Maxidrol, collyre, flacon compte-gouttes de 3 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Maxidrol est un médicament sous forme de collyre à base de Dexaméthasone + néomycine + polymyxine b (0,1%/350 000UI%/600000UI%).
Autorisation de mise sur le marché le 30/12/1991 par NOVARTIS PHARMA SA au prix de 1,69€.
À propos
- Dexaméthasone
- Néomycine
- Polymyxine B
Principes actifs
- Méthylhydroxypropylcellulose (E464)
- Benzalkonium chlorure
- Sodium chlorure
- Polysorbate 20
- Chlorhydrique acide (E507)
- Sodium hydroxyde (E524)
- Eau purifiée
Excipients
organes sensoriels
médicaments ophtalmologiques
anti-inflammatoires et anti-infectieux en association
corticoïdes et anti-infectieux en association
dexaméthasone et anti-infectieux
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 30/12/1991.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Suite de la chirurgie ophtalmologique
- Infection de l'oeil avec inflammation
Indications thérapeutiques
Traitement local anti-inflammatoire et antibactérien de l'oeil:
· dans les suites de la chirurgie ophtalmologique,
· des infections dues à des germes sensibles à la néomycine et à la polymyxine B avec composante inflammatoire.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.
Kératite herpétique épithéliale dendritique, kératite mycosique, kératoconjonctivite virale épidémique au stade précoce.
Posologie et mode d'administration
1 goutte dans le cul-de-sac conjonctival inférieur:
· toutes les heures en début de traitement dans les affections aiguës sévères,
3 à 6 fois par jour dans les autres cas, pendant 7 jours en moyenne.
· Un traitement plus long peut être prescrit sous surveillance ophtalmique stricte.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde
En cas d'hypersensibilité, arrêt du traitement.
Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.
Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles andidopage.
Précautions d'emploi
En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire.
En cas de traitement concomitant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d'intervalle.
Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.
L'usage du produit doit être évité chez le nourrisson.
Le port de lentilles doit être évité durant le traitement en raison du risque d'adsorption du corticoïde (la dexaméthasone) et du conservateur (le chlorure de benzalkonium).
En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer une irritation des yeux.
Eviter le contact avec les lentilles de contact souples. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.
Le chlorure de benzalkonium peut teinter les lentilles de contact souples.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études concernant la prise de corticoïdes per os n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
Aucune étude de tératogénicité n'a été effectuée avec des corticoïdes locaux.
Allaitement
L'allaitement est déconseillé chez les patientes recevant un traitement par les corticoïdes per os car ils sont excrétés dans le lait maternel.
Administré par voie locale, il existe un passage oculaire du corticoïde et donc une possibilité de retentissement métabolique chez le nouveau-né.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.
Effets indésirables
Possibilité d'irritation locale transitoire: gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie conjonctivale.
Risque de réaction d'hypersensibilité cutanéo-conjonctivale.
En usage prolongé: hypertension oculaire cortico-induite, opacification du cristallin, kératite superficielle due à la présence de corticoïde.
En cas d'ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.
Surdosage
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Un surdosage oculaire de MAXIDROL collyre peut être rincé avec de l'eau tiède.
Les signes et les symptômes d'un surdosage de MAXIDROL collyre peuvent être similaires aux effets indésirables constatés chez certains patients (kératite ponctuée, érythème, augmentation de la sécrétion lacrymale, oedème et démangeaisons de la paupière). Des instillations répétées de façon prolongée du collyre peuvent entrainer un passage systémique non négligeable des principes actifs, une hypertension oculaire cortico-induite, une opacification du cristallin, une kératite superficielle, et un retard de cicatrisation.
Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin : on a rapporté des cas d'amincissement de la cornée et des cas de cataracte après un traitement prolongé par certains corticoïdes locaux.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
MAXIDROL collyre a un effet nul ou négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Comme tout collyre, une vision floue provisoire ou d'autres troubles visuels peuvent diminuer l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l'instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique :
ASSOCIATION CORTICOIDE/ANTI-INFECTIEUX par voie locale
La dexaméthasone base est un anti-inflammatoire stéroïdien.
La polymyxine est un antibiotique de la famille des polypeptides.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
POLYMIXINE B
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter |
|
Aeromonas |
|
Alcaligenes |
|
Citrobacter freundii |
|
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter |
|
Escherichia coli |
|
Klebsiella |
|
Moraxella |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Salmonella |
|
Shigella |
|
Stenotrophomonas maltophilia | 0 - 30 % |
Catégories |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Cocci et bacilles |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Branhamella catarrhalis |
|
Brucella |
|
Burkholderia cepacia |
|
Burkholderia pseudomallei |
|
Campylobacter |
|
Chryseobacterium meningosepticum |
|
Legionella |
|
Morganella |
|
Neisseria |
|
Proteus |
|
Providencia |
|
Serratia |
|
Vibrio cholerae El Tor |
|
Anaérobies |
|
Cocci et bacilles |
|
Autres |
|
Mycobactéries |
|
NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Corynebacterium |
|
Listeria monocytogenes |
|
Staphylococcus méti-S |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) | 50 - 75 % |
Branhamella catarrhalis |
|
Campylobacter |
|
Citrobacter freundii | 20 - 25 % |
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter aerogenes | ? |
Enterobacter cloacae | 10 - 20 % |
Escherichia coli | 15 - 25 % |
Haemophilus influenzae | 25 - 35 % |
Klebsiella | 10 - 15 % |
Morganella morganii | 10 - 20 % |
Proteus mirabilis | 20 - 50 % |
Proteus vulgaris | ? |
Providencia rettgeri | ? |
Salmonella | ? |
Serratia | ? |
Shigella | ? |
Yersinia | ? |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
|
(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Pasteurella |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Entérocoques |
|
Nocardia asteroides |
|
Staphylococcus méti-R * |
|
Streptococcus |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Alcaligenes denitrificans |
|
Burkholderia |
|
Flavobacterium sp. |
|
Providencia stuartii |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Stenotrophomonas maltophilia |
|
Anaérobies |
|
Bactéries anaérobies strictes |
|
Autres |
|
Chlamydia |
|
Mycoplasmes |
|
Rickettsies |
|
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
En usage topique, la néomycine et la polymyxine B pénètrent mal la cornée.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
Avant ouverture : 2 ans
Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 15 jours.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne pas réfrigérer.
Collyre ; flacon (PE) de 3 ml.