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Ampicilline panpharma 1 g, poudre et solution pour préparation injectable, boîte de 25 flacons de 1 g

Ampicilline panpharma est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour usage parentéral (25) à base de Ampicilline (1 g).
Mis en vente le 08/07/1985 par PANPHARMA et retiré du marché le 27/08/2013. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Ampicilline

    Excipients

  • Solvant :
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • bétalactamines : penicillines

          • pénicillines à large spectre

            • ampicilline

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 08/07/1985 et le 27/08/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection respiratoire
  • Infection ORL
  • Infection stomatologique
  • Infection rénale
  • Infection urogénitale
  • Infection gynécologique
  • Infection digestive
  • Infection biliaire
  • Infection méningée
  • Infection septicémique
  • Infection endocardique

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'ampicilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessous (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) comme sensibles, notamment dans leurs manifestations:

·         respiratoires

·         O.R.L. et stomatologiques

·         rénales et uro-génitales

·         gynécologiques

·         digestives et biliaires

·         méningées

·         septicémiques et endocarditiques

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité aux pénicillines

·         Infections par les virus du groupe herpès-virus, notamment la mononucléose infectieuse (risque accru d'accidents cutanés)

 

Posologie et mode d'administration

Adultes:

Voie I.M.: 2 g/jour

Voie I.V.: 2 à 12g/jour

Enfants et Nourrissons:

Voie I.M.: 50 mg/kg/jour

Voie I.V.: 100 à 300 mg/kg/jour

Nouveau-nés

Voie I.V.: 100 à 300 mg/kg/jour

Chez l'insuffisant rénal

Clairance à la créatinine

Schéma posologique

·         entre 30 et 60 ml/min

 2 à 4 g/jour
Posologie maximale
4 g/jour en 2 injections.

·         entre 10 et 30 ml/min

 1 g puis 500 mg
toutes les 12 heures

·         inférieure à 10 ml/min

 1 g puis 500 mg
toutes les 24 heures

Dans les infections sévères, cette posologie peut être insuffisante. Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques, et éventuellement méningés, du principe actif.

MODE D'ADMINISTRATION

Ne pas utiliser par voie I.V. le solvant destiné à la voie I.M.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde

·         La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.

·         Des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez des malades traités par les pénicillines A.
Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.
Devant des antécédents d'allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.

·         Ne pas utiliser par voie I.V. le solvant destiné à la voie I.M.

Précautions d'emploi

·         Tenir compte du risque d'allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.

·         En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie

·         Tenir compte du passage transplacentaire.

·         Tenir compte du passage dans le lait maternel

·         Association avec l'allopurinol (risque accru de phénomènes cutanés).

Pour les formes injectables I.M. renfermant de l'alcool benzylique:

Chez le nourrisson de moins de 3 mois, ne pas administrer plus de 30 mg/kg/jour d'alcool benzylique (soit 1 ml/kg/jour de solvant).

 

Grossesse et allaitement

Compte-tenu des données disponibles, l'utilisation chez la femme enceinte ou qui allaite est possible.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

L'association avec l'allopurinol (risque accru de phénomènes cutanés) est déconseillée.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

·         Manifestations allergiques: notamment urticaire, éosinophilie, oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique

·         Eruptions cutanées maculo-papuleuses d'origine allergique ou non

·         Troubles digestifs: nausées, vomissements, diarrhées, candidose

D'autres manifestations ont été rapportées plus rarement:

·         Augmentation modérée et transitoire des transaminases sériques

·         Anémie, leucopénie, thrombopénie réversibles

·         Néphrite interstitielle aiguë

·         Quelques cas d'entérocolite pseudo-membraneuse après administration d'ampicilline ont été rapportés.

·         L'administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l'insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).

 

Surdosage

Les symptômes de surdosage sont dans leur majorité en accord avec le profil des effets secondaires (voir rubrique Effets indésirables).

L'administration unique d'une grande quantité d'ampicilline ne présente pas une toxicité aiguë.

Suite à l'administration de très fortes doses, une insuffisance rénale oligurique et un effet sur les cellules nerveuses peuvent être observés, pouvant être associés à des états d'agitation d'origine centrale, à des troubles fonctionnels musculaires ou à des convulsions. Ce risque est accru chez les patients présentant une altération sévère de la fonction rénale, chez les épileptiques ou chez les patients atteints de méningite.

