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Piperacilline mylan 4 g, poudre pour solution injectable, boîte de 10 flacons de 4 g

Piperacilline mylan est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution injectable (im-iv) (10) (4 g).
Mis en vente le 06/08/1998 par MYLAN et retiré du marché le 07/09/2009. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Pipéracilline

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • bétalactamines : penicillines

          • pénicillines à large spectre

            • pipéracilline

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 06/08/1998 et le 07/09/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection septicémique
  • Infection endocarditique
  • Infection respiratoire
  • Infection rénale
  • Infection urogénitale
  • Infection gynécologique
  • Infection digestive
  • Infection biliaire
  • Infection méningée
  • Infection osseuse

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la pipéracilline. Elles tiennent compte à la fois, des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections graves dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations :
- septicémiques et endocarditiques,
- respiratoires,
- rénales et urogénitales,
- gynécologiques,
- digestives et biliaires,
- méningées,
- osseuses.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Allergie aux antibiotiques du groupe des pénicillines, tenir compte du risque d'allergie croisée avec les antibiotiques du groupe des céphalosporines.
- Mononucléose infectieuse (risque accru de phénomènes cutanés).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
- Adultes : la posologie moyenne est de 200 mg/kg/jour (soit 12 g par jour pour un adulte de poids moyen), en 3 ou 4 injections.
- Enfants : la posologie moyenne est de 200 mg/kg/jour, elle pourra atteindre 300 mg/kg/jour dans les cas les plus sévères en particulier la mucoviscidose.
- Insuffisant rénal : l'ajustement de la posologie est effectué en fonction de la clairance de la créatinine :
Clairance de la créatinine : Infections sans septicémie / Infections avec septicémie.
. 20-40 ml/min : 9 g/jour (3 g x 8 h) / 12 g/jour (4 g x 8 h).
. < 20 ml/min : 6 g/jour (3 g x 12 h) / 8 g/jour (4 g x 12 h).
. Lors d'une hémodialyse, la dose maximale quotidienne est de 6 g/jour (2 g x 8 h), ajouter 1 g de pipéracilline après chaque dialyse.
. Lors d'une dialyse péritonéale continue ambulatoire, la posologie de la pipéracilline est de 1 g par poche de 2 litres renouvelée toutes les 6 heures.
Mode d'administration :
- L'administration se fait soit par injection intraveineuse directe (3-5 minutes), soit par perfusion veineuse d'une durée de 30 minutes et au-delà.
Chaque gramme de pipéracilline est reconstitué au minimum avec 2 ml d'eau pour préparations injectables : cette solution est soit injectée directement, soit diluée dans une solution pour perfusion veineuse.
- La forme intraveineuse peut être administrée, dans certains cas, par voie intramusculaire à l'aide d'une solution aqueuse de chlorhydrate de lidocaïne (0,5 à 1%) à raison de 2 ml par gramme de pipéracilline sans jamais dépasser 2 g de pipéracilline par point d'injection intramusculaire.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement. Des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observées chez des malades traités par les pénicillines.
L'administration de pénicilline nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d'allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
L'allergie aux pénicillines est croisée avec l'allergie aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.
- En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la créatininémie ou de la clairance de la créatinine (voir posologie et mode d'administration).
- Tenir compte de la quantité de sodium contenue dans la spécialité : 170,4 mg.
- Allaitement : le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de cet antibiotique. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont d'avantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations allergiques, notamment : urticaire, éosinophilie, oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique.
- Eruptions cutanées maculopapuleuses d'origine allergique ou non.
- Manifestations digestives : nausées, vomissements, diarrhées, candidose.
- Elévation modérée et transitoire des transaminases.
- Néphrite interstitielle aiguë.
- Anémie, leucopénie, thrombopénie réversible.
- L'administration de forces posologies de bêtalactamines en particulier chez l'insuffisant rénal peut entraîner des encéphalopathies (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des bêtalactamines, du groupe des uréidopénicillines.
(J : anti-infectieux).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. entérobactéries : S < = 8 mg/L et R > 64 mg/L.
. Pseudomonas aeruginosa : S < = 16 mg/L et R > 64 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium diphtheriae.
. Enterococcus faecalis.
. Listeria monocytogenes.
. Nocardia asteroïdes (50-80%).
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae (30-70%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter (20-80%).
. Bordetella pertussis.
. Citrobacter freundii (20-30%).
. Enterobacter (10-30%).
. Escherichia coli (25-45%).
. Haemophilus influenzae (20-35%).
. Morganella morganii (10-30%).
. Neisseria gonorrhoeae.
. Neisseria meningitidis.
. Pseudomonas aeruginosa (20-40%).
. Proteus mirabilis (10-40%).
. Proteus vulgaris (10-30%).
. Providencia (20-40%).
. Salmonella (0-40%).
. Serratia (10-30%).
. Shigella (0-30%).
. Vibrio cholerae.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes fragilis (20-30%).
. Clostridium.
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella.
- Autres :
Bartonella.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Enterococcus faecium.
. Staphylococcus.
- Aérobies à Gram négatif :
. Branhamella catarrhalis.
. Citrobacter koseri.
. Klebsiella.
. Legionella.
. Yersinia enterocolitica.
- Autres :
. Chlamydia .
. Mycobacterium.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.

