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Quinine sulfate lafran 217,2 mg, comprimé, tube de 20

Quinine sulfate lafran est un médicament sous forme de comprimé (20) à base de Quinine sulfate (217,2 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 24/06/1996 par LAFRAN au prix de 30,38€ et retiré du marché le 02/05/2011.

 

À propos

    Principes actifs

  • Quinine sulfate

    Excipients

  • Gomme arabique (E414)
  • Carmellose (E466)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Amidon de blé

    Classification ATC

    • antiparasitaires, insecticides

      • antiprotozoaires

        • antipaludéens

          • alcaloïdes de la quinine

            • quinine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 24/06/1996 et le 02/05/2011.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Accès palustre

Indications thérapeutiques

Traitement de l'accès palustre simple en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
Remarque : en cas de vomissements, d'accès graves ou pernicieux la voie parentérale est préconisée.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- antécédent d'hypersensibilité à l'un des composants,
- en dehors du contexte de l'urgence de l'accès grave ou pernicieux, la quinine est contre-indiquée en cas de trouble de la conduction intraventriculaire,
- antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinurique,
- association avec les spécialités à base d'astémizole (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Voie orale.
La posologie quotidienne efficace est de 3 prises espacées de 8 heures de 8 mg/kg de quinine base pendant 5 à 7 jours (24 mg/kg par jour en 3 prises),
- pour un sujet d'environ 30 kg : 1 comprimé, 3 fois par jour.
- pour un sujet d'environ 60 kg : 2 comprimés par prise, 3 fois par jour.
- pour un sujet d'environ 75 kg : 3 comprimés par prise, 3 fois par jour.

Comprimé rond bombé blanc.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- La quinine induit une augmentation de la sécrétion d'insuline par le pancréas. L'infestation à Plasmodium elle-même et l'administration de quinine peuvent, en particulier chez l'enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d'une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée.
Les signes cliniques habituels de l'hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l'atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
- La survenue d'une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l'arrêt du traitement.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Quelques cas d'anomalies oculaires et d'atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n'a été signalé. La quinine, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
Allaitement :
Le passage dans le lait étant très faible, l'allaitement est possible pendant le traitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Astémizole :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par la quinine).

 

Effets indésirables

- risque de survenue d'hypoglycémie,
- possibilité de survenue de signes de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l'acuité auditive, nausées) régressant à l'arrêt du traitement et nécessitant rarement l'arrêt du traitement,
- convulsions à forte dose,
- manifestations allergiques cutanées : prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée,
- anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d'insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique),
- thrombopénie, purpura thrombocytopénique,
- possibilité de modifications mineures aux doses thérapeutiques de l'électrocardiogramme (augmentation du QTc) sans retentissement clinique.

 

Surdosage

Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
- Acouphènes, baisse de l'acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s'observe parfois après administration de doses toxiques.
- Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l'artère centrale de la rétine ont été décrits.
- Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire.
- Irritation locale au niveau des voies digestives provoquant des nausées, vomissements, douleurs abdominales et de la diarrhée.
L'administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l'adulte une intoxication grave voire fatale, précédée d'une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l'enfant.
Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l'effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
Conduite à tenir : évacuation gastrique et lavage d'estomac. Administration de charbon activé.
Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIPALUDIQUE.
(P : parasitologie).
La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toutes les espèces plasmodiales. Elle n'a aucune activité sur les formes intrahépatiques.

L'absorption digestive de la quinine est pratiquement complète. Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2ème-3ème heure. 70% du produit se lie aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La demi-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusque 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalorachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L'excrétion est biliaire à 80% et urinaire à environ 20% sous forme inchangée.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.

Tube (polyéthylène basse densité) de 20 comprimés et bouchon (polypropylène).