Néanmoins, ces effets n'ont été observés que dans des cas individuels après administration intraveineuse.

Mesures thérapeutiques à prendre en cas de surdosage. Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage. Le traitement comprendra des mesures thérapeutiques avec une surveillance particulière de l'équilibre hydro-électrolytique.

L'ampicilline peut être éliminée par hémodialyse.

 

Propriétés pharmacologiques

L'ampicilline est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des pénicillines du type A.

En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0,12 mg/l). Cette diminution de l'activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement, des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l'incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50%.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 4 mg/l         et                     R > 16 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci- dessous :

 

 Catégories

 

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

 

ESPÈCES SENSIBLES

 

 

 

Aérobies à Gram positif

 

Corynebacterium diphtheriae

 

Enterococcus faecalis

 

Erysipelothrix rhusiopathiae

 

Listeria monocytogenes

 

Nocardia asteroïdes

50 - 80 %

Streptococcus

 

Streptococcus pneumoniae

30 - 70 %

 

 

Aérobies à Gram négatif

 

Bordetella pertussis

 

Eikenella

 

Escherichia coli

30 - 50 %

Haemophilus influenzae

20 - 35 %

Haemophilius para-influenzae

10 - 20 %

Neisseria gonorrhoeae

0 - 50 %

Neisseria meningitidis

 

Pasteurella multocida

 

Proteus mirabilis

10 - 40 %

Salmonella

0 - 40 %

Shigella

0 - 30 %

Streptobacillus moniliformis

 

Vibrio cholerae

 

 

 

Anaérobies

 

Actinomyces

 

Clostridium

 

Fusobacterium

 

Peptostreptococcus

 

Porphyromonas

 

Prevotella

60 - 70 %

Propionibacterium acnes

 

 

 

 Catégories

 

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

 

 

Autres

 

Bartonella

 

Borrelia

 

Leptospira

 

Treponema

 

 

 

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

 

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

 

 

 

Aérobies à Gram positif

 

Enterococcus faecium

40 - 80 %

 

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

 

 

Aérobies à Gram positif

 

Staphylococcus

 

 

 

Aérobies à Gram négatif

 

Acinetobacter

 

Alcaligenes

 

Branhamella catarrhalis

 

Citrobacter freundii

 

Citrobacter koseri

 

Campylobacter

 

Enterobacter

 

Klebsiella

 

Legionella

 

Morganella morganii

 

Proteus rettgeri

 

Proteus vulgaris

 

Providencia

 

Pseudomonas

 

Serratia

 

Yersinia enterocolitica

 

 

 

Anaérobies

 

Bacteroides fragilis

 

 

 

Autres

 

Chlamydia

 

Coxiella

 

Mycobacterium

 

Mycoplasma

 

Rickettsia

 

Distribution:

·         Après injection intramusculaire de 1 g, le pic sérique est d'environ 15 à 18mcg/ml et est atteint en 1 heure environ.

·         Après injection intraveineuse de 0,50 g, le pic sérique est d'environ 50 mcg/ml

·         Chez le sujet dont les fonctions rénales sont normales, la demi-vie est de une heure en moyenne

·         Diffusion dans la plupart des tissus et milieux biologiques: présence d'antibiotique à taux thérapeutiques constatée dans les sécrétions bronchiques, les sinus, le liquide amniotique, la salive, l'humeur aqueuse, le L.C.R., les séreuses, l'oreille moyenne.

·         L'ampicilline passe dans le lait maternel

·         Taux de liaison aux protéines: de l'ordre de 20 pour cent.

Biotransformation:

·         L'ampicilline n'est pratiquement pas métabolisée dans l'organisme.

Excrétion:

·         L'élimination se fait principalement dans les urines (75 pour cent) sous forme active (70 à 80 pour cent).

·         20 pour cent environ de l'ampicilline sont éliminés dans la bile.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Après ouverture/reconstitution : le produit doit être utilisé immédiatement.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précaution particulière de conservation.

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.

Flacon (verre) de poudre. Coffret de 25 flacons de poudre.