Atropine (sulfate) aguettant 0,25 mg/ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules bouteilles de 1 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Atropine (sulfate) aguettant est un médicament sous forme de solution injectable (10) à base de Atropine sulfate (0,25 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 17/04/1991 par AGUETTANT. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Sulfate d'atropine
Principes actifs
- Sodium chlorure
- Chlorhydrique acide (E507)
- Eau pour préparations injectables
Excipients
voies digestives et métabolisme
antispasmodiques, anticholinergiques et stimulants de la motricité intestinale
belladone et dérivés
alcaloides de la belladone : aminés tertiaires
atropine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 17/04/1991.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Bradycardie à l'induction
- Bloc auriculoventriculaire
- Bradycardie sinusale
- Manifestation douloureuse aiguë des voies biliaires
- Manifestation douloureuse aiguë du tube digestif
- Manifestation spasmodique douloureuse des voies urinaires
Indications thérapeutiques
- Pré-anesthésie : protection des manifestations vagales (bradycardie à l'induction).
- Bloc auriculoventriculaire ou atrioventriculaire.
- Dans l'infarctus : prévention et traitement des blocs auriculoventriculaires et des bradycardies sinusales.
- Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
- Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques et douloureuses des voies urinaires.
- Antidote spécifique dans les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques (insecticides organophosphorés et carbamates) ou par les médicaments parasympathicomimétiques ou cholinomimétiques.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit pas être administré en cas de :
- hypersensibilité à l'un des constituants,
- risque de glaucome par fermeture de l'angle,
- risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
- en cas d'allaitement : le passage de l'atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l'atropine diminue la sécrétion lactée. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l'allaitement est contre-indiqué.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé au cours du dernier trimestre de la grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées. En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse.
Posologie et mode d'administration
Voie sous-cutanée ou intraveineuse lente, selon l'indication.
La spécialité doit être administrée sous contrôle médical.
- Antispasmodique (voie SC) :
. chez l'adulte : 0,25 à 1 mg toutes les 6 heures, posologie maximale : 2 mg/24 h.
. chez l'enfant :
au-dessus de 6 ans : 0,50 mg en dose unique,
entre 2 et 6 ans : 0,25 mg en dose unique.
- Médication pré-anesthésique (voie SC) :
. chez l'adulte : 1 mg.
. chez l'enfant (de 30 mois à 15 ans) : 0,1 mg à 0,5 mg.
. chez le nourrisson (de 1 à 30 mois) : 0,1 mg à 0,3 mg.
- En cardiologie (voie IV lente) : 0,5 à 1 mg.
- En cas d'intoxication (voie IV lente) : 2 mg d'emblée, puis 1 mg toutes les 1/2 heures jusqu'à assèchement des sécrétions bronchiques.
Mises en garde et précautions d'emploi
- Utiliser avec prudence en cas de :
. hypertrophie prostatique,
. insuffisance rénale et/ou hépatique,
. insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie,
. bronchite chronique (en raison de l'accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques),
. iléus paralytique, atonie intestinale chez les sujets âgés, mégacôlon toxique.
- Ne pas mélanger avec d'autres médicaments au moment de l'emploi.
- Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées. En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées.
En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse.
Allaitement :
Le passage de l'atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l'atropine diminue la sécrétion lactée. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l'allaitement est contre-indiqué.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Autres substances atropiniques : antidépresseurs imipraminiques, antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide (anti-arythmique de la classe Ia), méquitazine, neuroleptiques phénothiaziniques.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...
Effets indésirables
- sécheresse buccale,
- épaississement des sécrétions bronchiques,
- diminution de la sécrétion lacrymale,
- troubles de l'accommodation,
- tachycardie, palpitations,
- constipation,
- rétention d'urine,
- excitabilité,
- irritabilité, confusion mentale chez les personnes âgées.
Un ajustement de la posologie peut permettre de diminuer ou de faire disparaître ces effets.
Surdosage
- Signes cliniques : sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l'accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
- Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prévenir les conducteurs de véhicule et les utilisateurs de machine du risque lié aux troubles de l'accommodation.
Propriétés pharmacologiques
ANTISPASMODIQUE ANTICHOLINERGIQUE / PREMEDICATION EN ANESTHESIE / ANTI-ARYTHMIQUE / ANTIDOTE.
(A : appareil digestif et métabolisme).
(C : système cardiovasculaire).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Conserver l'ampoule dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière.
Ne pas mélanger avec d'autres médicaments au moment de l'emploi.
1 ml en ampoule bouteille (verre incolore de type I) de 1 ml ; boîte de 10.