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Rulid 100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Rulid est un médicament sous forme de comprimé pelliculé (10) à base de Roxithromycine (100 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 06/04/1988 par SANOFI-AVENTIS FRANCE et retiré du marché le 20/12/2013.

 

À propos

    Principes actifs

  • Roxithromycine

    Excipients

  • Noyau :
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Polyoxyéthylène polyoxypropylèneglycol
  • Povidone (E1201)
  • Silice (E551)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Talc (E553b)
  • Amidon de maïs
  • Pelliculage :
  • Hypromellose (E464)
  • Glucose
  • Titane dioxyde (E171)
  • Propylèneglycol (E1520)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • roxithromycine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 06/04/1988 et le 20/12/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Angine à streptocoque A bêta-hémolytique
  • Sinusite aiguë
  • Bronchite aiguë
  • Exacerbation de bronchite chronique
  • Pneumopathie communautaire
  • Pneumopathie atypique
  • Impétigo
  • Impétiginisation des dermatoses
  • Ecthyma
  • Dermohypodermite infectieuse
  • Erysipèle
  • Erythrasma
  • Infection génitale non gonococcique

Indications thérapeutiques

 

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la roxithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

·         Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.

·         Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible.

·         Surinfections des bronchites aiguës.

·         Exacerbations des bronchites chroniques.

Pneumopathies communautaires chez les sujets :

o        sans facteurs de risque,

o        sans signes de gravité clinique,

o        en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.

·         Infections cutanées bénignes: impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma.

·         Infections génitales non gonococciques.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

 

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISÉ dans les situations suivantes :

·         Allergie aux macrolides.

Association avec :

o        les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs : dihydroergotamine, ergotamine,

o        le cisapride.

(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)

·         Femme qui allaite un enfant traité par cisapride (voir rubrique Grossesse et allaitement).

 

Posologie et mode d'administration

 

La posologie est de 5 à 8 mg/kg/jour en 2 prises par voie orale (la dose moyenne utilisée dans les essais cliniques pédiatriques a été de 6 mg/kg/jour).

Soit en fonction du poids de l'enfant:

Enfants de 24 à 40 kg: 1 comprimé matin et soir.

Enfants de moins de 24 kg, préférer une présentation pharmaceutique plus adaptée dosée à 50 mg.

La roxithromycine sera administrée de préférence avant les repas.

Le traitement ne sera pas prolongé au-delà de 10 jours (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Pour les angines, la durée de traitement est de 10 jours.

 

Comprimé cylindrique pelliculé blanc gravé 164F.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

 

Mises en garde

Ce médicament contient du glucose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.

En cas d'insuffisance hépatique, l'administration de la roxithromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.

L'élimination rénale de la molécule active est faible, ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.

Dans la mesure où chez le jeune animal, ont été observées à des doses au moins 10 fois supérieures aux doses thérapeutiques, des anomalies du cartilage de conjugaison, il est recommandé de limiter la posologie à 5-8 mg/kg/jour pendant une période maximale de 10 jours.

La prise concomitante de roxithromycine avec la colchicine ou des alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Précautions d'emploi

Dans certaines conditions, les macrolides incluant la roxithromycine, ont la possibilité d'allonger l'intervalle QT. Par conséquent, la roxithromycine devra être utilisée avec précaution chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital, des conditions pro-arythmiques (ex: hypokaliémie ou hypomagnésémie non corrigée, bradycardie cliniquement significative), et chez les patients recevant des anti-arythmiques de la classe IA et III (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).

Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

 

Comme c'est le cas avec d'autres macrolides, la roxithromycine peut aggraver une myasthénie.

 

Grossesse et allaitement

 

Ce médicament est destiné à l'enfant. Cependant, en cas d'utilisation dans des circonstances exceptionnelles chez les femmes en âge de procréer, il faut rappeler les points suivants:

Grossesse

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la roxithromycine au cours de la grossesse.

En effet, bien que les données animales ne mettent pas en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique, les données cliniques sont insuffisantes.

 

Allaitement

Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentrations plasmatiques.

Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restent faibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement (ou le médicament).

 

En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l'administration de macrolides à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d'interaction chez l'enfant (torsades de pointes).

 

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

 

Associations contre-indiquées

(voir rubrique Contre-indications)

+ Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Dihydroergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l'élimination hépatique de la dihydroergotamine).

+ Ergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique de l'ergotamine).

Associations déconseillées

(voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.

+ Ciclosporine

Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Précaution d'emploi : dans certaines conditions, les macrolides incluant la roxithromycine, ont la possibilité d'allonger l'intervalle QT. Par conséquent, la roxithromycine devra être utilisée avec précaution chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital, des conditions pro-arythmiques (ex. hypokaliémie ou hypomagnésémie non corrigée, bradycardie cliniquement significative), et chez les patients recevant des anti-arythmiques de la classe IA et III (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables). Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

Associations à prendre en compte

+ Midazolam

Majoration légère de la sédation.

+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chez l'enfant.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

 

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées très rarement sanglantes.

 

Affections cardiaques :

Allongement de l'intervalle QT.

Arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque. (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

 

Affections du système nerveux :

Sensations vertigineuses, céphalées, paresthésies, dysgueusie, anosmie.

