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Risperidone zentiva 1 mg/ml, solution buvable, flacon (+ seringue pour administration orale) de 60 ml

Risperidone zentiva est un médicament générique sous forme de solution buvable à base de Rispéridone (1 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 28/11/2007 par SANOFI-AVENTIS FRANCE au prix de 17,51€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Rispéridone

    Excipients

  • Benzoïque acide (E210)
  • Tartrique acide (E334)
  • Sorbitol (E420)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Eau purifiée

    Classification ATC

    • système nerveux

      • psycholeptiques

        • antipsychotiques

          • autres antipsychotiques

            • rispéridone

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 28/11/2007.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Psychose schizophrénique
  • Episode maniaque aigu
  • Retard mental accompagné de troubles du comportement chez l'enfant
  • Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité chez l'enfant

Indications thérapeutiques

Adultes

Traitement des psychoses, en particulier des psychoses schizophréniques aiguës et chroniques.

Chez les patients nécessitant un traitement au long cours, la rispéridone a démontré son efficacité.

Traitement à court terme des épisodes maniaques aigus modérés à sévères.

Enfants âgés de 5 à 11 ans

Présentant un retard mental accompagné de troubles du comportement (tels que agressivité, agitation, impulsivité, automutilations), en monothérapie.

Traitement des troubles du comportement (tels que hétéro-agressivité, automutilation, impulsivité majeure et stéréotypies sévères) observés dans les syndromes autistiques, en monothérapie.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes:

·         patients présentant une hypersensibilité connue au produit,

·         femmes allaitant, en raison des résultats précliniques montrant une excrétion du produit dans le lait maternel,

·         en association aux dopaminergiques non antiparkinsoniens (carbergoline, quinagolide) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Un ml de solution contient un mg de rispéridone.

La rispéridone peut être administrée en une ou deux prises par jour.

Chez certains patients, compte tenu du risque d'hypotension orthostatique de la rispéridone, une administration en deux prises par jour est souhaitable, principalement à l'instauration du traitement et en ambulatoire.

Dans l'indication:Traitement des psychoses, en particulier des psychoses schizophréniques aigues et chroniques. Chez les patients nécessitant un traitement au long cours, la rispéridone a démontré son efficacité.

Adulte

Adaptation de la posologie sur une période de trois jours:

·         1er jour: 2 mg en 1 ou 2 prises par jour (posologie initiale),

·         2ème jour: 4 mg en 1 ou 2 prises par jour,

·         3ème jour: 6 mg en 1 ou 2 prises par jour.

A partir du 4ème jour la posologie sera maintenue inchangée ou individualisée si nécessaire.

La posologie optimale usuelle se situe entre 4 et 8 mg par jour administrée en 1 ou 2 prises.

Les posologies quotidiennes supérieures à 10 mg ne se sont pas révélées cliniquement plus efficaces que les posologies plus faibles et peuvent entraîner l'apparition de symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi de posologies quotidiennes supérieures à 16 mg n'a pas été évaluée. En conséquence, ces posologies ne doivent pas être utilisées.

Lorsqu'une sédation plus marquée s'avère nécessaire, une benzodiazépine peut être associée à la rispéridone.

Patient âgé

Une posologie initiale de 0,5 mg, 2 fois par jour est recommandée. Cette posologie devra être adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg, 2 fois par jour jusqu'à une posologie de 1 à 2 mg, 2 fois par jour.

L'expérience étant limitée chez le sujet âgé, la rispéridone sera utilisée avec précaution dans cette classe d'âge.

Enfants de moins de 15 ans: il n'existe pas de données disponibles dans cette classe d'âge dans cette indication.

Relais d'un traitement neuroleptique par voie parentérale à action prolongée

Lorsque la substitution d'un traitement neuroleptique par voie parentérale à action prolongée s'avère nécessaire, la substitution par rispéridone se fera le jour prévu pour la prochaine injection.

Dans l'indication:Traitement à court terme des épisodes maniaques aigus modérés à sévères:

La rispéridone doit être administrée une fois par jour, la dose d'initiation est de 2 mg. Si nécessaire, les adaptations posologiques se feront par paliers de 1 mg par jour en respectant un délai minimum de 24 heures entre chaque palier de dose. Les doses recommandées sont comprises entre 2 et 6 mg. La durée de traitement recommandée est de 3 semaines. Le maintien de l'efficacité à 12 semaines n'a pas été démontré.

