisposés, le sévoflurane peut causer un hypermétabolisme des muscles squelettiques, entraînant une forte demande en oxygène à l'origine d'un syndrome clinique connu sous le nom d'hyperthermie maligne. De rares cas d'hyperthermie maligne ont été rapportés lors de l'utilisation du sévoflurane (voir également rubrique Effets indésirables).

Le traitement comporte l'interruption de l'administration des agents déclenchants (par exemple, le sévoflurane), l'administration intraveineuse de dantrolène sodique et la mise en place d'une réanimation spécifique.

Une insuffisance rénale peut survenir ultérieurement et la diurèse doit être suivie et facilitée, si possible.

Des mouvements dystoniques, disparaissant sans traitement, ont été observés chez des enfants ayant reçu du sévoflurane lors d'une induction d'anesthésie. Le lien de causalité avec le sévoflurane n'a pas été démontré.

Le réveil est généralement rapide après une anesthésie sous sévoflurane. En conséquence, les patients peuvent avoir besoin d'un traitement antalgique post-opératoire précoce.

Un réveil rapide chez l'enfant peut susciter un bref état d'agitation susceptible de gêner sa coopération (chez environ 25 % des enfants anesthésiés).

L'utilisation du sévoflurane a été associée à des crises convulsives. La majorité de ces crises est apparue chez des enfants et de jeunes adultes, dont la plupart ne présentaient aucun facteur de prédisposition. Lors de l'utilisation de sévoflurane, une évaluation clinique est recommandée chez les patients présentant un risque convulsif. Chez les enfants, la limitation de la profondeur de l'anesthésie est par conséquent essentielle. L'utilisation d'un monitorage de la fonction cérébrale (électroencéphalographie (EEG)) permet d'optimiser la dose du sévoflurane et d'éviter  les périodes de suppression de la salve d'activité électrique cérébrale et la survenue de signes électriques épileptiformes chez les patients fragilisés, notamment chez les patients très jeunes ou très âgés (voir rubrique Effets indésirables).

De rares cas de troubles hépatiques post-opératoires légers, modérés ou graves ou d'hépatites (avec ou sans ictère) ont été rapportés. Une attention particulière est recommandée lors de l'utilisation de sévoflurane chez des patients présentant des troubles hépatiques sous-jacents ou traités par des médicaments connus pour provoquer des troubles hépatiques.

Chez les patients ayant présenté une atteinte hépatique, un ictère, une fièvre ou une éosinophilie inexpliqués après administration d'un autre anesthésique par inhalation, il est recommandé d'éviter l'administration de sévoflurane si une anesthésie par voie intraveineuse ou une anesthésie régionale est possible (voir rubrique Effets indésirables).

Remplacement de chaux sodée de l'absorbeur de CO2

La réaction exothermique entre le sévoflurane et la chaux sodée de l'absorbeur de CO2 est renforcée lorsque la chaux est déshydratée, notamment après une longue période avec passage de gaz sec dans le bac à chaux. De rares cas de chaleur extrême, de formation de fumée et/ou de feu spontané à partir du vaporisateur, ont été rapportés lors d'utilisation de sévoflurane avec une chaux déshydratée. Un retard inattendu dans la hausse de la concentration inspirée de sévoflurane ou une chute inattendue de cette concentration, par rapport au réglage de l'évaporateur, peut indiquer une surchauffe du flacon de chaux sodée de l'absorbeur de CO2. Si le médecin pense que la chaux sodée de l'absorbeur de CO2 est déshydratée, cette dernière doit être remplacée avant d'administrer du sévoflurane. L'indicateur coloré présent sur la plupart des absorbeurs de CO2 ne change pas obligatoirement lorsque la chaux est déshydratée. C'est pourquoi l'absence de changement de couleur ne doit pas être considérée comme un signe fiable d'un degré d'humidité suffisant. La chaux sodée de l'absorbeur de CO2 doit être régulièrement remplacée, quelle que soit la couleur de l'indicateur (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

 

Grossesse et allaitement

Il n'existe pas de données sur les risques liés à l'utilisation du sévoflurane en cours de grossesse ou durant l'accouchement. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction mais aucune tératogénicité (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Les risques potentiels chez l'homme ne sont pas connus. Le sévoflurane ne doit être administré chez la femme enceinte que si les avantages de l'anesthésie sont nettement supérieurs aux risques potentiels pour le foetus.

