Ranitidine teva 150 mg, comprimé effervescent, boîte de 2 tubes de 15
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ranitidine teva est un médicament générique sous forme de comprimé effervescent (30) à base de Ranitidine (150 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 30/10/2002 par TEVA SANTE au prix de 7,75€ et retiré du marché le 06/07/2015.
À propos
- Ranitidine
Principes actifs
- Tartrique acide (E334)
- Sodium bicarbonate (E550i)
- Lactose
- Povidone (E1201)
- Riboflavine phosphate sodique (E106)
- Sodium cyclamate (E952)
- Saccharine sodique (E954)
- Macrogol
- Sodium hydroxyde (E524)
- Emulsion de siméticone :
- Siméticone
- Méthylcellulose (E461)
- Sorbique acide (E200)
- Eau purifiée
- Arôme citron HR290252 :
- Citral
- Citronnelle
- Coriandre
- Gomme arabique (E414)
- Citron
- Présence de :
- Sodium
Excipients
voies digestives et métabolisme
anti-acides, médicaments de l'ulcère peptique et des flatulences
médicaments pour le traitement de l'ulcère peptique
antagonistes des récepteurs h2
ranitidine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 30/10/2002 et le 06/07/2015.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Ulcère gastrique
- Ulcère duodénal
- Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
- Syndrome de Zollinger-Ellison
Indications thérapeutiques
Adultes
Ulcère gastrique ou duodénal évolutif
Œsophagite par reflux gastro-oesophagien
Traitement d'entretien de l'ulcère duodénal
Syndrome de Zollinger-Ellison
Enfants (3 à 18 ans)
Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux,
Traitement du reflux gastro-oesophagien, y compris les oesophagites par reflux et le soulagement des symptômes liés au reflux gastro-oesophagien.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité à la ranitidine.
Posologie et mode d'administration
L'absorption n'étant pas influencée par l'alimentation, les comprimés peuvent être pris au cours ou en dehors des repas.
Adultes et adolescents à partir de 12 ans
Ulcère duodénal évolutif
Un comprimé le matin et un comprimé le soir ou 2 comprimés de ranitidine 150 mg le soir, pendant 4 semaines.
Ulcère gastrique évolutif
Un comprimé le matin et un comprimé le soir ou 2 comprimés de ranitidine 150 mg le soir, pendant 4 à 6 semaines.
Œsophagite
2 comprimés de ranitidine 150 mg le soir, pendant 4 semaines avec une éventuelle seconde période de 4 semaines à la même posologie en fonction des résultats endoscopiques.
Adultes
Traitement d'entretien de l'ulcère duodénal
1 comprimé de ranitidine 150 mg par jour, le soir.
Syndrome de Zollinger-Ellison
La dose initiale recommandée est de 600 mg par jour. La dose doit être ajustée individuellement, si nécessaire jusqu'à 1200 mg/jour, et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.
En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie en fonction de la créatininémie, selon le schéma suivant:
· créatininémie de 25 à 60 mg/l (220 à 530 µmol/l): 150 mg toutes les 24 heures,
· créatininémie supérieure à 60 mg/l (530 µmol/l): 150 mg toutes les 48 heures ou 75 mg toutes les 24 heures.
Enfants de 3 à 11 ans et ceux de plus de 30 kg
Voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques Propriétés pharmacocinétiques-populations spéciales de patients.
Traitement de l'ulcère gastrique ou duodénal aigu
La posologie par voie orale recommandée pour le traitement de l'ulcère gastrique ou duodénal chez les enfants est de 4 mg /kg /jour à 8 mg/kg/jour administrés en deux doses séparées, avec une dose maximale de 300 mg par jour de ranitidine durant 4 semaines.
Pour les patients ayant une guérison incomplète, 4 semaines supplémentaires de traitement sont indiquées, étant donné que la guérison survient généralement après 8 semaines de traitement.
Reflux gastro- oesophagien
La posologie par voie orale recommandée pour le traitement du reflux gastro- oesophagien chez les enfants est de 5 mg/kg/jour à 10 mg/kg/jour administrés en deux doses séparées, avec une dose maximale de 600 mg par jour (posologie maximale susceptible de s'appliquer aux enfants et aux adolescents de poids élevé et ayant des symptômes sévères).
La sécurité et l'efficacité chez les nouveau-nés n'ont pas été établies.
Comprimé rond.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde
· L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.
· Un cas de crise de porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
· En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Précautions d'emploi
· En cas d'ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
· En cas d'insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
· Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
· En cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s'il existe une insuffisance rénale associée, il est préférable de réduire la posologie.
· Ce médicament contient 120 mg de sodium par comprimé: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de la ranitidine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel des antagonistes H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingérées par l'enfant restent faibles (environ 1% de la dose maternelle).
Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l'enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s'il est prolongé ou à doses élevées, n'est pas connue.