Dans les deux indications chez l'adulte:

Patient insuffisant rénal:

La posologie initiale et la posologie d'entretien doivent être divisées par deux et l'augmentation posologique des doses doit être plus lente chez les patients insuffisants rénaux. La rispéridone sera utilisé avec précaution chez ces patients.

Patient insuffisant hépatique:

L'expérience de prescription et les données issues des études cliniques étant limitées, la rispéridone sera utilisée avec précaution chez ces patients.

Dans l'indication:

Enfants âgés de 5 à 11 ans présentant un retard mental accompagné de troubles du comportement:

Poids < 50 kg

Pour les doses de 0,25 mg, seule la solution buvable est adaptée.

Une posologie initiale de 0,25 mg, 1 fois par jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie devra être adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,25 mg. Un délai minimum de 72 heures est nécessaire entre chaque instauration d'un nouveau palier de 0,25 mg. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 0,5 mg 1 fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,25 mg une fois par jour peut suffire. D'autres patients peuvent nécessiter une posologie de 0,75 mg une fois par jour.

Poids ≥ 50 kg

Une posologie initiale de 0,5 mg, 1 fois par jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie devra être adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg. Un délai minimum de 72 heures est nécessaire entre chaque instauration d'un nouveau palier de 0,5 mg. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 1 mg une fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,5 mg une fois par jour peut suffire. D'autres patients peuvent nécessiter une posologie de 1,5 mg une fois par jour.

Comme pour tout traitement symptomatique, si une administration prolongée de rispéridone s'avère nécessaire, celle-ci doit faire l'objet d'une réévaluation du rapport bénéfice-risque.

Dans l'indication:

Enfants âgés de 5 à 11 ans: Traitement des troubles du comportement (tels que hétéro-agressivité, automutilation, impulsivité majeure et stéréotypies sévères) observés dans les syndromes autistiques, en monothérapie:

La posologie de rispéridone devra être établie en fonction du poids de l'enfant.

Pour les doses de 0,25 mg, seule la solution buvable est adaptée.

La posologie initiale est de 0,25 mg/jour pour les enfants de moins de 20 kg et de 0,50 mg/jour pour les enfants de poids égal ou supérieur à 20 kg. A partir du 8ème jour de traitement, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 0,5 mg à 1 mg/jour. Après le 16ème jour de traitement, la posologie pourra être augmentée sur une base individuelle en fonction de la réponse clinique et de la tolérance.

A l'exception des situations aiguës (changement environnemental), l'ajustement posologique et le choix des paliers devront se baser sur le comportement de l'enfant. Un délai minimum d'une semaine est nécessaire avant chaque nouveau palier de dose.

En fonction du jugement clinique, une augmentation posologique plus lente peut être nécessaire chez certains patients.

Sur la base des études cliniques disponibles, la posologie maximale recommandée en fonction du poids est de 1 mg à 3 mg par jour et ne devra pas être dépassée sauf en cas de situations exceptionnelles.

rispéridone a démontré son efficacité dans le traitement des troubles du comportement observés dans les syndromes autistiques sur une durée de 2 mois.

Si une administration prolongée de rispéridone s'avère nécessaire chez des enfants atteints d'autisme, celle-ci devra faire l'objet d'une réévaluation régulière.

Enfants de moins de 5 ans: Il n'existe pas de données disponibles dans cette classe d'âge.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés dans le cadre de surdosages. En cas de surdosage, la surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et inclure une surveillance ECG en continu jusqu'au rétablissement du patient afin de détecter l'apparition de troubles du rythme cardiaque (voir rubrique Surdosage).

En raison de ses propriétés antagonistes dopaminergiques, la rispéridone peut induire un risque potentiel de dyskinésie tardive, dont la survenue devra faire envisager l'arrêt de tout traitement par les neuroleptiques.

Comme avec tous les antipsychotiques, la survenue éventuelle d'un syndrome malin des neuroleptiques (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des créatines phosphokinases sériques CPK) n'est pas à exclure avec la rispéridone. Ce syndrome peut également comporter d'autres signes de rhabdomyolyse comme par exemple une myoglobinurie ou une insuffisance rénale. En cas d'apparition de ce syndrome, il est nécessaire d'interrompre le traitement antipsychotique.

De très rares cas d'hyperglycémie ou d'exacerbation d'un diabète préexistant ont été rapportés lors d'un traitement par la rispéridone. Un suivi clinique approprié est conseillé chez les patients diabétiques et chez les patients présentant des facteurs de risque de diabète insulino-dépendant (voir rubrique Effets indésirables).