Par ses propriétés pharmacologiques, le sévoflurane a un effet relaxant sur l'utérus. Une étude clinique portant sur les interruptions de grossesse a rapporté une augmentation des hémorragies utérines.

Des données limitées démontrent l'innocuité du sévoflurane pour la mère et l'enfant au cours de césariennes programmées.

L'innocuité du sévoflurane au cours d'un accouchement par voie naturelle n'a pas été étudiée.

En l'absence d'information sur le passage du sévoflurane dans le lait maternel, le sévoflurane doit être administré avec précaution chez la femme en période d'allaitement. Il convient alors de surveiller l'apparition de tout effet indésirable chez l'enfant.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

L'inhalation simultanée de protoxyde d'azote accentue l'effet du sévoflurane (voir également rubrique Posologie et mode d'administration).

Le sévoflurane augmente notamment l'effet des myorelaxants non dépolarisants. Le dosage de ces agents doit être adapté s'ils sont administrés avec du sévoflurane.

Les benzodiazépines et les opiacés réduisent la CAM du sévoflurane dans les mêmes proportions que les autres anesthésiques inhalés.

Le sévoflurane peut renforcer l'effet inotrope, chronotrope et dromotrope négatif des bêta-bloquants en bloquant les mécanismes cardiovasculaires de compensation.

Comme l'isoflurane, le sévoflurane sensibilise le myocarde à l'effet arythmogène de l'adrénaline administrée par voie exogène; la dose seuil d'adrénaline produisant des arythmies ventriculaires multiples a été fixée à 5 microgrammes par kg.

Les médicaments et les substances potentialisant l'activité de l'isoenzyme cytochrome P450 CYP2E1, telles que l'isoniazide et l'alcool, peuvent augmenter le métabolisme du sévoflurane et entraîner une hausse significative des concentrations plasmatiques en fluor.

La prise simultanée de sévoflurane et de médicaments sympathomimétiques indirects (amphétamines, éphédrine) peut provoquer un épisode d'hypertension aiguë.

Un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire a été observé lors de la prise simultanée de vérapamil et de sévoflurane.

 

Effets indésirables

Comme tout anesthésique par inhalation, le sévoflurane peut entraîner une dépression respiratoire et cardiaque concentration-dépendante. La plupart des effets indésirables sont de gravité légère à modérée et de nature transitoire. Des nausées et vomissements ont été rapportés pendant la période post-opératoire. Ce sont des symptômes communs après une intervention chirurgicale sous anesthésie générale. Ces effets peuvent être causés par l'anesthésique par inhalation, par les produits médicamenteux administrés pendant ou après l'opération ou par une réaction du patient à l'intervention chirurgicale.

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent (≥ 1/1000 <1/100)

Hyperleucocytose, leucopénie

 

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent (≥ 1/1000 - <1/100)

Hyperglycémie

 

Troubles psychiatriques

Très fréquent (≥ 1/10)

Agitation (23 %, patients pédiatriques)

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Agitation

Peu fréquent (≥ 1/1000 - <1/100)

Confusion

 

Troubles du système nerveux

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Somnolence, maux de tête, vertiges, tremblements

Rare (≥ 1/10000 - <1/1000)

Mouvements dystoniques

Très rare (≥ 1/10000)

Convulsions épileptiques

 

Troubles cardiaques

Très fréquent (≥ 1/10)

Bradycardie (patients âgés)

