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Atropine (sulfate) lavoisier 0,25 mg/1 ml, solution injectable, boîte de 100 ampoules bouteilles de 1 ml

Atropine (sulfate) lavoisier est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (100) à base de Atropine sulfate (0,25 mg/mL).
Mis en vente le 08/04/1991 par CHAIX ET DU MARAIS. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Sulfate d'atropine

    Excipients

  • Sodium chlorure
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • antispasmodiques, anticholinergiques et stimulants de la motricité intestinale

        • belladone et dérivés

          • alcaloides de la belladone : aminés tertiaires

            • atropine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 08/04/1991.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Bradycardie à l'induction
  • Bloc auriculoventriculaire
  • Bradycardie sinusale
  • Manifestation douloureuse aiguë du tube digestif
  • Manifestation douloureuse aiguë des voies biliaires
  • Manifestation spasmodique douloureuse des voies urinaires

Indications thérapeutiques

- Pré-anesthésie : protection des manifestations vagales (bradycardie à l'induction).
- Bloc auriculoventriculaire ou atrioventriculaire.
- Dans l'infarctus : prévention et traitement des blocs auriculoventriculaires et des bradycardies sinusales.
- Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
- Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques et douloureuses des voies urinaires.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit pas être administré en cas de :
- hypersensibilité à l'un des constituants,
- risque de glaucome par fermeture de l'angle,
- risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques,
- en cas d'allaitement : le passage de l'atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l'atropine diminue la sécrétion lactée. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l'allaitement est contre-indiqué.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé au cours du dernier trimestre de la grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées. En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse.

 

Posologie et mode d'administration

Voie sous-cutanée ou intraveineuse lente, selon l'indication.
La spécialité doit être administrée sous contrôle médical.
- Antispasmodique (voie SC) :
. chez l'adulte : 0,25 à 1 mg toutes les 6 heures ; posologie maximale : 2 mg/24 h.
. chez l'enfant :
au-dessus de 6 ans : 0,5 mg en dose unique,
entre 2 et 6 ans : 0,25 mg en dose unique.
- Médication pré-anesthésique (voie SC) :
. chez l'adulte : 1 mg,.
. chez l'enfant (de 30 mois à 15 ans) : 0,1 mg à 0,5 mg,
. chez le nourrisson (de 1 à 30 mois) : 0,1 mg à 0,3 mg.
- En cardiologie (voie IV lente) : chez l'adulte : 0,5 à 1 mg.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Utiliser avec prudence en cas de :
. hypertrophie prostatique ;
. insuffisance rénale et/ou hépatique ;
. insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie ;
. bronchite chronique (en raison de l'accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques) ;
. iléus paralytique, atonie intestinale chez les sujet âgés, mégacôlon toxique.
- Ne pas mélanger avec d'autres médicaments au moment de l'emploi.
- Grossesse 1er trimestre et 2ème trimestre : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées. En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées.
En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse.
Allaitement :
Le passage de l'atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l'atropine diminue la sécrétion lactée.
En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l'allaitement est contre-indiqué.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Autres substances atropiniques : antidépresseurs imipraminiques, les antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide (anti-arythmique de la classe la), méquitazine, neuroleptiques phénothiaziniques.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...

 

Effets indésirables

- sécheresse buccale,
- épaississement des sécrétions bronchiques,
- diminution de la sécrétion lacrymale,
- troubles de l'accommodation,
- tachycardie, palpitations,
- constipation,
- rétention d'urine,
- excitabilité,
- irritabilité, confusion mentale chez les personnes âgées.
Un ajustement de la posologie peut permettre de diminuer ou de faire disparaître ces effets.

 

Surdosage

- Signes cliniques : sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l'accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
- Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Prévenir les conducteurs de véhicule et les utilisateurs de machine du risque lié aux troubles de l'accommodation.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTISPASMODIQUE ANTICHOLINERGIQUE / PREMEDICATION EN ANESTHESIE / ANTI-ARYTHMIQUE.
(A : appareil digestif et métabolisme).
(C : système cardiovasculaire).

La demi-vie est de 2 h à 2 h 30.
Le métabolisme se fait par hydrolyse et glucuroconjugaison.
L'élimination est urinaire, 1/3 sous forme inchangée, 2/3 sous forme glucuroconjuguée.
L'atropine passe la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Ne pas mélanger avec d'autres médicaments au moment de l'emploi.

Pas d'exigences particulières.

Ampoule bouteille (verre de type I) de 1 ml ; boîte de 100.