La prise concomitante de ce médicament avec de l'alcool, de la lévodopa ou un antiparkinsonien dopaminergique (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline et pramipexole) est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Mises en garde spéciales chez le patient âgé dément:

Ce médicament n'est pas indiqué dans le traitement de la démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement et son utilisation chez ce groupe spécifique de patients est déconseillée du fait d'une augmentation du risque de mortalité et d'accidents vasculaires cérébraux.

Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone chez des patients âgés (> 65 ans) déments, l'incidence de la mortalité a été plus élevée dans le groupe rispéridone que dans le groupe placebo.

Effets indésirables cérébrovasculaires:

Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés chez des patients âgés déments, une incidence statistiquement plus élevée des événements indésirables cérébrovasculaires (accidents vasculaires cérébraux et des accidents ischémiques transitoires), dont des décès, a été observée chez les patients (moyenne d'âge 85 ans; extrêmes 73-97 ans) traités par la rispéridone comparativement aux patients recevant du placebo. L'analyse des données poolées de six essais contrôlés versus placebo menés principalement chez des patients âgés (>65 ans) déments suggère un risque de survenue d'accident vasculaire-cérébral dans le groupe rispéridone trois fois supérieur à celui observé dans le groupe placebo. Le mécanisme susceptible d'expliquer cet effet est inconnu.

Mises en garde particulières chez l'enfant de 5 à 11 ans

·         Chez l'enfant, les données de sécurité disponibles concernent des études portant sur une période d'un an réalisées chez des enfants présentant un retard mental accompagné de troubles du comportement.

·         Les données jusqu'à un an indiquent qu'il n'y a pas d'effet sur la croissance et la puberté. Toutefois, les conséquences sur la croissance et la puberté d'une exposition supérieure à un an sont inconnues.

·         Des élévations transitoires et modérées de la prolactine ont été rapportées. Des irrégularités menstruelles (chez la fille) et des gynécomasties (chez le garçon) ont été observées.

·         Un intérêt particulier doit être porté à l'effet sédatif de la rispéridone chez des sujets en phase d'apprentissage scolaire ou rééducatif. Une modification des horaires d'administration peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles de l'enfant.

Précautions d'emploi

Il est recommandé de réduire de moitié la posologie initiale et les paliers de progression des doses, chez les sujets âgés et les patients insuffisants rénaux.

Chez les patients présentant une maladie de Parkinson ou des symptômes extra-pyramidaux, le risque d'aggravation des symptômes de type parkinsonien ou de survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques peut être augmenté. Une sensibilité aux traitements antipsychotiques peut également se développer chez ces patients, pouvant se manifester par une confusion aggravée, une somnolence, une majoration des troubles de la motricité telle qu'une instabilité posturale avec des chutes fréquentes, un syndrome extrapyramidal.

Les neuroleptiques classiques sont connus pour diminuer le seuil épileptogène. Bien que les études cliniques n'aient pas mis en évidence un tel risque avec la rispéridone, la prudence est recommandée chez les patients épileptiques.

En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension orthostatique peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement.

Une attention particulière est nécessaire en cas de déshydratation, d'hypovolémie ou de maladie cérébrovasculaire.

En cas de survenue d'une hypotension, une réduction de la posologie doit être envisagée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

La rispéridone pouvant induire une tachycardie, elle doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu (en particulier: insuffisance cardiaque, ischémie coronarienne).

La rispéridone peut favoriser une prise de poids. Il sera conseillé aux patients de modérer leur consommation alimentaire, pour prévenir cet inconvénient.

Pour les recommandations posologiques spécifiques au sujet âgé et au patient insuffisant rénal ou hépatique, se reporter à la rubrique Posologie et mode d'administration.

Précautions particulières chez l'enfant de 5 à 11 ans

·         Une surveillance clinique régulière doit être prévue incluant la taille, le poids et la recherche d'effets indésirables neurologiques.

·         Particulièrement chez les enfants proches de la puberté, une évaluation régulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée.

·         Outre la surveillance de la tolérance au traitement, une réévaluation de l'indication du traitement par le spécialiste (psychiatre, pédopsychiatre) doit être faite à chaque consultation.