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Bradycardie, tachycardie

Peu fréquent (≥ 1/1000 - <1/100)

Arythmies cardiaques (y compris arythmies ventriculaires), fibrillation auriculaire, extrasystoles (ventriculaires, supraventriculaires, dues à un bigéminisme), bloc AV complet

Très rare (< 1/10 000)

Œdème pulmonaire

 

Troubles vasculaires

Très fréquent (≥ 1/10)

Hypotension

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Hypertension

 

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent (≥ 1/10)

Toux (patients pédiatriques)

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Toux, dépression respiratoire, spasme du larynx

Peu fréquent (≥ 1/1000 - <1/100)

Apnée, asthme, hypoxie

 

Affections gastro-intestinales

Très fréquent (≥ 1/10)

Nausées (24 %), vomissements (17 %)

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Salivation excessive

 

Affections hépatobiliaires

Rare (≥ 1/10000 - <1/1000)

Troubles hépatiques, hépatite

 

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent (< 1/100 - <1/1000)

Rétention urinaire, glycosurie

Très rare (< 1/10000)

Insuffisance rénale aiguë

 

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Fièvre, frissons

Rare (≥ 1/10000 - <1/1000)

Hyperthermie maligne

 

Bilan Biologique

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Elévation des niveaux d'ASAT

Peu fréquent (≥ 1/1000 - <1/100)

Elévation des niveaux de LDH, de phosphatase alcaline, d'ALAT et de créatininémie

 

Lésions et intoxications

Fréquent (≥ 1/100 - <1/10)

Hypothermie

Données de pharmacovigilance:

De rares réactions allergiques ont été rapportées, telles qu'éruption cutanée, urticaire, prurit, bronchospasme, réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes.

Les rapports de pharmacovigilance indiquent que l'utilisation du sévoflurane a été associée à la survenue de crises convulsives. La majorité des cas a été constatée chez des enfants et de jeunes adultes, dont la plupart n'avait aucun antécédent épileptique. Plusieurs cas ne rapportaient aucune médication concomitante et un cas au moins a été confirmé par un électroencéphalogramme (EEG). Bien que de nombreux cas étaient des crises uniques résolues spontanément ou après traitement, des cas de crises multiples ont également été rapportés. Ces crises sont survenues pendant ou aussitôt après l'induction de l'anesthésie par le sévoflurane, au cours du réveil ou au cours de la récupération post-opératoire, jusqu'à un jour suivant l'anesthésie.

 

Surdosage

Un surdosage peut se manifester par une dépression respiratoire et une insuffisance circulatoire.

Le sévoflurane doit être arrêté et une assistance doit être mise en place: dégager les voies respiratoires du patient, assurer une ventilation contrôlée avec de l'oxygène pur et maintenir une fonction cardiovasculaire stable.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le sévoflurane peut affecter de manière importante l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients ayant subi une anesthésie sous sévoflurane ne devront pas conduire pendant une période déterminée par l'anesthésiste. Après une anesthésie générale, la capacité à effectuer des activités nécessitant une certaine vigilance, notamment l'utilisation de machines, peut être réduite.

 

Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique: anesthésiques généraux; hydrocarbures halogénés.

Code ATC: N01AB08

Le sévoflurane est un anesthésique à base d'éther méthylisopropylique halogéné agissant par inhalation qui produit une phase d'induction et de récupération rapide. La valeur de la CAM varie avec l'âge (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Le sévoflurane produit une perte de conscience, une abolition réversible de la douleur et de l'activité motrice, une diminution des réflexes autonomes, une dépression respiratoire et cardiovasculaire. Ces effets dépendent de la concentration administrée.

Le sévoflurane possède un faible coefficient de partage sang/gaz (0,65) conduisant à une récupération post-anesthésique rapide.

Effets cardiovasculaires:

Le sévoflurane peut conduire à une baisse de la pression artérielle en fonction de la concentration utilisée. Il sensibilise le myocarde aux effets arythmogènes de l'épinéphrine exogène. Cette sensibilisation est comparable à celle produite par l'isoflurane.

