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Solumedrol 40 mg/2 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral, boîte de 1 flacon de lyophilisat + ampoule de solvant de 2 ml

Solumedrol est un médicament sous forme de lyophilisat et solution pour usage parentéral à base de Méthylprednisolone (40 mg/2 mL).
Autorisation de mise sur le marché le 23/09/1991 par PFIZER PFE FRANCE au prix de 1,74€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Méthylprednisolone

    Excipients

  • Phosphate monosodique
  • Phosphate disodique
  • Lactose
  • Solvant :
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • hormones systémiques, hormones sexuelles exclues

      • corticoïdes à usage systémique

        • corticoïdes à usage systémique non associés

          • glucocorticoïdes

            • méthylprednisolone

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 23/09/1991.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Indication de la corticothérapie générale
  • Oedème de Quincke sévère
  • Choc anaphylactique
  • Fièvre typhoïde sévère
  • Laryngite sous-glottique
  • Oedème cérébral des tumeurs
  • Oedème cérébral lié à un abcès de toxoplasmose
  • Dyspnée laryngée

Indications thérapeutiques

Les indications sont :
- celles de la corticothérapie générale per os lorsque la voie parentérale est nécessaire en cas d'impossibilité de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience) ;
- les affections nécessitant un effet thérapeutique rapide :
. allergiques :
oedème de Quincke sévère en complément des antihistaminiques,
choc anaphylactique en complément de l'adrénaline.
. infectieuses :
fièvre typhoïde sévère, en particulier avec confusion mentale, choc, coma,
laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.
. neurologiques :
oedème cérébral (tumeurs, abcès à toxoplasme....).
. ORL :
dyspnée laryngée.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes :
(il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale) :
- hypersensibilité à l'un des constituants,
- tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voir rubrique indications),
- certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
- états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
- vaccins vivants,
- troubles de l'hémostase ou traitement anticoagulant en cours en cas d'injection intramusculaire.
DECONSEILLE :
- Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les médicaments non anti-arythmiques, donnant des torsades de pointes (voir rubrique interactions : astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine).
- Allaitement : en cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

Alerte ANSM du 05/09/2017 :

Les spécialités injectables à base de méthylprednisolone contenant du lactose sont désormais contre-indiquées chez les patients allergiques aux protéines de lait de vache.

Le lactose présent en tant qu'excipient dans ces spécialités est extrait du lait de vache et peut donc contenir des traces de protéines de lait susceptibles de déclencher des réactions allergiques chez des sujets allergiques aux protéines de lait de vache. Ainsi, le traitement d'une réaction allergique aigue avec ces spécialités peut entrainer chez des patients étant également allergiques aux protéines de lait de vache, une aggravation de la symptomatologie allergique préexistante et une réaction sévère.

 

Posologie et mode d'administration

- Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
- Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 4 mg de méthylprednisolone.
- INJECTIONS INTRAVEINEUSE OU INTRAMUSCULAIRE.
- La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
- Après mélange, la solution obtenue peut être administrée directement par voie IM profonde, par voie IV lente (durée minimum : 20 à 30 minutes) ou par perfusion IV après dilution dans une solution isotonique de chlorure de sodium ou de glucose.
- Adulte : 20 à 60 mg par jour. Cette dose peut être renouvelée 2 à 3 fois par 24 heures, si nécessaire.
- Enfant : 1 à 3 mg/kg/jour.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- De rares cas de réactions de type pseudo-anaphylactique étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
- En cas d'ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.
En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
- Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration d'hémisuccinate de méthylprednisolone. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo. Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.
- La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
- Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
- Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l'apparition de pathologies infectieuses.
- En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
- L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
- Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la coprescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
- L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient de la méthylprednisolone ; ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
- Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit.
- La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.
- Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
- Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
- Grossesse : chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces. Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérine est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né. En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.