ABSORPTION :
La pipéracilline n'est pas absorbée par voie orale.
DISTRIBUTION :
- Chez l'adulte : les concentrations sériques moyennes (en µg/ml) obtenues varient en fonction de la posologie.
Temps après administration : 0 min / 30 min / 1 h / 2 h / 4 h / 4,5 h / 6 h.
. 2 g voie IVD : 305,1 / 66,8 / 40,2 / 20,1 / 2,6 / - / 1,4.
. 4 g voie IVD : 412 / 116,8 / 92,5 / 33 / 8,3 / - / 3,8.
. 6 g voie IVD : 775 / 325 / 207,6 / 89,8 / 33,2 / - / 8,1.
. 4 g perf IV : - / 244,5 / 141,2 / 72,1 / - / 15,3 / 3,8.
. 6 g perf IV : - / 353,0 / 228,5 / 103,7 / - / 22,2 / 15,8.
La demi-vie est de l'ordre de 60 minutes (toutes voies).
La liaison aux protéines plasmatiques est de 21%.
Diffusion humorale et tissulaire :
DOSE (VOIE IV) / NOMBRES D'HEURES APRES INJECTION / CONCENTRATIONS (µG/G) / RAPPORT TISSU-PLASMA.
. Bile : 4 g / 1-2 / 4904 / 40,2.
. Vésicule biliaire : 4-5 g / 1-2 / 72,7-31 / 0,60-0,26.
. Foie : 4 g / 1-2 / 242 / 1,98.
. Muqueuse intestinale : 4 g / 3 / 50 / 0,50.
. Ovaire : 4 g / 0,5 / 21 / 0,11.
. Trompe de Fallope : 4 g / 0,5 / 23 / 0,12.
. Utérus : 4 g / 0,5 / 35 / 0,18.
. Prostate : 4 g / 0,8 / 71,5 / 0,39.
. Muqueuse bronchique : 4 g / 0,5-0,8 / 55,2 / 0,28.
. Rein = corticale : 4 g / 1-2 / 23-115 / 0,03-0,68.
. Rein = médullaire : 4 g / 1-2 / 4-46 / 0,03-0,68.
. Valves cardiaques : 4 g / 0,5-1 / 48 / 0,28.
. Liquide céphalorachidien : 4 g / 2 / 12,2-14,8 / 0,32-0,35.
La pipéracilline est dialysable : la fraction extraite en 4 heures est de 23,6% de la dose administrée.
- Chez l'enfant, la demi-vie sérique est plus courte que chez l'adulte.
- Chez la femme enceinte ou allaitante : le rapport concentration cordon ombilical/concentration sérique maternelle varie de 19 à 75%.
. Le rapport liquide amniotique/concentration sérique maternelle varie de 8 à 28%.
. La pipéracilline diffuse faiblement dans le lait maternel.
BIOTRANSFORMATION :
La pipéracilline n'est pas métabolisée.
ELIMINATION :
La pipéracilline est rapidement excrétée sous forme inchangée :
- dans l'urine (65% : clairance 218-238 ml/min, supposant, outre une filtration glomérulaire, une sécrétion tubulaire) ;
- dans la bile (35%, permettant le maintien d'une même posologie en cas d'insuffisance rénale modérée).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
Après reconstitution, une utilisation immédiate est recommandée ; toutefois la stabilité a été démontrée pendant 24 heures entre +2°C et +8°C.

- La piperacilline ne doit pas être perfusée dans une solution de bicarbonate de sodium.
- Chaque gramme de pipéracilline est reconstitué au minimum avec 2 ml d'eau pour préparations injectables : cette solution est soit injectée directement, soit diluée dans une solution pour perfusion veineuse.
- La forme intraveineuse peut être administrée, dans certains cas, par voie intramusculaire à l'aide d'une solution aqueuse de chlorhydrate de lidocaïne (0,5 à 1%) à raison de 2 ml par gramme de pipéracilline sans jamais dépasser 2 g de pipéracilline par point d'injection intramusculaire.

4 g en flacon de verre (type III) de 50 ml, muni d'un bouchon de chlorobutyle gris siliconé serti par une capsule d'aluminium à opercule arrachable, boîte de 10.