En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter ce médicament au cours de l'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ TOPIQUES GASTRO-INTESTINAUX, ANTIACIDES ET CHARBON
Diminution de l'absorption digestive de l'antihistaminique H2.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance de l'antihistaminique H2 (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ ATAZANAVIR
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir.
+ ITRACONAZOLE
Diminution de l'absorption digestive de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ KETOCONAZOLE
Diminution de l'absorption digestive de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ POSACONAZOLE
Diminution de l'absorption digestive de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ CYANOCOBALAMINE
Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.
+ ERLOTINIB
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'erlotinib.
Effets indésirables
Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante:
très fréquents (> 1/10); fréquents (>1/100, <1/10); peu fréquents (>1/1000, < 1/100); rares (>1/10000, < 1/1000) et très rares (<1/10000).
Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir des notifications spontanées après commercialisation.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares: modifications de la numération formule sanguine (leucopénies et thrombocytopénies) généralement réversibles; agranulocytose ou pancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.
Affections du système immunitaire
Rares: réactions d'hypersensibilité (urticaire, oedème angioneurotique (oedème de Quincke), fièvre, bronchospasme, hypotension et douleur thoracique).
Très rare: choc anaphylactique.
Ces effets ont été rapportés après administration d'une dose unique de ranitidine.
Affections psychiatriques
Très rares: confusion mentale réversible, dépression et hallucinations rapportées principalement chez les sujets très malades et âgés ou ayant une insuffisance rénale.
Affections du système nerveux
Très rares: céphalées (parfois sévères), vertiges et mouvements involontaires réversibles (tremblements, myoclonie ou mouvements oculaires involontaires).
Affections oculaires
Très rare: vision floue réversible, suggérant dans certains cas une modification de l'accommodation.
Affections cardiaques
Très rares: bradycardie sinusale et bloc auriculo-ventriculaire avec pause sinusale.
Affections vasculaires
Très rare: vascularite.
Affections gastro-intestinales
Très rares: pancréatite aiguë, diarrhée.
Nausées et constipation.
Affections hépatobiliaires
Rares: changements transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique.
Très rare: hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sans ictère habituellement réversible.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare: éruption cutanée.
Très rares: érythème polymorphe, alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rares: symptômes musculo-squelettiques tels que myalgie, arthralgie.
Affections des reins et des voies urinaires
Très rare: néphrite aiguë interstitielle.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares: impuissance réversible, gynécomastie, galactorrhée.
Affections endocriniennes
Très rare: hyperprolactinémie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie.
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi de la ranitidine a été évaluée chez des enfants âgés de 0 à 16 ans, ayant des troubles liés à l'acidité. La ranitidine a un profil d'effets indésirables proche de celui des adultes. Il existe peu de données de sécurité à long terme disponibles, notamment sur la croissance et le développement.
Surdosage
Des doses orales de 6 grammes par jour ont déjà été administrées sans effet néfaste dans le syndrome de Zollinger-Ellison. En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé. Si nécessaire, la ranitidine absorbée peut être éliminée par hémodialyse.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique: ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2,
Code ATC: A02BA02.
· La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.
· La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée non seulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments.
· La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l'oesophage.
· Activité antiacide supportée par le couple effervescent «citrate/bicarbonate»:
o la capacité antiacide maximale théorique pour un comprimé effervescent de 150 mg est d'environ 70 mmol d'ions H+,
o le pouvoir neutralisant est d'environ 95 à 96% de l'activité antiacide totale,
o le pouvoir tampon est d'environ 4 à 5%.
L'absorption digestive après administration par voie orale est bonne, la biodisponibilité est de 55%.
La demi-vie d'élimination est d'environ 2,5 heures.
L'élimination de la ranitidine se fait essentiellement par voie rénale (50% sous forme inchangée).
La ranitidine traverse le placenta.
La ranitidine passe dans le lait. Le rapport des concentrations lait/plasma est de:
· 2ème heure: 1,92;
· 4ème heure: 2,78;
· 8ème heure: 6,70.
Chez le sujet âgé, la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée: cela est lié à la diminution de la filtration glomérulaire.
Population spéciales de patients
Enfants de 3 ans et plus
Les données parcellaires de pharmacocinétique ont montré, après correction de la masse corporelle, qu'il n'y avait pas de différence significative relative à la demi-vie (comprise entre 1.7h et 2.2h pour les enfants de 3 ans et plus) ou à la clairance plasmatique (comprise entre 9 et 22 ml/min/kg pour les enfants de 3 ans et plus) entre la population pédiatrique et les adultes volontaires sains recevant la ranitidine par voie orale.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas +30°C
Conserver les comprimés dans le tube bien fermé, à l'abri de l'humidité.
Comprimés en tube (Polypropylène) fermé par un bouchon (Polyéthylène).
Boîte de 30.