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Egery, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 40 gélules de microgranules gastrorésistantes

Egery est un médicament sous forme de gélule de microgranules gastrorésistants (40) à base de Erythromycine (250 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 08/01/1993 par BAILLEUL-BIORGA au prix de 9,03€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Erythromycine

    Excipients

  • Hypromellose (E464)
  • Triacétine
  • Copolymère de :
  • Méthacrylique acide
  • Ethyle acrylate
  • Microgranules neutres :
  • Saccharose
  • Amidon de maïs
  • Talc (E553b)
  • Enveloppe de la gélule :
  • Gélatine

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • erythromycine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 08/01/1993.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Angine à streptocoque A bêta-hémolytique
  • Sinusite aiguë
  • Surinfection bactérienne de bronchite aiguë
  • Exacerbation de bronchite chronique
  • Pneumopathie communautaire
  • Pneumopathie atypique
  • Impétigo
  • Impétiginisation des dermatoses
  • Ecthyma
  • Dermohypodermite infectieuse
  • Erythrasma
  • Acné
  • Infection stomatologique
  • Infection génitale non gonococcique
  • Chimioprophylaxie des rechutes du RAA

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles:

· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.

· Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible.

· Surinfections des bronchites aiguës.

· Exacerbations des bronchites chroniques.

· Pneumopathies communautaires chez des sujets:

o sans facteurs de risque,

o sans signes de gravité clinique,

o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.

· Infections cutanées bénignes: impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), éythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée et composante inflammatoire des acnés mixtes en alternative au traitement par les cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.

· Infections stomatologiques.

· Infections génitales non gonococciques.

· Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie aux bêta-lactamines.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :

·         allergie à l'érythromycine,

·         association avec :

o        les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs : dihydroergotamine, ergotamine,

o        le bépridil,

o        le cisapride,

o        la colchicine

o        la dronédarone

o        l'ivabradine

o        la mizolastine,

o        le pimozide,

o        la ranolazine

o        le sertindole

o        la simvastatine.

(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :

·         les agonistes dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide),

·         l'alfuzosine,

·         la buspirone,

·         la carbamazépine,

·         les immunosuprresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus),

·         l'ébastine (antihistaminique H1),

·         l'oxycodone

·         la théophylline (base et sels) et l'aminophylline,

·         le triazolam,

·         la toltérodine,

·         l'halofantrine,

·         la luméfantrine associée à l'artémether,

·         le disopyramide.

·         la fésotérodine,

·         l'irinotécan,

·         la quétiapine,

(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

VOIE ORALE

La posologie recommandée est moitié de celle habituellement proposée du fait de la biodisponibilité double de cette forme pharmaceutique d'érythromycine base.

Adulte: 2 gélules à 250 mg matin et soir.

Dans le cas où la posologie doit être augmentée, les doses seront alors réparties en un plus grand nombre de prises.

Cas particulier:

Acné: 500 mg par jour, soit 1 gélule matin et soir, pendant au moins 3 mois.

La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.

Durée du traitement

La durée du traitement des angines est de 10 jours.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine doit faire évoquer la possibilité d'une colite pseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l'érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.

Des cas exceptionnels de sténose hypertrophique du pylore ont été rapportés chez des nouveau-nés sans que le mécanisme n'en ait été établi.

En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.

En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

Interactions avec les examens paracliniques: l'érythromycine, comme d'autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l'utilisation large de l'érythromycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique.

Allaitement

L'érythromycine passe dans le lait maternel; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Inhibiteurs du CYP3A4

L'érythromycine est un inhibiteur du CYP3A4. Il possède la capacité d'inhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l'activité de cette enzyme est inhibée, elle n'est plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors s'accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et qu'il n'y a pas d'autre voie métabolique efficace, le risque d'observer une interaction cliniquement significative devient élevé.

Associations contre-indiquées

+        Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine)

Ergotisme avec possibilité de nécrosedes extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).

+        Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).

+        Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales.

+        Dronédarone

Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.

+        Ivabradine

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur).

+        Mizolastine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+        Pimozide, Bépridil

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+        Ranolazine

Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur

+        Sertindole

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+        Simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant).

Associations déconseillées

+        Dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.

+        Alfuzosine

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'alfuzosine et de ses effets indésirables.

+        Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.

+        Carbamazépine

Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.

Il est possible d'utiliser d'autres macrolides dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.

+        Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)

Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunodépresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.

En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.

+        Ebastine (antihistaminique H1)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital)

+        Théophylline (base et sels) et aminophylline

Surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l'enfant.

Il est possible d'utiliser les autres macrolides actuellement considérés comme non interactifs. Cependant dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence, et peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel des concentrations plasmatiques de théophylline.

+        Triazolam

Quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés.

+        Toltérodine

Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.

+        Halofantrine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+        Disopyramide

Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes.

Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.

+        Luméfantrine + artémether

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+        Quétiapine

Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.

+        Fésotérodine

Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.

+        Irinotécan

Risque de majoration des effets indésirables de l'irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.

+        Oxycodone

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone pendant la durée du traitement par l'inhibiteur enzymatique.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+        Alfentanil

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

Adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'érythromycine.

+        Anticoagulants oraux

Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.