La faible solubilité du sévoflurane dans le sang et les tissus permet d'atteindre rapidement une concentration alvéolaire suffisante pour induire l'anesthésie, et une élimination rapide jusqu'à l'arrêt de l'anesthésie.

Chez l'homme, moins de 5 % du sévoflurane absorbé est métabolisé dans le foie en héxafluoroisopropanol, avec élimination du fluor inorganique et du dioxyde de carbone (ou d'un fragment carboné). Une fois formé, l'héxafluoroisopropanol est conjugué rapidement à l'acide glucuronique et éliminé dans l'urine.

L'élimination pulmonaire importante et rapide du sévoflurane réduit la quantité susceptible d'être métabolisée. Le métabolisme du sévoflurane n'est pas modifié par les barbituriques.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

Au niveau du tableau clinique, en cas de contact direct avec la chaux de l'absorbeur du CO2 (chaux sodée et chaux barytée) le sévoflurane peut se dégrader, produisant de faibles niveaux de Composé A (éther pentafluoroisopropénylfluorométhylique (PIFE)) et des traces de Composé B (éther pentafluoromethoxy-isopropylfluorométhylique (PMFE)). L'interaction avec les absorbeurs de CO2 n'est pas caractéristique du sévoflurane. La production de produits de dégradation dans le circuit anesthésique est le résultat de l'extraction d'un proton acide en présence d'une base puissante (hydroxyde de potassium (KOH) et/ou hydroxyde de sodium (NaOH)) formant un alcène (Composé A) issu du sévoflurane. Aucun ajustement de dose, ni modification de la pratique clinique n'est nécessaire lorsque les circuits de réinhalation sont utilisés.

Des niveaux plus élevés de Composé A sont obtenus en utilisant de la chaux barytée au lieu de chaux sodée.

Le sévoflurane doit être administré avec un évaporateur spécifiquement calibré pour le sévoflurane et un système de remplissage doté d'une clé conçue pour l'évaporateur spécial sévoflurane ou tout autre système équivalent. Seuls les évaporateurs certifiés compatibles avec SEVOFLURANE BAXTER doivent être utilisés. Des acides forts peuvent se former au contact du verre ou sur le métal dans des conditions difficiles. Le sévoflurane, au contact de ceux-ci, peut se dégrader. Ne pas utiliser de vaporisateurs contenant de tels acides ou des acides qui se seraient formés dans les conditions normales d'utilisation.

Lors de l'administration d'un anesthésique par inhalation, la déshydratation des absorbeurs de dioxyde de carbone doit être évitée. Si une déshydratation de l'absorbeur du CO2 est soupçonnée, celui-ci doit être remplacé.

Le sévoflurane doit être administré avec un évaporateur spécifiquement calibré pour le sévoflurane et un système de remplissage doté d'une clé conçue pour l'évaporateur spécial sévoflurane ou tout autre système équivalent. Seuls les évaporateurs certifiés compatibles avec Sévoflurane BAXTER doivent être utilisés. Des acides forts peuvent se former au contact du verre ou sur le métal dans des conditions difficiles. Le sévoflurane, au contact de ceux-ci, peut se dégrader. Ne pas utiliser de vaporisateurs contenant de tels acides ou des acides qui se seraient formés dans les conditions normales d'utilisation.

Lors de l'administration d'un anesthésique par inhalation, la déshydratation des absorbeurs de dioxyde de carbone doit être évitée. Si une déshydratation de l'absorbeur du CO2 est soupçonnée, celui-ci doit être remplacé.

Flacons en aluminium de 250 ml, dotés d'une couche protectrice intérieure en résine phénolique époxyde avec un bouchon à vis en polypropylène muni d'une couche intérieure en polytétrafluroéthylène (PTFE).

Boîte de 6 flacons.