 

Affections  hépatobiliaires:

Augmentation transitoire possible des transaminases ASAT et des ALAT, ictère, hépatite cholestatique ou cytolytique.

 

Affections de la peau ou du tissu sous-cutané:

Rash, réactions bulleuses dont érythèmes polymorphes, syndromes de Stevens-Johnson ou syndromes de Lyell.

 

Troubles du système immunitaire

Réactions d'hypersensibilité à type d'urticaire, d'oedème de Quincke, de bronchospasme, de réactions anaphylactoïdes.

 

Troubles vasculaires

Purpura.

 

Troubles psychiatriques

Hallucinations

 

Surdosage

 

Conduite en cas de surdosage

Lavage gastrique et traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidote spécifique.


 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

 

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de sensations vertigineuses attachés à l'emploi de ce médicament.

 

Propriétés pharmacologiques

 

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, Code ATC: J01FA06.

(J: anti-infectieux)

La roxithromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

 

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l         et         R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

 

Bacillus cereus

 

Corynebacterium diphtheriae

 

Entérocoques

50 - 70 %

Rhodococcus equi

 

Staphylococcus méti-S

 

Staphylococcus méti-R *

70 - 80 %

Streptococcus B

 

Streptococcus non groupable

30 - 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 - 70 %

Streptococcus pyogenes

16 - 31 %

Aérobies à Gram négatif

 

Bordetella pertussis

 

Branhamella catarrhalis

 

Campylobacter

 

Legionella

 

Moraxella

 

Anaérobies

 

Actinomyces

 

Bacteroides

30 - 60 %

Eubacterium

 

Mobiluncus

 

Peptostreptococcus

30 - 40 %

Porphyromonas

 

Prevotella

 

Propionibacterium acnes

 

 


 

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

Autres

 

Borrelia burgdorferi

 

Chlamydia

 

Coxiella

 

Leptospires

 

Mycoplasma pneumoniae

 

Treponema pallidum

 

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

 

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

 

Aérobies à Gram négatif

 

Haemophilus

 

Neisseria gonorrhoeae

 

Anaérobies

 

Clostridium perfringens

 

Autres

 

Ureaplasma urealyticum

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

 

Corynebacterium jeikeium

 

Nocardia asteroïdes

 

Aérobies à Gram négatif

 

Acinetobacter

 

Entérobactéries

 

Pseudomonas

 

Anaérobies

 

Fusobacterium

 

Autres

 

Mycoplasma hominis

 

 

La roxithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

La roxithromycine a in vitro une activité modérée sur Mycobacterium avium.

*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

 

 

Une étude de bioéquivalence a montré qu'il y avait bioéquivalence entre les formes :

·         sachet 50 mg

·         comprimé 50 mg

·         comprimé 150 mg

La forme comprimé 100 mg étant homothétique à la forme comprimé 150 mg, il n'a pas été effectué d'étude de bio-équivalence.

 

Absorption

L'absorption est rapide. La roxithromycine se révèle stable en milieu acide et l'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 15ème minute. Le pic sérique se situe à 2,2 heures après la prise de 150 mg à jeun. Il a été montré que la prise du médicament, 1/4 d'heure avant le repas, n'entraîne pas de modification de la pharmacocinétique chez le sujet sain.

Distribution

Lors d'une administration réitérée de 2,5 mg/kg/ toutes les 12 heures chez l'enfant, les concentrations plasmatiques résiduelles sont identiques pendant toute la durée du traitement.

Les concentrations à l'état d'équilibre sont les suivantes :

·         concentration maximale: 9 microgrammes/ml

·         concentration minimale: 3.1 microgrammes/ml, elle ne diffère pas de celle retrouvée 12 heures après prise unique de 2,5 mg/kg (3.6 microgrammes/ml).

Demi-vie d'élimination moyenne 20 heures (plus longue que chez l'adulte 10,5 heures).

En raison de l'absence d'accumulation du produit, la dose journalière peut donc être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle, ce qui assure une concentration plasmatique de l'antibiotique efficace sur les germes sensibles pendant 24 heures.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intra-phagocytaires sont, élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de la roxithromycine sur les bactéries intra-cellulaires.

Diffusion tissulaire

Bonne, notamment dans le tissu pulmonaire, les amygdales, les végétations, les sécrétions de l'oreille moyenne, 6 h et 12 h après prises répétées de roxithromycine.

Liaison aux protéines plasmatiques: 96 pour cent; la roxithromycine se fixe essentiellement sur l'α1 glyco-protéine acide. Cette liaison est saturable et diminue pour une concentration de roxithromycine supérieure à 4 mg.l-1.

Biotransformation

La roxithromycine est relativement peu biotransformée, plus de la moitié du produit étant excrété inchangé. Trois structures ont été identifiées dans l'urine et les matières fécales: la descladinose/roxithromycine, dérivé le plus abondant, et les N-mono et N-didéméthyles/roxithromycine, métabolites mineurs. Les proportions de roxithromycine et de ses trois dérivés sont voisines dans l'urine et les matières fécales.

Excrétion

L'élimination est principalement fécale: après administration orale de roxithromycine -14C, la radioactivité urinaire ne représente en 72 heures que 12 pour cent de l'ensemble excrété dans l'urine et les matières fécales.

 

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Pas d'exigences particulières.

10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).