Navigation

Loxen 20 mg, comprimé sécable, boîte de 270

Loxen est un médicament sous forme de comprimé sécable (270) à base de Nicardipine (20 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 20/02/1985 par NOVARTIS PHARMA SA au prix de 33,60€ et retiré du marché le 27/04/2009.

 

À propos

    Principes actifs

  • Nicardipine

    Excipients

  • Lactose
  • Amidon de maïs
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Carmellose (E466)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • inhibiteurs calciques

        • inhibiteurs calciques sélectifs a effets vasculaires

          • dérivés de la dihydropyridine

            • nicardipine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 20/02/1985 et le 27/04/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypertension artérielle

Indications thérapeutiques

 

          Hypertension artérielle.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

 

Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants :

 

-    hypersensibilité connue à la nicardipine ;

-    infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois, angor instable (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi Mises en garde et précautions particulières d'emploi).

 

Posologie et mode d'administration

 

Voie orale.

Un comprimé (20 mg) trois fois par jour à prendre avant les repas (matin, midi et soir).

En fonction des chiffres tensionnels, la posologie quotidienne peut être portée à 90 mg (4 comprimés 1/2) par jour également en trois prises.

 

Comprimé cylindrique sécable jaune avec barrette de rupture médiane sur un seul côté.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

 

Mises en garde

Tenir compte de la présence de lactose, en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

 

Le traitement par la nicardipine à courte durée d'action (dosage 20 mg) est susceptible d'induire une chute marquée de la pression artérielle et une tachycardie réflexe, qui peuvent entraîner des complications cardiovasculaires (telles qu'ischémie myocardiaque).


ALERTE ANSM du 10/09/2013

A la suite d’un signal issu de la détection automatisée de signaux sur la base de données européenne Eudravigilance et relatif à la survenue d’oedème aigu pulmonaire (OAP) lors de l’utilisation hors AMM de la nicardipine pendant la grossesse comme traitement tocolytique, les données disponibles ont été analysées par l’Italie et présentées au PRAC. Compte-tenu des propriétés pharmacologiques de ce médicament et des cas d’effets indésirables retrouvés, le rôle de la nicardipine dans la survenue des

OAP est plausible. La plupart des cas rapportés concernent la voie injectable, mais il n’existe pas d’argument pour penser que le risque diffère selon la voie d’administration.

Par conséquent, le PRAC a recommandé que les rubriques « Grossesse » et « Effets indésirables » des résumés des caractéristiques des produits contenant de la nicardipine, quelle que soit la voie d’administration, soient mis à jour afin de mentionner le risque de survenue d’OAP en cas d’utilisation comme agent tocolytique, en particulier en cas de grossesses multiples ou d’utilisation concomitante de béta-2 mimétiques.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

 

Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

 

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la nicardipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

 

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la nicardipine pendant la grossesse.

 

Allaitement

 

La nicardipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite.

                                                                               


 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

 

Association déconseillée

 

+   Dantrolène

Avec le dantrolène administré en perfusion :

Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.

L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.

Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

 

Associations nécessitant des précautions d'emploi

 

+   Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone)

Diminution des concentrations plasmatiques de la nicardipine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nicardipine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

 

+   Baclofène

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

 

+   Immunosuppresseurs (Ciclosporine, everolimus, tacrolimus, sirolimus)

Augmentation des concentrations sanguines de l'immuno-dépresseur, par inhibition de son métabolisme.

Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant le traitement et après l'arrêt.

 

+   Itraconazole, Kétoconazole

Risque majoré d'effets indésirables, notamment d'oedèmes par diminution du métabolisme hépatique de la nicardipine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nicardipine pendant le traitement par l'antifongique azolé et après son arrêt.

 

+   Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques de la nicardipine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nicardipine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

 

Associations à prendre en compte

 

+   Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, terazosine), antihypertenseurs alpha-bloquants (prazosine, trimazosine, urapidil)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique.


+   Amifostine

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

 

+   Antidépresseurs imipraminiques, Neuroleptiques :

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

 

+   Bêta-bloquants (sauf ESMOLOL) : hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

 

+   Bêta-bloquant dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvedilol, metoprolol, nebivolol) : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquant). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

 

+   Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d'isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine) :

Majoration du risque d'hypotension orthostatique.

 

+   Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et Minéralocorticoïdes :

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

 

Effets indésirables

 

Les effets indésirables rapportés sont généralement bénins et peuvent nécessiter occasionnellement un ajustement de la dose ou plus rarement un arrêt du traitement. La plupart sont la conséquence de l'effet vasodilatateur de la nicardipine.

 

Les plus fréquents sont :

-       oedèmes des membres inférieurs,

-       céphalées,

-       bouffées vasomotrices,

-       palpitations,

-       sensations vertigineuses.

 

Plus rarement, on observe :

-       tachycardie,

-       BAV,

-       hypotension pouvant être symptomatique, syncope,

-       nausées et vomissements,

-       thrombopénies,

-       des atteintes gingivales de type gonflement léger des gencives, gingivite ou hyperplasie gingivale.

Ces atteintes sont le plus souvent régressives à l'arrêt du traitement et nécessitent une hygiène bucco-dentaire soignée.

 

Très rares cas d'élévation des enzymes hépatiques, cas isolés d'hépatites.

 

Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.

 

Surdosage

 

La nicardipine n'est pas dialysable. Il convient de veiller au maintien du rythme et du débit cardiaques. Une hypotension importante peut être combattue par perfusion IV de tout moyen d'expansion volémique.

 

Propriétés pharmacologiques

INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS VASCULAIRES

Code ATC : C08CA04 (système cardiovasculaire).

 

La nicardipine est un inhibiteur des canaux calciques lents, appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle bloque à très faibles concentrations la pénétration intracellulaire du calcium, principalement au niveau des canaux voltage-dépendants. Son action s'exerce de façon prépondérante sur le muscle lisse vasculaire.

Administrée par voie générale, la nicardipine est un vasodilatateur puissant qui diminue les résistances périphériques totales et abaisse la pression artérielle.

En cas d'hypotension artérielle excessive, une augmentation de la fréquence cardiaque et des arythmies ventriculaires peuvent être observées.

Le débit cardiaque, du fait de la diminution de la post-charge, s'accroît de manière importante et durable.

L'action vasodilatatrice de la nicardipine s'exerce également au niveau des vaisseaux coronaires et cérébraux.

Chez l'homme, l'action vasodilatatrice porte aussi bien en administration aiguë qu'en chronique sur les petits et gros troncs artériels, augmentant le débit et améliorant la compliance artérielle.

Les résistances vasculaires rénales sont diminuées.

 

 

Après administration par voie orale, la nicardipine est rapidement et complètement absorbée. La nicardipine est fortement liée aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est faible. La métabolisation est intense. Aucun des 15 métabolites identifiés ne paraît participer à l'activité du produit. La nicardipine et ses métabolites sont éliminés de façon égale par voie urinaire et biliaire.

 

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

270 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).