Alerte ANSM du 05/09/2017 :

Une allergie aux protéines du lait doit être suspectée en cas d'aggravation des symptômes ou d’apparition de nouveaux symptômes allergiques après administration de ces spécialités. L'administration de ces spécialités doit alors être interrompue et un traitement approprié doit être entrepris.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérine est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.
Allaitement :
En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Médicaments donnant des torsades de pointes : astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine.
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Acide acétylsalicylique par voie générale (et par extrapolation autres salicylés) :
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt (augmentation de l'élimination des salicylés par les corticoïdes).
Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt du traitement par les corticoïdes.
- Anti-arythmiques donnant des torsades de pointes : amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Prévention de l'hypokaliémie, et, si besoin, correction ; surveillance de l'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
- Anticoagulants oraux :
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé (en cas de relais par voie orale) supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
- Autres hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV).
Risque accru d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie, avec, si besoin, correction à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique.
- Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie, et, s'il y a lieu, ECG.
- Héparines (voie parentérale) :
Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
- Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone), rifampicine.
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.
- Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants :
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
- Isoniazide (décrit pour la prednisolone) :
Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antihypertenseurs :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Ciclosporine :
Augmentation possible des concentrations plasmatiques de ciclosporine et de la créatinémie.
Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.
- Fluoroquinolones :
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
- Interféron alpha :
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.
- Vaccins vivants atténués :
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

 

Effets indésirables

LIES A L'ADMINISTRATION PAR VOIE PARENTERALE :
- De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez des patients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (voir mises en garde).
- Des cas d'arythmie cardiaque et/ou de collapsus cardiovasculaire et/ou d'arrêt cardiaque en cas d'administration trop rapide par voie intraveineuse de doses importantes ont été rapportés.
- Il a parfois été constaté une tachycardie après l'injection du produit, celle-ci est rapidement réversible.
- Des épisodes de bradycardie survenant pendant ou à la suite de perfusion de doses importantes ont été décrits indépendamment de la durée ou de la vitesse de perfusion.
AUTRES EFFETS :
- Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles.
- Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en coprescription avec les fluoroquinolones.
- Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.
- Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.
- Troubles neuropsychiques :
. fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
. rarement : accès d'allure maniaque ; états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions ;
. état dépressif à l'arrêt du traitement.
- Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte.

Alerte ANSM du 05/09/2017 :

Des cas de manifestations allergiques graves le plus souvent, incluant un bronchospasme et/ou un choc anaphylactique, ont été rapportés suite à l'injection de méthylprednisolone contenant du lactose d'origine bovine en traitement d'urgence d'une allergie aigue. La majorité des patients étaient âgés de moins de 12 ans. Dans certains de ces cas, l’absence d’amélioration des symptômes a été interprétée à tort comme un manque d’efficacité du corticoïde et a conduit au renouvellement de l'injection aggravant d’autant plus l'état clinique des patients.

 

Propriétés pharmacologiques

CORTICOIDES A USAGE SYSTEMIQUE NON ASSOCIES, code ATC : H02AB04.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la méthylprednisolone sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.

- La diffusion est rapide. La demi-vie est de 3 h 30.
- L'élimination est à la fois urinaire et biliaire.
- Passage dans le lait et à travers le placenta.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation
:
Après reconstitution : la solution doit être utilisée extemporanément.


Après mélange, la solution obtenue peut être administrée directement par voie IM profonde, par voie IV lente (durée minimum : 20 à 30 minutes) ou par perfusion IV après dilution dans une solution isotonique de chlorure de sodium ou de glucose.

La reconstitution doit s'effectuer à l'aide d'une seringue munie d'une aiguille d'un diamètre extérieur de 0,8 mm (équivalent à 21 gauges).

L'utilisation d'une aiguille de diamètre supérieur risquerait d'entraîner la chute du bouchon dans le flacon.

Flacon (verre) + ampoule (verre) de 2 ml ; boîte de 1.