Alerte ANSM du 13/09/13 :

En accord avec l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), nous vous informons des éléments suivants :

• Il existe un risque de syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) au cours de la chirurgie de la cataracte chez les patients traités par rispéridone (RISPERDAL, RISPERDALCONSTA LP, et génériques), par palipéridone (INVEGA1) ou par palmitate de palipéridone (XEPLION).

• Comme le SIHP est associé à un risque accru de complications opératoires, il convient d’interroger les patients devant subir une chirurgie de la cataracte lors de la consultation pré-opératoire afin de se renseigner sur un traitement en cours ou antérieur à base de rispéridone, palipéridone ou palmitate de palipéridone.

• Les chirurgiens ophtalmologistes devront aborder cette chirurgie avec prudence. En cas de suspicion de SIHP, des mesures appropriées pourront être nécessaires afin de maîtriser un prolapsus de l’iris pendant la chirurgie.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif.

La rispéridone peut parfois être responsable si elle est poursuivie en fin de grossesse, en particulier à fortes doses, de signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations) et de sédation, chez le nouveau-né.

En conséquence, et en raison du bénéfice maternel attendu, l'utilisation de la rispéridone est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets précédemment décrits.

Allaitement

Chez l'animal, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait.

L'excrétion de la rispéridone dans le lait maternel n'est pas documentée dans l'espèce humaine.

En conséquence, les femmes recevant de la rispéridone ne doivent pas allaiter.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

+ Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machine.

Associations contre-indiquées

(Voir rubrique Contre-indications)

+ Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et du neuroleptique

Associations déconseillées

(Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline et pramipexole)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Carbamazépine

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de la rispéridone et de son métabolite actif et de son efficacité thérapeutique par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.

Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique de la rispéridone pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.

+ Fluoxétine et paroxétine

Augmentation de la fraction active de la rispéridone par diminution de son métabolisme hépatique par la fluoxétine ou par la paroxétine, avec risque de majoration des effets indésirables.

Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique de la rispéridone.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Risque d'hypotension, notamment orthostatique majoré (effet additif).

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

Autres

+ Topiramate

Le topiramate diminue faiblement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction active. Par conséquent, il ne semble pas y avoir d'interaction pharmacocinétique entre ces deux médicaments. Une éventuelle moindre tolérance de l'association devra être prise en compte.

+ Valproate

La rispéridone ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques de l'acide valproïque, et réciproquement.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables observés au cours des traitements par la rispéridone sont:

Effets communs

·         Insomnie, agitation, anxiété, céphalées.

Effets moins communs

·         somnolence, fatigue, sensation d'étourdissement, difficultés de concentration, constipation, dyspepsie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, troubles de la vision, priapisme, troubles de l'érection, troubles de l'éjaculation, difficultés orgasmiques, incontinence urinaire, oedème angioneurotique, rhinite, rash cutané, et autres réactions de nature allergique;

·         symptômes extrapyramidaux (tremblements, rigidité, hypersalivation, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë), généralement d'intensité modérée et réversibles à la réduction de la posologie et/ou, si nécessaire, à l'administration de correcteur anticholinergique;

·         malaises orthostatiques (vertiges, hypotension, tachycardie réflexe) en particulier à des posologies initiales de rispéridone supérieures à celles préconisées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi);

·         augmentation de la prolactinémie, dose-dépendante, pouvant entraîner sur le plan clinique: une galactorrhée, une gynécomastie, des anomalies du cycle menstruel et une aménorrhée;

·         prise de poids (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi);

·         oedèmes;

·         augmentation des enzymes hépatiques;

·         leucopénies;

·         intoxication à l'eau, occasionnelle, chez des patients schizophrènes, liée à une polydipsie ou à un syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique;

·         troubles de la régulation thermique, dyskinésie tardive, syndrome malin, convulsions, comme avec les neuroleptiques classiques;

·         des événements cérébro-vasculaires, incluant des accidents vasculaires cérébraux et des accidents ischémiques transitoires, ont été rapportés au cours de traitements par la rispéridone (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi);

·         très rares cas d'hyperglycémie ou d'exacerbation d'un diabète préexistant (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi),

·         des cas d'adénomes hypophysaires bénins ont été rapportés après commercialisation chez des patients traités par la rispéridone.

Effets indésirables rencontrés plus fréquemment chez l'enfant que chez l'adulte:

·         neurologiques et psychiques: somnolence.