+        Atorvastatine,

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

+        Bortezomib

Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortezomib par diminution de son métabolisme.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomib pendant la durée du traitement par l'inhibiteur enzymatique.

+        Darifénacine

Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.

+        Docetaxel

Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l'inhibiteur enzymatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique

+        Digoxine

Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.

Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.

+        Fentanyl

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.

+        Glibenclamide et glimépiride

Risque d'hypoglycémie par augmentation de l'absorption et des concentrations plasmatiques de l'antidiabétique.

Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par érythromycine.

+        Inhibiteurs des tyrosine kinases

Risque de majoration des effets indésirables de l'inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.

Surveillance clinique.

+        Ivacaftor

Augmentation importante des concentrations d'ivacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables.

Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.

+        Lisuride

Augmentation des concentrations plasmatiques de lisuride avec signes de surdosage dopaminergique (nausées, vomissements, somnolence, asthénie).

Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lisuride pendant le traitement par érythromycine.

+        Midazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l'enfant.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du midazolam pendant le traitement par érythromycine.

+        Pravastatine

Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par l'érythromycine.

Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l'antibiotique.

+        Quinine

Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).

Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

+        Solifénacine

Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risques de surdosage.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine.

+        Sufentanyl

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.

+        Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.

+        Inhibiteurs de la phosphodiésterase de type 5 (sauf vardénafil)

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la PDE 5 avec risque d'hypotension.

Débuter le traitement par l'inhibiteur de la PDE5 à la dose minimale.

+        Vardénafil

Augmentation importante des concentrations plasmatiques de vardénafil avec risque d'hypotension sévère.

Diminution de la posologie de vardénafil.

+        Vérapamil

Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine.

Surveillance clinique et ECG; s'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+        Dexaméthasone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l'érythromycine, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde.

+        Venlafaxine

Augmentation des concentrations plasmatiques de venlafaxine avec risque de surdosage.

+        Zolpiclone et zolpidem

Légère augmentation des effets sédatifs de ces médicaments.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

Manifestations digestives: nausées, vomissements, gastralgie, diarrhée. D'exceptionnels cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés. De rares cas de pancréatite, pouvant survenir rapidement après le début du traitement notamment lors de l'utilisation de forte dose ou au cours d'un surdosage, ont été rapportés.

Rares manifestations cutanées allergiques. Très rarement voire exceptionnellement: érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, voire syndrome de Lyell.

De rares cas d'hépatite, d'atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et/ou d'augmentation des transaminases, ont été rapportés, avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L'apparition de signes cliniques impose l'arrêt immédiat du traitement.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, Code ATC: J01FA01.

Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

(J: anti-infectieux)

L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

L'érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

 

Corynebacterium diphtheriae

 

Entérocoques

50 - 70 %

Rhodococcus equi

 

Staphylococcus méti-S

 

Staphylococcus méti-R *

70 - 80 %

Streptococcus B

 

Streptococcus non groupable

30 - 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 - 70 %

Streptococcus pyogenes

16 - 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

 

Branhamella catarrhalis

 

Campylobacter

 

Legionella

 

Moraxella

 

Anaérobies

Actinomyces

 

Bacteroides

30 - 60 %

Eubacterium

 

Mobiluncus

 

Peptostreptococcus

30 - 40 %

Porphyromonas

 

Prevotella

 

Propionibacterium acnes

 

 

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

Autres

Borrelia burgdorferi

 

Chlamydia

 

Coxiella

 

Leptospires

 

Mycoplasma pneumoniae

 

Treponema pallidum

 

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

 

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

 

Aérobies à Gram négatif

 

Haemophilus

 

Neisseria gonorrhoeae

 

Anaérobies

 

Clostridium perfringens

 

Autres

 

Ureaplasma urealyticum

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

 

Corynebacterium jeikeium

 

Nocardia asteroïdes

 

Aérobies à Gram négatif

 

Acinetobacter

 

Entérobactéries

 

Pseudomonas

 

Anaérobies

 

Fusobacterium

 

Autres

 

Mycoplasma hominis

 

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Ce médicament est une forme d'érythromycine base présentée en microgranules enrobés d'un film gastro-résistant.

Les paramètres pharmacocinétiques sont les suivants:

Distribution

Chez le sujet sain, après prise unique, avant un repas, de 2 gélules, le pic de concentration est atteint en moyenne à 2,9 heures. La demi-vie apparente d'élimination s'élève à 1,9 heure. La concentration maximale moyenne à 2,47 mg/l.

Les macrolides sont réputés avoir une bonne diffusion tissulaire. Cependant, on ne dispose pas de données sur la diffusion de l'érythromycine dans les poumons, les amygdales et la prostate.

L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien.

L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Elle se concentre dans le lait.

Liaison aux protéines plasmatiques: la liaison de l'érythromycine base aux protéines plasmatiques est de 65 pour cent environ, avec une prédominance sur l'alpha 1 glycoprotéine acide (environ 55 pour cent) (étude avec érythromycine C 14).

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intra-cellulaires.

Biotransformation

L'érythromycine est en partie métabolisée par le foie.

Excrétion

L'érythromycine se concentre dans le foie et s'élimine sous forme active, principalement par la bile, à des concentrations supérieures à celles des taux sériques.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

40 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).