Lors d'essais cliniques, l'incidence des gynécomasties (chez le garçon) et des troubles menstruels a été plus élevée que celle observée chez l'adulte. Cette différence pourrait être liée aux processus normaux de développement et de maturation sexuelle.

 

Surdosage

Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d'une augmentation des effets pharmacologiques du médicament se traduisant sur le plan clinique par: somnolence, sédation, tachycardie, hypotension et symptômes extrapyramidaux.

Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés au cours de surdosages.

Surveillance cardiaque continue (risque d'allongement de QT) qui sera poursuivie jusqu'au rétablissement du patient.

Il n'existe pas d'antidote spécifique connu à la rispéridone. En cas de surdosage aigu, l'implication d'autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en oeuvre:

·         établir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures, assurer une oxygénation et une ventilation adéquates;

·         la pratique d'un lavage gastrique (après intubation, si le patient est inconscient) et l'administration de charbon activé associé à un laxatif doivent être envisagées;

·         la surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure une surveillance électrocardiographique en continu afin de détecter l'apparition de troubles du rythme à type d'arythmies;

·         l'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités par administration I.V. de solutés de remplissage et/ou d'agents sympathomimétiques;

·         en cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention des patients, en particulier des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines, est attirée sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: ANTIPSYCHOTIQUES.

(N: système nerveux central).

Code ATC: N05AX08.

La rispéridone est un antipsychotique neuroleptique appartenant à la classe chimique des dérivés benzisoxazoles.

La rispéridone est un antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques-D2.

La substance se lie également aux récepteurs α1-adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques-H1 et α2-adrénergiques. Elle ne présente pas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques.

Le profil pharmacodynamique de la rispéridone diffère de celui des neuroleptiques classiques par une capacité moins marquée à diminuer l'activité motrice et à induire la catalepsie chez les animaux.

En clinique la rispéridone améliore les symptômes positifs et négatifs de la psychose schizophrénique, avec de rares effets secondaires extrapyramidaux.

La rispéridone est complètement absorbée après administration orale. Le pic de concentration plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. Son absorption n'est pas influencée par la prise de nourriture. Le produit peut être indifféremment administré en dehors ou au cours des repas.

La rispéridone est métabolisée par le cytocrome P 450 2D6 en 9-OH rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone.

L'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction active. La rispéridone est également métabolisée par N-déalkylation.

Après administration orale chez des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'élimination d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction active est de 24 heures.

L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la plupart des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint après 4 à 5 jours de traitement. Dans la zone thérapeutique, les concentrations de la rispéridone augmentent proportionnellement avec la dose car la cinétique est linéaire.

La rispéridone se distribue rapidement dans tout l'organisme et son volume de distribution est de 1 à 2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'α1-glycoprotéine. La liaison aux protéines plasmatiques est de 88 % pour la rispéridone et de 77 % pour la 9-hydroxy-rispéridone.

Une semaine après administration, la rispéridone est excrétée à 70 % dans les urines et à 14 % dans les fèces. Dans l'urine, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35 à 45 % de la dose administrée. La fraction restante est éliminée sous forme de métabolites inactifs.

Patient insuffisant rénal: Une étude en dose unique réalisée chez des patients insuffisants rénaux modérés et sévères a montré une réduction d'environ 60 % de la clairance et un doublement de l'exposition systémique.

Patient insuffisant hépatique: Les données disponibles chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. Toutefois, une étude en prise unique réalisée chez 7 patients n'a pas montré de modification significative de l'exposition systémique.

Patient âgé: Une étude en prise unique a montré une réduction d'environ 30 % de la clairance et une augmentation d'environ 50% de l'exposition systémique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

Avant première ouverture: 2 ans.

Après première ouverture: 4 mois.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

Thé.

Mode d'administration:

·         le flacon se présente avec un bouchon sécurité-enfant.

·         Pour l'ouvrir, il faut appuyer sur le bouchon tout en le tournant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.

·         Après avoir introduit la seringue pour administration orale dans le flacon, tirer le piston jusqu'à la graduation correspondant au nombre de mg ou de ml à administrer.

·         Vider le contenu de la seringue pour administration orale dans une boisson non alcoolisée à l'exception du thé.

·         Après chaque utilisation laver soigneusement la seringue pour administration orale avec de l'eau tiède.

Flacon (verre brun) de 60 ml, muni d'une seringue graduée pour administration orale (PP/HDPE) fermé par un bouchon (PP) avec système de fermeture sécurité-enfant.